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gonc'ral, il osl hou de coiisli uire la coi i ihe des marches
diurnes observées. Elle fera voir de suile s’il y a
en (cndanec générale vers un mouvement progre.ssif
ou vers un mouvement uni forme, et dans (piclles limites
de temps celte tendance s’esl soutenue , ou bien
■si le mouvement général a élé oscillatoire.
Mais c’est l’examen seul des comparaisons diurnes
qui pourra indiquer si, dans l ’intervalle des marches
observées, le mouvement général de la courhe s’est
soutenu, ou s’il a subi des perturbations.
Pour applicpier à la correction des mesures chro-
nométri(pies le principe de la marche diurne progressive,
nous avons converti la méthode de M. de
Ilossel .cn formules d’une application simple el rapide
;
Soit m 1a marche observée d’une monire au point
de départ ;
rn + z , celle observée au point d’arrivée après
n jours.
On veut corriger les mesures cbronométr iques entre
le point de dé|)iirt el celui d’arrivée, et entre le
¡miHt de départ et les stations intermédiaires, dans
l’hypothèse cpie m esl devenu m -t- 2 par un mouvement
uniformément accéléré.
Soit donc n.x = z le dernier terme de la progression
.X, 2.x, 3.x, que nous supposons représenter le
mouvement de la montre.
L erreur que l’on a commi.se cn calculant la longitude
du point d ’arrivée avec la marche de départ
siqqiosée uniforme est la somme des termes de celle
progression ; de sorte (¡n’appelant e cel le erreur, ou
a sa valeur dans l ’équation
i ( « + r ) (a).
2
r a . 1 1 n i A - z Si 1011 suppose ([ue la marche moyenne --------
a élé uniforme pendant la traversée, l ’expression de
l’erretir que l’on a commise en employant la marche
de déqiaiT esl, d ’après celte hypothèse,
(■! '= —z n nb )1.
2
La différence de ces valeurs de e el de e' est - ; 2
nous avons (h-jà vu que cette diflérence est constante.
Si 2 étanl inconnu, on tire sa valeur de la première
é ( ¡ u a I i o l l
c = - (« - l - i ) , on a u r a z :
n - l - i
L’a¡)plical¡on de cette formule peut être utile dans
le cours ordinaire de la navigation, lorsqu’on n’a pas
eu le temps nécessaire pour régler les montres, ¡inis-
(ju’ il suffit d’ iiiie seule observat ion qui donne la valeur
de e, ¡lour en déduire celle du changement de
marche, ou 2. Mais 011 ne peut en faire usage que si
la longitude des points de départ et d’arrivée est
exactement connue. Dans tous les cas, il ne faut l’employer
q u ’avec réserve, et lorsque la hase mesurée
n’e s tp a s trop étendue; il faut surtout étudier avec
l’HÏSlQUIÎ, IV. '13
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