
 
        
         
		huions  infiniment  petites  que  fail  l’aiguille dans  un  
 temps  donné. 
 Si  donc  l’on  appe l le e   la  correclion de température  
 applicable  à  une  oscillation  pour  un  degré  du  tbermomètre, 
   en  désignant  par  N  et N'  les  nombres d’oscillations  
 aux  températures  /  et  t',  on  aura  : 
 N _ N ' ' 
 Les  rechercbes  de  M.  Duperrey  l’avaient  condui t   à  
 penser que,  pour  une  même aiguille,  celte  correction  
 de  température  ne  devait  pas  être  la  même  sur  tous  
 les  points  du  globe,  et  qu’elle  devait  diminuer  à  mesure  
 que  l’intensité  magnétique  terrestre  augmentait;  
 les résultats  de  nos observalions,  que, d’après les  conseils  
 de  M.  Duperrey  lui-même,  nous  avons  faites aux  
 températures  les plus différentes  qu’il nous  a  élé  possible  
 d ’obtenir  pendant  le  peu  de  durée  de  nos  séjours 
  à  terre,  ont   complètement  justifié  celle  conjecture. 
  Malbeureusement,  cet  élément de  correction  n’a  
 pu être obtenu dans toutes  nos  relâches;  il  faut  donc,  
 au  moyen  des  valeurs  que nous  avons  trouvées  dans  
 quelques  localités,  chercher  à  établir  une  relation  
 entre  la  correclion  de  température  et  l’intensité  magnétique  
 du  globe,  afin  d’en  déduire  cette  correction  
 pour  les  autres  stations. 
 M.  Duperrey  a ,   par  un  grand  nombre  d’expériences, 
   déterminé  à  l*aris,  et  pour  différents  degrés  
 de  l’échelle  tbermomélr ique,  le  coefficient  de  température  
 de  l’aiguille  qu’il  nous  avait  confiée,  et  avec 
 laquelle,  ainsi  tpie  nous  l ’avons  dit  précédemment,  
 ont été  faites  toutes  nos  observat ions  d ’intensité  horizontale. 
   Voici  ces  diverses  valeurs  de  c  que M.  Duperrey  
 a  bien  voulu  nous  communiquei'  : 
 en  i 834  (d e   1 7 “  a   2 3 "),  c  =   0 ,0 0 0 6 /,9 
 id .  (d e  2 0  à  3o  j ,   0 ,0 0 0 6 4 7 
 id .  (de 17  à  2 9   ),  0 ,0 0 0 6 6 2 
 id .  (d e  2  à   1  1  ),  0 ,0 0 0 6 4 4 
 e n   1841  (d e  i 3  à   2 2   ),  0 ,0 0 0 6 8 0 
 en   18 3 8 ,  n o u s  a v o n s   tr o u v é   (d e  —  3° à -1 -7 ° )  0 ,0 0 0 6 6 6 
 On  remarquera  que  de  1 834  b  i 8 4 i ,   la  valeur  du  
 coefficient  de  température  a  été  en  augmentant,  ce  
 qui doit  tenir  an  changement  de  l ’ état  magnéticpie  de  
 raiguilie ;  mais  il  résulte  bien  des  observations  faites  
 par  M.  Duperrey  en  i 8 3 4 ,  que ,   dans  les  limites  des  
 températures  atmosphériques ordinaires, lecoefficient   
 reste  le  même,  quel  que  soit  le  degré  de  l’échelle  
 thermométrique. 
 Nous  ne  devons  faire  entrer  le  résultat  des  observations  
 de  i 834  (pie  pour  un  dans  la  moyenne  des  
 valeurs  de  c. 
 L a  m o y e n n e   d e s   v a le u r s   d e   c  en   ( 8 3 /,  e s t ..................  0 ,0 0 0 6 4 8 
 v a le u r   d e   r   c n   i 8 3 8 ...........................  0 ,0 0 0 6 6 6 
 id .  en   1 8 4 1 ...........................  0 ,0 0 0 6 8 0 
 in o y em u '.  .  o ,o o o 665 
 Ou  pourrai t ,  au  moyen  de  celte  valeur  de  c,  r a mener  
 l’intensité  observée  â  Paris,  au  départ ,  aux  
 lempéraliires  des  stations  successives;  on  se  rendrait  
 de  cette  façon  indépendant de  la  valeur du  cocl