
4. Crochet de fer pour suspendre la porte à une chaîne passée sur un treuil, qui facilite son
transport.
5. Ouverture pratiquée dans la porte pour observer l’intérieur du fourneau ; cette ouverture
doit être fermée avec une brique ou avec une petite porte de fer.
Les portes placées aux extrémités des fourneaux doivent être retenues dans leurs feuillures
par des crampons de fe r , et elles doivent être bien lutées pour empêcher la chaleur de sortir.
Figuré 6. Briques servant à maintenir verticalement les pains de liquation.
Ces briques sont de deux sortes, douze de celles cotées b , et six de celles cotées a , pour
maintenir les quinze pains de liquation qui entrent dans une fournée.
Celles b se placent de manière que la partie cotée 1 , porte contre les briques de la voûte
du fourneau, et celle cotée 1 repose sur le pain de liquation qui est dans l’un des côtés. La
petite brique cotée a , se place de manière que ses extrémités, cotées 1 , portent sur deux pains,
et la partie 2 , qui ne doit avoir que trois pouces de longueur, descend entre ces pains et les
empêche de s’approcher.
P L A N C H E V I I .
FOURNEAU D’AFFINAGE OU DE COUPELLE, tome I er. , page 525.
Figure i tc. Plan du fourneau au rez-de-chaussée.
1. Massif de maçonnerie.
2. Grands canaux d’évaporation.
3. Murs du cendrier.
4. Cendrier.
Figure 1. Plan supérieur du fourneau.
1. Mur du pourtour.
2. Chauffe avec sa grille.
3. Passage de la flamme.
4. Porte de la chauffe.
5. Petits canaux pour l ’évaporation de l’humidité ; ils ne sont exprimés qu’en lignes
ponctuées.
6. Voie ou passage de la litharge.
7. Ouverture, nommée bouche à fe u , pour introduire le plomb dans le fourneau à mesure
que, la litharge s’écoule sur l’aire de la fonderie.
8. Ouverture de la tuyère pour placer les buses des machines sôuflantes.
Figure 3. Coupe du fourneau et de la chauffe.
1. Muraillement du fourneau et de la chauffe.
2. Grands canaux d’évaporation.
3. Pierres qui couvrent les grands canaux.
4. Petits canaux d’évaporation.
5. Pierres qui recouvrent les petits canaux.
6. Lits de scories.
7. Pavé en briques posées de champ.
"8. Bassin de la coupelle.
9. Trou de la tuyère.
10. Intérieur du fourneau.
1 1 . Intérieur de la chauffe.
x i . Passage de la flamme de la chauffe dans le fourneau.
13. Cendrier.
144 Chapeau de fer qui recouvre le fourneau.
i<. Trou ou bouche à feu.
Le chapeau de fer est luté intérieurement pour empêcher Toxidation du fer ; il est enlevé de
dessus le fourneau par le moyen d’une grue qui tourne sur un pivot.
P L A N C H E V I I I .
FOURNEAU DE REVERBERE A RAFFINER LE CUIVRE , EXECUTE A CHE§SY PRES
LYON , tome I er. , page 526.
Figure i rc. Plan inférieur du fourneau.]
A . Fondation de la maçonnerie; ^
B . Canaux pour empêcher l’humidité des fondations de monter dans le corps du fourneau :
on les a ponctués, parce qu’ils sont au-dessous du niveau du plan; ils communiquent en dehors
par l’ouverture ou l’espèce de soupirail X .
C . Cendrier.
D. Voûte par laquelle l’air arrive sous la chauffe ; elle est indiquée par des lignes ponctuées.
E . Escalier pour descendre au cendrier.
F. Mur de la fonderie.
G. Petites ventouses ou canaux pour l’humidité.
H . Scories qui remplissent le bassin autour des ventouses.
Figure 2. Plan supérieur.
A . Ouverture de la cheminée qui monte perpendiculairemenr.
B. Grille de la chauffe où l’on met le combustible; cette chauffe sè rétrécir avec un petit mur
de briques, lorsque l’on brûle du bois de corde.
C . Tuyau pour la direction du vent.
D . Souflets de bois.
E . Passage de la flamme.
F . Ouverture de sortie de la flamme pour enfiler la cheminée.
G. Passage des scories; ouverture par laquelle on décrasse le cuivre.
H . Petits murs en briques entre lesquelles on a laissé des passages pour les percées, et au-
devant desquelles on met une brique.
I. Bassin d’affinage.
K. Bassins de percée ou de réception.
L . . Canal de niveau qui communique aux deux bassins, pour faire passer dans l’un le cuivre
qui couleroit avec trop d’abondance dans l’autre ; sans cette précaution, le métal couleroit dans.
la fonderie , lorsque l’un des bassins seroit trop plein.
M. Bassin rempli de charbonnailles, et dont on ne se sert que lorsque la brasque du fourneau
vient à se soulever, et cela afin que le cuivre , qui n’auroit pu couler dans les bassins de réception
, puisse se rendre dans celui-ci.
Figure 3. Coupe du fourneau dans le sens de sa longueur.
A. Fondation.
B . Canaux pour la sortie de l’humidité.
C . Cendrier.
D . Voûte par laquelle l’air arrive sous la chauffe ; on la ferme avec une porte de fer lorsque
le vent est trop forr.
E . Escalier pour aller au cendrier.
F . Mur de la fonderie.
G. Petites ventouses ou canaux intérieurs.
H. Lit de scories.
I. Briques posées de champ sur les scories.
K. Petite couche d’argile au-dessus des briques.