
d. Pièces de bois verticales, emmanchées en queue d’aronde dans la solive c ; ces pièces servent
a lier les madriers horizontaux,
e. Supports ou pièces de bois inclinées qui soutiennent et lient les poteaux d aux solives c.
f . Madriers de chêne placés dans l’intérieur de l’auge ; ils sont en tout semblables aux madriers b
placés à l’extérieur,
g. Solive qui forme le fond de l’auge j elle a neuf pieds six pouces de long sur huit pouces
d ’épaisseur j elle repose entièrement sur les solives transversales c , placées sur le sol.
h. Colonnes verticales, emmanchées sur la solive du fond de l’auge j elles ferment les
extrémités de l’auge et séparent les parties qui appartiennent à chaque batterie : elles ont quatorze
pieds de hauteur, onze pouces de largeur et six pouces d’épaisseur.
i. Solives posées transversalement au-dessus de l’auge : elles ont neuf pieds six pouces de long
sur neuf pouces d’équarrisage ; elles sont entaillées, en dessous, de trois pouces de profondeur,
pour les lier avec l’auge \ elles ont également des entailles sur les côtés pour les lier aux colonnes.
k. Communication des solives i avec les colonnes h.
l. Liteaux, pièces de bois horizontales, fixées sur les colonnes A, par des entailles , à quatre pieds
au-dessus de l’auge : ces pièces sont fixées pour maintenir les tiges des pilons.
772. Traverses de six pieds de long, huit pouces de large et six pouces d’épaisseur, placées à treize
pouces au-dessus des liteaux.
/Z. Solives placées sur les traverses, pour servir d’échafaudage lorsque l ’on veut faire entrer ou
sortir les pilons placés et maintenus entre les liteaux.
o. Supports qui arrêtent les traverses m et solives n , et les fixent avec les solives i.
p. Liteaux supérieurs, placés à dix-huit pouces au-dessus des traverses 722; ils sont fixés sur les
colonnes et o n t, pour longueur, l’espace compris entre les colonnes : ils ont neufpouces de largeur
et trois pouces d’épaisseur.
q. Trous percées dans les liteaux / et p inférieur et supérieur : les premiers sont éloignés de trois
pouces et demi de la colonne, et les autres sont tellement placés, qu’ils laissent entr’eux une
largeur égale à l’épaisseur des tiges des pilons.
r. Petits liteaux transversaux qui séparent les tiges des pilons les unes des autres : ces liteaux,
de deux pieds de long, sont arrêtés entre les liteaux longitudinaux par des chevilles de bois.
s. Bloc de bois placé du côté de l’arbre et fixé sur les colonnes et les solives i. Il a douze pouces
de hauteur^ son épaisseur par le bas est de trois pieds et demi, et par le haut de six pouces. Son objet
est d’empêcher l’eau de rejaillir hors de l’auge, avec le sable pilé : du côté de l ’arbre, il est plus
étroit par le haut, pour ne pas gêner le mouvement des cammes.
t. Canal qui amène dans l’auge l’eau nécessaire au pilage et au bocardage des minerais.
u. Manches des pilons, grandes pièces de bois maintenues dans une position verticale par les
liteaux entre lesquels elles sont mues.
w. Epaules, petites pièces de bois qui ont des têtes avec lesquelles on remplit le vide existant
entre les manches des pilons et les liteaux.
x. Masses de fer enchâssées sur les manches des pilons : elles ont une figure cylindrique, une
queue carrée, unie ou rainée, afin de les faire tenir dans les mortaises faites dans le bas du
manche du pilon y cette masse doit peser soixante-dix livres environ, et le pilon entier cent
quatre-vingt. ^
y . Bras ou mentonnets> pièces de bois horizontales, emmanchées dans les tiges des pilons t
ces mentonnets, soulevés par les cammes , entraînent les pilons auxquels ils sont fixés et les font
soulever \ au moment où la camme échappe de dessous le mentonnet, le pilon tombe et écrase le
minerai.
