
iq . Canal que l’on place à l’extrémité des tables pour faire couler le minerai, bien lavé , dans
la caisse oui doit le recevoir.
i l . Goupillon fin et n e t , avec lequel on ramène le minerai vers le bas, en l ’écartant en long
et en large, pour séparer ce qui pourroit y être encore mêlé.
p. Canal qui fournit l’eau aux tables à laver.
q. Ouverture faite dans la seconde case de la tête, n°. 1 4 , afin de donner un écoulement aux
eaux lorsqu’elles arrivent avec trop d’abondance.
Figure H. Plan perspective d’une table à laver.
Figure /. Coupe de la table dans le sens de sa longueur.
a. Bandes de bois de chêne de onze pouces de large, et six pouces d’épaisseur.
b. Pièce de bois qui élève la caisse, et qui détermine son inclinaison.
c. Planche triangulaire posée sur la tête de la table : cétte planche, qui reçoit les eaux, est inclinée
de manière que çe liquide sort en nappe à son extrémité.
d. Petits blocs placés triangulairement sur la tête de la table. La farine minérale placée derrière
doit être entraînée par l’eau entre les espaces qui forment les blocs et coulent en petits filets
sur la planche triangulaire.
e. Caisse de cinq pieds de long, sur douze de large et autant de profondeur, dans laquelle on
met la farine minérale : l’eau qui passe dessus l’entraîne sur la tête de la table.
ƒ. Canal de l’eau des tables.
g. Ouvertures par lesquelles l’eau du canal arrive dans la caisse e ; des chevilles de bois, de trois
quarts de pouce d’épaisseur, sont placées dans les ouvertures afin de régulariser, selon les besoins,
la quantité d’eau que l’on reçoit.
h. Tuyau par lequel l’eau, chargée de sable ou de bourbe minérale, arrive sur la tête de la table.
i. Bassin placé au bas de la table pour recevoir les parties minérales, ou pesantes, que l’eau entraîne
pendant le lavage.
k. Canal percé de trous pour conduire, hors de la laverie, les eaux et les matières impures qu’elles
entraînent avec elles.
/. La coury trou de trois pieds de profondeur, dans lequel on dépose de la farine minérale et
du sable menu.
m. Roablej râble avec lequel le laveur repousse la matière qui descend doucement.
n. Grille de fer appliquée au tuyau h pour empêcher les ordures de tomber sur la table.
o. Pelle avec laquelle on charge la farine, le sable ou la bourbe dans la caisse c.
Figure K. Plan de table à laver le minerai par la percussion, à la manière hongroise, telle
qu’elle a été exécutée dans les mines de Freyberg en Saxe.
Figure L. Coupe de la table à secousse, dans le sens de sa longueur.
Figure M. Vue perspective de la table à secousse.
a. Arbre fixé à une roue qui est mise en mouvement par l’eau.
b. Cammes ou mentonnets placés sur la circonférence de l’arbre.
c. Croix y varlet ou triangle oscillant, sur lequel les cammes pressent pour le faire mouvoir.
' d. Tringle qui communique du varlet à la table suspendue, afin de propager son mouvement.
e. Table suspendue par quatre chaînes, deux contre la tête ou partie supérieure, et deux contre
la partie inférieure. Les cammes b , en pressant sur la partie supérieure du varlet, le baissent. Ce
mouvement fait repousser la caisse par la tringle d, qui communique au varlet et à la caisse ; la
camme échappant, la caisse revient sur elle-même5 ces deux mouvemens de la caisse produisent
des secousses qui se communiquent à la substance placée sur la table, et obligent la plus légère à se
porter vers la partie inférieure avec plus de vitesse que la plus pesante.
ƒ. Pièce de bois clouée à la tête de la table pour recevoir le choc de la tringle d 3 afin que la table
n’en soit pas endommagée.
g. Çhaînes qui supportent la tête de la table et qui restent toujours à la même hauteur.
h. Chaînes.
h. Chaîne? qi.î suspendent la partie inférieure de la table, et qui passent sur un treuil qui. peut
U . K u I m B M les deux chaînes h , de la partie ihfêrieure de la table. C est avec
ce treuil que l’on .élève ou abaisse cette partie, afin de donner à la table l.nclina.son que le
m i ! Caîsseg dans laquelle on place les sables, farines ou bourbes, que l ’on veut laver, et que
l’on délaie dans l’eau, qui les entraîne avec elle.
/. Petite pelle avec laquelle on agite les matières dans la caisse. ^
• m. Cheville que l’on ôte lorsque l’on veut donner de l'eau dans la caisse k.
"o. Autre1 petitcanalqui reçoit 1’«®“ avec les matières de la caisse k> Par les<Iuelles elIes amvellt
^p^PetL^blocs^qui servent à faire couler également toutes les matières, sur toute la largeur de
h Le travail sé fait, sur ces tables, par un homme qui est debout sur une planche placée: en^ travers
et sur le bord des tables; il faut que cet ouvrier soit tellement habitue aux secousses
sache conserver son équilibre pendant le travail, qui consiste principalement a remuer les matière
qui arrivent sur les tables, à les pousser de bas en haut, et à faciliter le dégagement des substances
les plus légères.
P L A N C H E ' X I X .
MACHINE A COLONNE D’EAU ET MACHINE A AIR ET A EAU, tome I V , page 66},
à la suite du mot îÆACHE-FER.
Christophe-François Delius paraît être le premier auteur q u f nous ait fait c° "« oîV.e }®s
machines à colonne d’eau et les machines i air et à eau : il en attribue 1 invention a M. t io e ll,
premier machiniste des mines de Hongrie. Elles ont été construites a Schemmtz en 1749.
La première machine, -celle d colonne d’eau, a pour objet d employer toute la force que
produit la pression d ’une colonne , comme force motrice, et en obtenir tout 1 effet dont e e
est susceptible, en ne consommant qu’un volume d’eàu égal d celui qui est forme par le mou-
vement du piston qu’il comprime. . ..
C e moteur différé des chutes d’eau, que l’on emploie ordinairement ,-en ce que, dans celles-ci,
l’eau se meut librement, et qu’il n’y en a qu’une partie d’employee pour faire mouvoir les
machines ; l’autre est perdue ; et dans les machines d colonne d’eau, ce liquide est enferme dans des
tuyaux, toute sa masse a g it , et l’effort qu’il produit, peut toujours être comparé a un poids
égal d celui d’une colonne d’eau, qui autoit pour base la surface du piston, et pour hauteur celle de
la colonne d’eau. ' . . r ,
On v o it, en examinant le dessin, que la machine est composée d un piston place dans un
tuyau : l’eau arrive d’une grande hauteur sous ce piston et le soulève. Parvenu a la hauteur a laquelle
il doit arriver, le robinet qui établit la communication entre la colonne deau et le
dessous du piston se ferme : un autre robinet, qui établit la communication entre 1 eau de dessous |
le piston et l’ait extérieur, s’ouvre ; alors cette eau, pressée par le piston, sort, et celui-ci descend.
Arrivé au fond du tuyau, le dernier robinet se ferme, le premier s ouvre, et 1 eau de la colonne
agit de nouveau sous le piston pour le soulever. . . . , t
Sur la partie supérieure du piston, est fixée une tringle de bois qui communique avec un balancier;
de l’autre côté du balancier, esc une seconde tringle de bois qui communique a un balan- ,
cier et à un corps de pompe. Le mouvement de va et vient du piston en communique un-semblable
à la tringle qui est fixéesurla partie supérieure : ce mouvement transmis au balancier, le
fait osciller, et cette oscillation procure un mouvement de va et vient a la seconde tringle; celle-ci