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438 VO Y A G E
nuerons à employer les marches calculées à Boui-
bon, avec l ’état des montres sur le lemps moyen de
notre station devant James’ Town.
I.e 5 septembre, à o'‘, temps m o y en , avance des
montres sur le lemps moyeu de la station devanl
James’ Town :
n “ ( 3 i 2 2 ) , (io 3 ), (ga).
(C'a/,™ 3 a ’, 645, i i " i 7™ i 7®,378, i i " S S '^ a i^S o ? .
EN V U E D E l ’ a s c e n s i o n .
Le II septembre au mal in, étant en vue de l ’Ascension,
dont on relevait la pointe Esl au S. 18“ O.,
nous avons fait une observation pour rectifier la
marcbe des montres. D’après le plan levé dans l’expédition
de la Coquille, la pointe Est de l’Ascension
que nous relevions au Sud du monde, est par
jh Qm 3 , s Oues t , en attribuant à la montagne de la
Croix la longitude du capitaine Sabine, i ’' 6'" 55®.
Si nous calculons la longitude de la pointe Esl de
l’Ascension avec les marcbes diurnes de Bourbon et
l’état des montres sur le temps moyen de Sainte-IJélène,
nous obtenons
p a r les n"* (3122),
I** G"" i 8 % a ,
( i o 3),
1® 6™ 2 842,
(9 b -
a 6 % 7 3 .
Cette même long i lude , calculée avec les marcbes
corrigées devant Sainte-llélène, est
p a r les n ”* (3 122) ,
I® 6™ 1 7 4 1 ,
( . 03) ,
i®6 '" 3 i4 o,
(9 b -
1" 6™ 3 542.
Sans accorder à nos observations plus de confiance
([u’elles n’en méritent (le relèvement a été pris à
29 milles de distance ; une erreur d’un degré dans
le relèvement donnerait à celte distance près de 4® de
temps sur la longi tude; l’exactitude du résultat, indépendamment
des autres causes d’erreur, ne peut
donc dépasser cetle l imi te ) , nous devons remarquei-
que le n“ ( io3) mesure exactement la distance entre
les deux stations. De Bourbon à Sainte-Hélène, celte
montre paraît avoir gardé une marche régulière, et
son résultat, daus la mesure de cette base, est en
erreur de 10® seulement. Depuis, les comparaisons
diurnes n’accusent pas d’irrégularité sensible dans
son mouvement , et la marche que nous lui a ttribuons
à Sainte-Hélène semble confirmée par le résultat que
nous venons de présenter. En conséquence, nous
adoptons la marcbe diurne du n° ( i o 3) corrigée à
Sainte-Hélène,-f 3®,lOT, et nous en déduisonsles marcbes
des n”’ (3i22) et (93), au moyen des comparaisons.
Eu égard à l’incertitude des observations, nous
pensons q u ’il est plus sûr d’opérer ainsi, que de corriger
les marches en fonction de l ’erreur sur la distance
entre Sainte-Hélène et l ’Ascension.
Voici donc les marcbes que nous adoptons définitivement
:
n “ {31 2 2 ) ,
+ 7 4 0 8 3 ,
( i o 3),
+ 3 4 1 0 1 ,
Elles étaient à Bourbon
+ 9”, 2 6 2 , + 3 4 C 0 2 ,
(9 b -
-•24654.
■ 2 4 9 9 ° -