vent la suite do nos inesuies cliionoinelt iques, el d ’en
('onnci' line chaîne continue entre les points que nous
venous de nomniei-.
Dans chacune de ces cha îne s , c ’est de l’extrémité
la plus rapprochée que nous faisons dépendre nos
stations intermédiaires ; a in s i , les stations depuis
Toulon ju sq u ’à la côte orientale d’Américpie dépendent
de lo id o n ; celles de la côte occidentale d’Amérique,
au Sud et a u X o id de Callao, dépendent de la
longitude assignée à Callao par M. de Humholdt , el
les stations aux îles Sandwich, situées à égale distance
des deux extrémités d e l à cha în e , Manille el
C a l lao , dépendent à la fois de ces deux positions,
c ’est-à-dire que leur longitude résulte de la moyenne
des mesures chronométriques comptées de ces deux
points de départ.
Quant à celles situées entre Manille et Bourhon ,
elles sont toutes mesurées depuis Manille; les long i tudes
intermédiaires résultant de nos mesures ont
été assez près de celles qui sont le mieux déterminées
pour nous permettre de conserver à Bourhon la longitude
donnée par les montres.
Dans ce cadre immense, nous n’avons pu fixer
qn’un petit nombre de stations, souvent très-éloi-
gnées les unes des autres. Il eût donc été important
de faire concourir, avec les mesures chrono métriques,
des observations indépendantes. Les distances
lunaires nous offraient un moyen employé
avec succès par quelques-uns de nos devanciers ;
mais nous avons re connu, dès nos premiers essais,
((ue les trois cercles de l’expédition étaient impro})ies
à cette espèce d’observation : il arrivait en effet qu’en
renversant l’instrument , le poids des verres et de
leur monture faisait fléchir l’alidade, en sorte que le
jiarallélisme des miroirs était détruit. Nous n’hésitons
pas à dire que nous préférons le sextant poulies
observations de distances lunaires.
D’un autre côté, comment aurions-nous pu , seul
observateur pendant la courte durée de relâches laborieuses,
amasser assez de matériaux, accumuler
par centaines, distances orientales et distances oc c i dentales,
pour offrir un faisceau comparable à celui
des observations de ¿a Thétis?
Puisque la réunion d’une si grande masse de données
est une condition indispensable, ne peut-on
pas tirer de là un aigument contre la méthode des
distances?
Ce n’est pas à nous qu’ il appartient d é ju g e r la méthode
des culminations lunaires de M. Bai ly; nous
dirons seulement cju’elle a été employée avec succès
par le capitaine Beechey dans la campagne du Blossom
, et plus récemment par le même capitaine aux
côtes occidentales d’Amérique. Si les culminations
sont presque aussi fréquentes que les distances, si
l’observation est facile, si le calcul est facile, pourquoi
n’en ferait-on pas usage concuremment avec les
distances et les mesures chronométriques?
Nous n’avons pas eu à nous occuper sérieusement
des observations des satellites de Jupiter; on sait qu’elles
n e comp o r tentp a sun eg rand ep ré c is ion .Quan t aux