les différences (¡ui existent entre ces deux valeurs de I)
sont tout à (ail comprises dans les limites des erreurs
d ’observation , si l’on fait attention au petit nombre
d’observations tpii ont servi de données au calcul ,
et au peu de différence des températures auxquelles
elles ont élé faites ; enfin , à l ’incertitude où fon était,
si l’on devait teidr compte de la tempéialure extér
ieure, ou de celle de l’aiginlle. On n’a pas eu ces
deux températures pour toutes les observat ions;
on a donc tenu compte de celle qui a été observée,
et de la moyenne des températures inlérieuie et extérieure,
quand on a eu les d e u x , ce qui est le cas
le plus général. Du reste ces valems calculées de
D ne sont q u ’approximatives , attendu que dans le
calcul on n’a pu tenir compte de la température; mais
à l’aide de ces valeurs, on peut i-amener les nombres
d’oscillations infiniment petites faites dans
cbaqiie station en lo minutes de temps moyen, à la
température de i2° ,5, qui est celle des observations
de Paris, au départ. Ces diverses valeurs de D, qui du
reste diffèrent très-peu des valeurs primitives, deviennent
alors :
M o n te v id e o ...............................
V a lp a ra is o ...............................-
Calcul.
. . o , i 3 8 ..............
Observation.
........... 0 , 1 2 7
................ 0 . 1 2 ^
C a lla o ............................................
M a c a o ..........................................
T o u r a n n e ....................................
D iam o n d ’s -H a r b o u r ...........
P o n d i c l i é r y ............................... . . o , i 6 3 ................. . . . . 0,14-2
S a in t -D e n is d e B o u rb o n . . . . 0 ,1 0 2 . . . . . . .
C’ est à Touranne el à Poulo-Penang qu’on remarque
les plus grandes différences entre les valeurs de
D calculées et celles qui sont le résultat de l’observation.
A Touranne cette différence est de 0,069 d’oscillation
pour 1“ de température.
Les limites ibermométriques entre lesquelles les
observations ont été faites diffèrent de 4°,5 : le produit
de ce nombre par 0,069, 0,1765 est donc la
fraction d’oscillation à laquelle correspond la différence
des deux valeurs de D. O r , a T o u ian n e ,
l’aiguille fait 166 oscillations en 10 minutes ou 600
secondes; la durée d’une oscillation est donc de 3™,6;
et 0,175 5 d’oscillation durent o'",6 :
Il aurait donc suffi, dans l’observa l ion, d’une erreur
de o'",6 sur les 10 minutes que durent 166 oscillations,
pour produire la différence qu’on remarque
entre les deux valeurs de D ; mais il faudrait admettre
q u ’ il n’y avait pas d’autres causes d’erreur, ce qui
n’e stpas, évidemment. On voit don cq u e la différence
0,069 peut très-bien être attribuée aux erreurs d o b servation.
La différence de 0,029 à Poulo-Penang conduit
aux mêmes raisonnements.
Ce qu’il faut conclure de là , c’est qu’on peut , en
quelque sorte sans er reur , admettre que la quantité
dont décroît le nombre d’oscillations infiniment petites
de l’aiguille hor izontale, quand la température
s’élève d’un degré , est proportionnelle à la composante
borizontale de la force magnétique.
INoiis sommes partis de ce principe pour ramener