
Figure Porte a oeil couvert, pour graduer là grosseur du sable.
a. Pièce de bois de la largeur de l’auge, attachée avec des crampons à la colonne du bocard.
Cette pièce est creusée j elle a deux ouvertures, l’une supérieure, l’autre inférieure,.
b. Colonne du bocard.
?• Ouverture supérieure du creusement de la pièce de bois a.
d. Ouverture inférieure.
Trou de l auge, par lequel 1 eau et la farine entrent pour passer par le canal c d.
P L A N C H E X V I I I .
DIVERSES TABLES A LAVER, à la suite du mot LAVAGE, tome I V , page 619,
A mesure que le sable et le minerai se déposent dans les diffère ns bassins, on les enlève
pour faire la séparation des substances mélangées.
Ces sables sont portés sur des tables qu’un courant d’eau arrose continuellement. Lorsque les
grains sont d egale pesanteur et quils ont des volumes inégaux , le cours d’eau, ayant plus, de
prise sur les grains les plus gros, les entraîne de préférence } lorsque.les grains ont même volume
et diffèrent seulement par leur pesanteur, le cours d’eau entraîne les plus légers.
Oes femmes ou des enfans sont occupés à faire remonter les matières pulvérisées vers le haut de
la table, afin de les exposer constamment a 1 action du courant d’eau, lui faire entraîner les substances
qui sont spécifiquement plus légères, et conserver celles qui sont plus pesantes.
C est, comme 1 on voit, par la différente densité des substances, qu’on en fait la séparation sur
les tables a laver } et comme cette différence est extrêmement variable, qu’il est des minerais dans
lesquels les densités des substances mélangées diffèrent considérablement, et d’autres dans lesquelles
elles diffèrent tres-peu, 011 donne aux tables à laver des inclinaisons qui varient comme
ces différences.
Lorsque les. substances que l’on veut séparer par le lavage n’ont qu’une très-petite différence de
densite, on fait usage, alors, d une table peu inclinée, à laquelle on donne le nom de table,a secousse
, parce que 1 on n obtient cette séparation que par les secousses continuelles qu’elle reçoit.
I l est facile de voir, d après 1 ordre de déposition des matières dans les différens bassins du
labyrinthe, que ies substances que Ton en retire, doivent avoir des grosseurs différentes \ aussi
existe-t-il, dans chaque laverie, des tables appropriées à la différence des sables et des bourbiers
qui se déposent. Ces tables sont ordinairement au nombre de quatre: i° . table de dégrossissage
y 2. . table du sable iin j 30. table de la grossé bourbe } 40. jable pour la bourbe fine. Les
diffèrens minerais obtenus sur ces tables se distinguent en schlich ou minerai des sables, et en
schlämm ou minerai des bourbes : le schlich et le schlämm se soudivisent en gros, moyen et fin.
Figure A . Plan d’une laverie.
ç.-Bassins qui communiquent aux bocards et dans lesquels se déposent les sables et lès bourbes.
g. Bassin ou fossé de deux pieds de profondeur, qui va en montant vers A. Ce bassin reçoit le
sable le plus gros.
h. Bassin plus grand, mais de même profondeur, qui reçoit un sable plus fin.
i . i , i. Bassins qui n’ont que vingt pouces de profondeur, et dans lesquels se dépose du sable
plus fin encore.
k j k y A. Bassins moins profonds pour recevoir la bourbe.
/. Bassin plus large, mais aussi profond que les précédens : il reçoit une bourbe plus fine.
m. Bourbier placé dans l’intérieur de la lav'érie.
n. Bourbier placé à l’extérieur.
o. Places sur lesquelles on met les brouailles , c’est-à-dire, les sables et bourbes que l’on retire
des bassins.
D . Tables à laver.
p. Canal qui amène sur les tables l’eau nécessaire au lavage.