£. Cheville de bois placée dans la partie du mentonnet qui a traversé la mortaise du pilon.
On place dans la mortaise, au-dessus du mentonnet, un coin qui le fixe.
a a. Roue hydraulique. Ces roues peuvent être à chute supérieure ou à chute inférieure : celle-ci
est à chute supérieure.
bb. Arbre fixé dans la roue g H l * EfaflKflll RS bom le plus mince, dé vmge. On les fair ordinairement en chêne , en
hêtre ou en sapin : des cercles de fer de large, et six dëpaisseur.
u U m m eY d e f a . d e%"nzeP pouces de long , ne J de large .et un quart de pouce «Té- mm Wrm l i s c r n s V a n 0S" ec que, pendànl qB'un pilon tombe. 1«.d é * qoi r . v o ^ n t , « » .n t
Tourillons, morceaux de ^et ^YYcremées c ^ Y a îY m Y Y fo l i feh^Ydha’u ^ murili
B i æ S Q différens pour diminuer le frottement J et g fait tomber de
^squels passe l'eau mêlée
^ l e p » » i « r t o i n d ™ l e q a d ^ m « i g ^ « » « « « .
M Bassin de gros sable. Celui-ci reçoit les eaux et les sables des bassins i f .
h h. Bassin de sable fin. Il reçoit les eaux et les sables du g g g g B i . .
i i. Bassin de grosse bourbe. g reçoit les eaux et les sables du bassin h h.
* k. Bassin de bourbe fine. I l reçoit les eaux et la bourbe du bassin r r.
11. Bassin des dernières bourbes. Il reçoit les eauxrttla bourbe.d“ b^ ‘ n |g| , ,s el,es dé.
D e c e s canaux ou bassins, les eaux sont dirigées dans de grands bassins, dans lesquels elles de
posant des bourbes fines, qui contiennent encore.du minerai extrêmement fin. Ces bassins com-
01 Les bassins » 1 1 « K sont doubles L afin que les eaux continuent à « couler peu-
L e s bassins ou can gg> a y e£ Us bourbes s y som déposées. dZT. & qai ™ dé £ » » à quinze pouces de hauteur pour régler la pente des
H l de bois pleine de minerai, placée devant le pilon du milieu,.auquel on
donné le nom de de'grossisseur. Cette caisse, placée sur un axe, a un mouvement d oscillation qui
lui donne la facilité de fournir le minerai I l’auge suivant ses besoins.
p p. Poteaux qui supportent l’axe d’oscillation de la caisse ou tremie.
n a Poteau sur lecrael repose l’extrémité de la trémie. .
Vr‘ Valet du rotdeau, perche inclinée qui pose, par le bas, sur le devant de la trémie, et qui
est placée par le haut, au-dessous d’un mentonnet fixé dans le pilon du milieu. Lorsque 1 auge
remplie dé minerai, lé pilon ne s’enfonce pas et le mentonnet ne rencontre pas le valet du rouleau
mais dès que l’épaisseur du minerai diminue, le mentonnet descend davantage, enfin, i l .
peuté atteindre le valefdu rouleau | alors il le frappe, et le choc communiquant a la tremie lu.
donne une secousse qui fait descendre du minerai dans 1 auge.
s s. Mentonnet placé au-dessus du valet du rouleau pour le frapper lorsque le pilon du milieu
" f i ^ r ^ o r m T t T r o i r adaptée à chaque trou de dégorgement pour graduer la grosseur du
!al>à?'petite planche à deux rainures, longue de quelques pouces, clouée sur 1 auge.
b. Planches enchâssées dans les rainures.
c. Sol de l’auge. , .
d Bloc qui ouvre ou ferme l’ouverture en se haussant ou se baissant. , ,,
e. Ouverture par laquelle feau et la farine montent, derrière le b lo c , jusqu au dégorgement.