
Figure 16. Coupe du fourneau de réverbère à double sole,
A . Muraillement du fourneau»
B . Voûte.
C . Cendrier,
D . Foyer,
E . Grille.
F . Ouverture par laquelle la flamme entre dans le fourneau.
G . Massif qui supporte les soles.
H . Première- sole sur laquelle on commence à griller le minerai cru.
I . Seconde sole sur laquelle on achève le grillage commencé sur la première sole.
K . Porte par laquelle on étend et remue le minerai sur la première sole.
L . Manteau de cheminée pour recueillir et faciliter la vaporisation de la fumée qui sort par
l ’ouverture K .
M . Cheminée correspondante à l’ouverture K.
N . Ouverture pratiquée dans la voûte pour servir de passage à la flamme èt à toutes les substances
qui se vaporisent.
O. Compartiment d’une cheminée horizontale, placée au-dessus du fourneau , pour faire
déposer les substances vaporisables, dans le mouvement sinueux qu’elles sont obligées de faire.
P. Petits murs en briques qui divisent la cheminée horizontale.
Q. Ouverture de la cheminée verticale par laquelle sortent toutes les substances qui n’ont pas
été déposées.
R . Cheminée verticale.
S. Trémie, ouverture par laquelle on jette le minerai cru, sur la première sole du fourneau.
T . Couvercle de la trémie.
U. Canaux pour faciliter l’évaporation de l’humidité du fourneau.
P L A N C H E X I I .
FOURNEAU EMPLOYÉ A MARIENBERG POUR FONDRE L’ÉTAIN, tome IV , page 265.
Figure i re. Plan du fourneau à la hauteur de la tuyère.
1. Massif de maçonnerie ou muraillement du fourneau,
z. Doublure ou paroi du fourneau.
3. Tuyère : elle est ici taillée dans une pierre.
4. Intérieur du fourneau. %
5. Bassin de l’avant-foyer, dans lequel les matières coulent à mesure qu’elles sont fondues.
6. Bassin de réception ou de percée,- où l’on fait couler l’étain lorsque le premier en est
rempli.
7. Mur dont la hauteur excède de six pouces la partie supérieure du bassin.
8. Mur placé de champ; il sert à retenir un lit de terre en talus, placé entre le fourneau
et lui. ^ , ' ' '
9. Auge ou caisse en bois servant à déposer le minerai, d’ou on le prend ensuite avec une
pelle , pour le mettre dans le fourneau.
10. Souflets de cuir simples, qui ont dix pieds de longueur.
' Figure 1. Coupe verticale du fourneau, sur la ligne A B.
1. Maçonnerie ou muraillement du fourneau,
z. Intérieur du fourneau.
3. Parois ou petits murs de quatre pouces d’épaisseur, servant de chemise, tant sur le devant
que sur le derrière, du côté de la tuyère : ces murs sont fréquemment démolis et reconstruits.
4; Tuyère.
. 5. Sol du fourneau : il est d’une seule pièce de grès ou de granit.
6. (Eil par où s’écoule l ’étain à mesure qu’il se fond.
7. Bassin de lavant-foyer.
8. Bassin de réception.
. o. Souflet. ; . . , .
10. Cheminée faite en bois, garnie de lattes et d’argile ; elle a vingt pieds de haut : 1 ouverture
qui la termine , a vingt pouces. Cette cheminée est faite , non-seulement pour le passage de
la fumée, mais encore pour retenir le minerai, en poussière, qui est enlevé par le vent des souflets.
Ce minerai, en retombant, se dépose sur les gros murs.
Figure 3. Coupe du fourneau sur la ligne C D du plan.
1. Maçonnerie ou muraillement du fourneau,
z. Doublure ou parois du fourneau.
3. Intérieur du fourneau.
4. Ouverture de la tuyère.
5. Pierre du sol.
6. Escalier pour monter à la partie supérieure du fourneau et le charger.
7. Auge pour mettre le minerai.
8. Planche qui conduit , dans l’auge, le minerai qui se répand en le chargeant.
9. Cheminée.
I o. Gueulard, ouverture par laquelle on charge le fourneau.
, Figure 4. Elévation du fourneau vue par-devant.
1. Muraillement.
z. Mur qui supporte l’auge servant à mettre le minerai, d’où l’ouvrier charge le fourneau'
avec une pelle dont le manche est fort long. _ , . .
* 3. Mur sur lequel on met du poussier de charbon, d’où on le fait tomber, sur l’étain en fusion,
dans le bassin de l’avant-foyer.
4. Premier bassin de l’avant-foyer.
5 . Second bassin pour la percée. .
6. Pierre qui retient le lit de terre en talus, sur lequel coulent les scories du bassin supérieur.
7. Doublure ou parois du fourneau.
8. Chemise. ,
9. Auge à mettre lè minerai..
% ^ ioV'Chemihée. • '
II n’y a, à ce fourneau, ni-canaux, ni soupiraux pour 1 évaporation de 1 humidité.
P L A N C H E X I I I .
HAUT FOURNEAU A QUATRE SOUFLETS ET AFFINERIE DE LA CAR1NTHIE ,
à la suite de l’article FOURNEAU, tome I V , page 409.
On a v u , au commencement de la description de la planche précédente , que les minerais de
fer, riches, étoient traités dans des fourneaux de forge, et donnoientdu fer en une seule operation,
tandis que les minerais de fer, pauvres, étoient traités d abord au haut fourneau pour en obtenir de
la fonte, et que cette fonte étoit ensuite affinée dans des Fourneaux de forge.
Les*hauts fourneaux, dans lesquels on traite le minerai de fer , présentent de grandes variations ;
il en est de dix pieds de hauteur, la Stukojfen , et d’autres, de soixante pieds de hauteur , dans la
province de Glamorganshire en Angleterre on traite, dans ce d e rn ie r le minerai de fer avec de
la houille»