а. Table double. , , , , , ’•
r. Canal par lequel s’écoule l’eau qui a passé sur les tables, et qui a déposé, dans les.caisses s , t,
une partie des matières quelle avoit entraînées. . I .
a Caisses placées à l’extrémité des tables, ou se déposent les matières les. plus pauvres.
t. Caisses dans lesquelles on fait tomber le minerai lavé et séparé des matières étrangères. _
b’. Auges supérieures, dans lesquelles on lave les toiles, -couvertes:de minerai, dont on a tant
usage dans le-lavage aux toiles. Ces auges, qui ont trois pieds de hauteur, et qui sont plus
étroites dans le bas que dans le haut, ne sont employées que dans les laveries ou Ion est dans
l’usage de couvrir les tables de toiles, pour retenir les parties les plus fines des farines minérales
que l’on soumet au lavage.
■ y. Table simple. .
x . Table à tombeau ou caisse allemande pour retirer le minerai du fin s gros sable.
y. " Séparation entre les tables , dans lesquelles se placent les laveuses
■ £. Auge inférieure pour laver les toiles qui se posent sur la partie inférieure des caisses.
Figure B. Plan d’une table à tombeau ou à dégrossir. ’ .
Figure C. Coupe dans le sens de la longueur d’une table à tombeau ou a dégrossir.
Figure D . Vue perspective de la table à tombeau, à dégrossir ou a caisse.
i . Tête d e l a t a b l e su r l a q u e l l e o n p l a c e l e m i n e r a i m é l a n g é .
z. Première division de la caisse sur laquelle on accumule le minerai lavé. I
I . Deuxième division de la caisse sut laquelle les substances légères s’écoulent, et d ou on tes-
ramène continuellement vers le haut pour les exposer a 1 action de 1 eau. ^
4. Écluse pour retenir les matières. C ’est une planche qui coule dans une rainure, ahn que 1 on
puisse la hausser ou l’abaisser. : .
r. Canal dans lequel les eaux et les substances séparées du minerai s écoulent.
б. Grand râble avec lequel on remue , déplace et reporte le sable vers le haut de la caisse.
7.' Petit râble employé pour remuer le sable plus exactement et avec plus de précaution. >-
Ces tables peuvent avoir quatorze â quinze pieds de longueur en tout ; elles ont douze x
dix-huit pouces de profondeur ; leur inclinaison est de quinze à vingt degrés.
Figure E . Plan d’une table à laver.
Figure F. Coupe d’une table à laver, prise dans le sens de sa longueur.
Figure G. Vue perspective d’une cable â laver. , . .
5. Bandes ou tringle de bois, placées,le long de la table pour retenir les eaux qui coulent sur
sa surface : elles ont quatre à cinq pouces d’épaisseur., et elles doivent déborder d autant.
9. Bandes de tête de la table, dans le sens de la longueur.
1 o. Bandes de tête de la table, dans le sens de la largeur.
I I . Premier espace de la tête : c’est dans cet espace triangulaire que les eaux arrivent.
1 3 . C a n a l o u tu y a u p a r l e q u e l le s e a u x a r r i v e n t d a n s l ’ e s p a c e 1 1 .
14'. Second espace de la tête, sur laquelle l'eau s’étend pour ^ tomber en nappe sur les espace*-.
1 1 et 1 f i , et s’écouler sur le fond w : cet espace est encore élevé au-dessus de la table.
15. Troisième espace de la tête , qui se termine à l’extrémité de£ bandes 9 , qui est encore un 1,
peu élevé au-dessus de la table. C ’est sur cet espace que l’on place les sables, les bourbes et les
brouailles. ' , .
1 fi. Quatrième bande qui sépare la tête du soi de la table ; cette bande est mobile dans les
tables à toile ; 011 la lève pour la placer par-dessous.
x 7. Tringles placées à l’extrémité de la table pour déterminer le minerai à se réunir, a se ras-,
sembler , après sa séparation des matières étrangères.
18. Vide triangulaire que l’on remplit de mousse ou de gazon.
19. Goupillon avec lequel on manoeuvre et ramène les brouailles au haut de la caisse.