
le retrait qu’il éprouve est à peu près proportionnel à l’élévation de température, il s’ensuit qu’en
l ’estimant au moyen de la graduation des règles E E ’ F F 1, on peut assez bien estimer la chaleur
produite dans une opération. La pâte du cylindre est formée de deux parties d’une argile
blanche, qui contient deux de silice et trois d’alumine, et d’une partie d’alumine pure obtenue
de la précipitation de l’alun par la potasse du commerce; on mêle les deux matières ensemble,
on les malaxe avec les deux cinquièmes de leur poids d’eau ; quand elles sont réduites en pâte,
on fait passer celle-ci dans des trous ronds, pratiqués au fond d’un cylindre de fer ; on obtient
de longues baguettes , qu’on divise en plusieurs pièces; on fait sécher ces pièces à cent degrés,
ensuite on les aplatit légèrement d’un côté et on les ajuste de manière que leur extrémité supérieure
corresponde au zéro de l ’échelle. Quand on veut faire usage de ces pièces pour connoître
la température d’un fourneau, on en met une dans un petit creuset très-réfractaire , et on
place celui-ci dans le fourneau; quand on juge que la pièce y a séjourné assez long-tems, on retire
le creuset du feu, on le laisse refroidir, ensuite on fait avancer la pièce d’argile dans l’une des
rainures, et on voit à quel degré correspond son.extrémité supérieure.
Pour estimer le degré où un métal se fond, on met la pièce pyrométrique dans le creuset
qui contient ce métal, et dès que celui-ci est fondu, on le retire du feu et on.estime le retrait
de la pièce. Le zéro du pyromètre correspond au 598° du thermomètre centigr., et chacun
de ses degrés égale 7a 0 de' ce dernier.
P L A N C H E X I I .
Figure 8. Calorimètre vu en perspective.,
Fig. 5j. Coupe horizontale du calorimètre.
Fig. 10. Coupe verticale du calorimètre.
Fig. 11 . L M . Grillage où l’on renferme les corps dont on veut déterminer le calorique
spécifique, H G son couvercle.
Fig. 1 1 . Grille du calorimètre.
Fig. 13 . Tamis de soie du calorimètre.
Fig. 14. Couvercle qui doit fermer toutes les capacités.
Fig. 15. Seau de tôle destiné â recevoir les corps sur lesquels on veut opérer. Il est garni
d’ün couvercle percé dans son milieu et fermé par un bouchon de liège , traversé par le tube d’un
petit thermomètre.
Fig. 16. Mat ras de verre dont le bouchon est également traversé par le tube d’un petit thermomètre,
dont 1 st boule et une. partie du tube plongent dans la liqueur t il faut se servir de
semblables matras toutes les fois qu’on opère sur les acides, et en général sur les substances qui
peuvent avoir quelqu’action sur les métaux.
Fig. 17. C ’est un petit cylindre creux que l’on place au fond de la capacité intérieure pour
soutenir le matras.
Nota. Nous avons rapporté exactement la description des trois dernières figures, parce que*
dans le texte, tome I I , page 697, deuxième colonne, §. 5 , il y a plusieurs omissions.,
E R R A T A pour le tome IL , page 696 , deuxième colonne*
Ligne 36 , au Lieu defigure 9 , lisez : figure 10.
Ligne 38 , au lieu de figure i 5 b is , lisez fig u r e 8v
Ligne 49.5 au lieu defigure 11 y lisez : Jigure 14-
Ligne 57 , au lieu de figure 10 , lisez : Jigure 14*
Page 697, première colonne*
Ligne 6 , au lieu défiguré 15 bis , lisez '.figure 8-.
Ligne 29, au lieu defigure 1.6 , lisez :Jigure 17-..
Page 699 première colonne*
Ligne 24, au lieu de Jigure 14 bis, lï^ez '.figure 16.
CINQUIEME CLASSE.
INSTRUMENS POUR ÉCARTER LES MOLÉCULES DES CORPS, ET LES RÉUNIR
SANS LES DÉCOMPOSER.
P L A N C H E T R E I Z I È M E .
Figure i rc. Carrelet de bois portant un filtre de laine : ce filtre a une forme conique; il
est attaché, dans sa partie supérieure, au carrelet de bois. Cette espèce de filtre porte le nom
de chausse ,. à cause de sa forme : elle est employée en pharmacie pour filtrer les sucs des
plantes qui ont été clarifiés. A est une terrine que l’on met sous le filtre pour recueillir la liqueur
filtrée.
Fig. 1. Chausse isolée : elle est plus conique que celle de la figure i rc.
Fig. 3. A B C D est un carré de bois garni de plusieurs pointes de fer sur une de ses
surfaces : il est employé pour soutenir le filtre de la figure 4.
Fig. 4. A B C D est 1 e carré de bois représenté figure 3 ; il est placé sur deux petits tréteaux.
On a mis dessus une toile grossière ; on l’a tendue médiocrement, en l’accrochant aux pointes
de fer du carré. Sur cette toile on a mis une ou deux feuilles de papier gris non collé.
F est le vase destiné à recueillir les liquides filtrés.
Fig. 5. Entonnoir de verre.
Fig. 6. Filtre de papier.
Fig. 7. Entonnoir garni de son filtre et de petites tiges de verre qui sont courbées par l’etftrémité
qui déborde l’entonnoir. Ces tiges se placent entre les parois de l’entonnoir et les plis du
filtre ; elles sont destinées à soutenir ce dernier et à empêcher que la pression de la liqueur qu’on
y verse, ne tienne le papier immédiatement appliqué- contre le verre : cette précaution n’est
nécessaire que quand les filtres tiennent plus d’un litre, et surtout quand la liqueur est un peu
visqueuse..
Fig. 8. Tiges de verre dont il est parlé dans l’explication de la figure 7 , isolées.
Fig. 9. A B C D . Planche percée, dont les trous peuvent recevoir des entonnoirs garnis de filtres.
Fig. 10. A B C D E . Verre conique à patte, dans lequel on laisse reposer les liqueurs qui
contiennent des matières en suspension qu’on ne veut pas jeter sur un filtre.
Fig. 11 . Double siphon employé pour la décantation. ( Voye^ le tome V I , article SlPHON
DOUBLE. )
Fig. i i . A B C D . Baquet ou cuvier de bois soutenu sur trois pieds. Il porte, près de sort
fend , un trou D garni d’une champelure de bois E , ou d’un robinet de métal. Il est employé
pour la lessivation. Lorsqu’on veut en faire usage, on met dans le fond une légère couche
de paille , ensuite la matière qu’on veut lessiver ; on la recouvre quelquefois d’une toile ; enfin,
on verse de l’eau dans le baquet, on l’y laisse séjourner plus ou moins de tems, suivant que
la matière a lessiver est plus ou moins soluble, puis on fait écouler le liquide en ouvrant le robinet
; on répète 1 opération autant de fois que cela est nécessaire pour épuiser la matière de-
tout ce quelle contient de soluble.
Fig. 13. Bassine de métal à deux anses.
Fig. 14. Matras de verre.
Fig. 15; Poêlon de cuivre à deux becs.
Fig. 16 et 17. Fioles de verre'.
Fig. 18 et 19. Jattes de porcelaine*