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 Reprenons  la  formule 
 f xl/i +   1 
 qui  donne  la  correction  applicable  à  la  longitude  dn  
 point   d’arrivée,  d’après  l’hypothèse  que  pendant  la  
 traversée  la  marche  a  été  progressive.  Pour  un  jour   
 intermédiaire  «/  on  obtiendra  la  correction  du  même  
 genre  en  substituant  «'  à  «  dans  la  valeur  de  c,  et  
 l’on  aiiia 
 t '   —   _  i   ^   ■ 
 — -—   est  le  nombre  triangulaire  correspondant   à  n'. 
 L ’expression  de  la  correction  applicable  à  une  station  
 intermédiaire,  en  supposant  l’uniformité  d e là 
 marche  movenne,  serait  -«'• ’  2 
 Si  l’on  compare  cette  valeur  à  celle  déduite  dans  
 l ’autre  hypothèse  et  mise  sous  la  forme 
 et  que  l ’on  fasse  successivement  n '= Q ,  /i’= n  —  i  
 et  « '= « ,   on  pourra  déduire  une  partie  des  conséquences  
 que  nous  avons  présentées  précédemment. 
 L’inspection  des  éléments  que  l’on  coridjine  avec  
 l ’heure de  la montre,  pour  avoir  son  état  sur le  temps  
 moyen  du  point  de  dépar t ,  fera  connaître  aisément,  
 poui-  tons  les  cas,  dans  quel  sens  doit  s’appli(juer  la  
 correction  e,  ainsi  que  le  changement  de  marche. 
 Tontes  les  mesures  cbronométriques  calcidée.s 
 pendant   la  campagne  ont  élé  corrigées  dans  l ’hypothèse  
 de  la marche  diurne  progressive.  Au  commencement  
 ,  n’ayant  pas  de  plan  arrêté,  nous  avons  dû  
 adopter de  préférence l’hypothèse  qui  offre le plus de  
 chance de  prohahililé,  et  nous  en avons continué  l’application  
 jusqu’à  la  lin,  quoique plus  lard  nous  ayons  
 été  condui t   à  penser  qu’on  ne  doit  pas  en  faire  un  
 système exclusif;  car  ce  n’est  guère  qu à  la  lin  d u n e   
 campagne,  lorsque  le  plan  général  des  opérations  est  
 b iena r rêtée t   quele  mouvement   général  des  montres  
 est  connu ,   lorsqu’on  peut  apprécier  par  l’é lude  des  
 comparaisons  diurnes  le  degre  de  régularité  de  ce  
 mouvement,  et  faire  un  choix  éclairé des mesures qui  
 do iv ent ,   suivant  le  cas, concourir  à  déterminer  une  
 long i tude ;c ’est  seulement  alors  rpi’ il  esl  possible d’épurer  
 tout  le  travail,  el de  lui  donner le  degré de  précision  
 aiupiel  i!  peut  raisonnablement  prétendre. 
 u .   PR ÉC IS   DF.S  O P ÉRA .T IO N S . 
 Après  avoir  ainsi  exposé  le  mode  de  calcul  dont  
 nous  nous  sommes  s e r v i ,  il  reste  a  parler  du  plan  
 général  des  opérations. 
 Toutes  les  longitudes  appartiennent  à  trois  grandes  
 chaînes  cbronométriques  ;  la  première,  parlant  de  
 Toulon,  finit  à  Callao;  la  deuxième  va  de  Callao  à  
 Manille,  et la  troisième de  Manille  à  Bourbon. 
 Les  résultats  des  monlres  ont   eu  avec  les  longitudes  
 fixées  précédemment   un  accord  assez  étroit  
 p o um o n s   permettre  de  ne  pas interrompre  plus  sou