(huis le plan du uiéridieii magnéti(pie cpie dans un
plan perpendiculaire à celui-ci.
Nous donnerons d’abord les observations relatives
à la recbercbe de l’intensité de la force magnétique
au moyen de l’aiguille borizonlale : on sait <pi en
représentant par G , I et N, l’intensité d e là force
magnétique, l’inclinaison et le nombre d’oscillations
infmiment petites faites par l’aiguille horizontale
dans nu temps donné, et par G', I' et N', 1 intensité
de la force magnétique, l’inclinaisou et le nombre
d’oscillations infiniment petites faites par la meme
aiguille dans le même temps, mais dans un lien
différent ou dans des circonstances différentes, on
aura la formule
G iN= cos 1'
N'^cos 1
à l’aide de laquelle on peut calculer les rapports des
intensités de la force magnétique en deux lieux
différents ou dans des circonstances différentes.
L’appareil qui avait été mis à notre disposition
pour observer les oscillations de l’aiguille horizontale
est celui qui a été imaginé par Coulomb, et qui
est décrit dans le Précis élémentaire de Physique de
M. Biot ( i) ; seulement l’aiguille était suspendue à
un simple fil de coton sans torsion, et on l’écartait
de sa position d’équilibre, dans le méridien magnétique,
au moyen d’une disposition particulière due
à M. le capitaine Duperrey , et dont la description
( i ) é d itio n , tome I I , page 2 7 .
est donnée dans le Traité de F Électricité et du Magnétisme
de M. Becquerel, tome VII, page 338 (2).
L’unique aiguille que nous avons employée nous
avait été confiée par ce savant officier, qui depuis
quelques années l’avait fait servir à plusieurs
recherches du plus haut intérêt : elle était de forme
cylindrique, terminée à chacune de ses extrémités par
un cône, et pesait ao gi'ammes 582 milligrammes
avec son collet en enivre, et 19 grammes 828 milligrammes
sans son collet; elle avait les dimensions
suivantes ;
Longueur totale.................... y8
Axe des cônes......................... 6
Circonférence......................... 2i,7-
Pour observer le nombre d’oscillations faites jiar
l’aiguille dans un temps donné, on l’écartait d’un
certain nombre de degrés de sa position d’équilibre,
et l’on comptait, sur une montre à secondes bien
réglée, le temps qui lui était nécessaire pour faire
10 ou 5o oscillations; la série était prolongée jusqu’à
ce qu’on eut obtenu la durée de 200, 4oo et
même i 5oo oscillations, on en déduisait alors, par
une simple proportion , le nombre d’oscillations faites
en I o minutes de temps moyen.
Mais pour avoir des résultats exacts, il est essentiel
de ne comparer entre elles que des oscillations
(2) Ce( appareil tro p léger et dil'iicile à c a le r, a élé depuis u o lre d é p a ri
perfectionné p ar M. G am b ey , e t il offre p o u r la préci.sion des observations
toutes les garanties q u ’on peu t a tte n d re de cet lialiile artiste. Il est d é c rit et
figuré dans le Tra ité de. f Électricité et du M agnétisme, de M. Becquerel.
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