le rappoiT inveise des inlensités, et ce n’est pas au
moyen des coefiicients de température ainsi définis
qu’on peut arriver à établir la relation qui existe
entre la température et l’intensité de la force magnétique,
ou, ce qui est la même cbose, le nombre d’o s cillations
infmiment pelites faites par l ’aiguille en
10'" de temps moyen.
S i , partant du principe d’après lequel a été calculé
le coefficient c, nous appelons D la quantité dont décroît
le nondire d ’oscillations infiniment petites faites
par l’a iguille, en lo minutes de temps mo y en , lorsque
la température croît d’un degré du tbermomètre
centigrade, nous aurons :
U i
N — N'
V — i. ’
On calculera facilement, à l ’aide de cette formule,
les différentes valeurs de D pour les stations pour les-
(pielles nous avons calculé les valeurs de c. Or, il est
facile de voir que les différentes valeurs de D sont
proport ionnelles dans cba<|ue station à la composante
borizontale de la force magnét ique, laqu e l le ,
on le sait, est représentée par le rapport direct des
carrés des nombres d’oscillations faites dans un même
temp s , ou
N ”
r c
C ’est ce qui résulte du tableau suivant, dans lequel
nous avons mis en legard les intensités absolues, les
DE LA BONITE. 313
intensités b or izonla le s , les valeurs de 1) déduites de
l’observation et calculées par la formule D = -7— p »
les valeurs de D calculées d’après l’bypotbèse qu’elles
sont proportionnelles aux intensités borizonlales,
enfin les valeurs de c correspondantes.
LIEUX
des
OBSERVATIONS.
IN T EN S IT É
m ag n é tiq u e
absolue .
RAPPORT
inverse
dc siiiten silé s
absolue s.
INTENSITÉ
uuigiié iiqne
h o rizo n ta le .
VALEURS
d e n ,
d éd u ite s de
l’o bse rva tion
VALEURS
d e I)
caleiilces.
VALEURS
de c ,
d éd u ite s de
l ’obse rva tion
P t,.;.. . ............. i,OÜOO 1 .0 0 0 0 I , 0000 0 ,0 8 2 0 ,0 8 2 0 ,0 0 0 6 6 6
M o n tev id eo....................... 0 7 5 I I I 3314 I 6177 0 127 0 131 0 000827
V a lp a ra iso ......................... 0 8247 I 2126 I 6982 Ü 124 0 138 0 000798
Callao ......................... 0 7080 I 4124 I 8334 0 Ï6 0 0 150 0 000992
0 8452 I 1832 I 8987 0 148 0 155 Ü 000908
T o u r a n n e ............................ 0 7882 I 2687 1 9136 Ü 200 0 159 0 001330
PniiloT’e o an g . .......... 0 7512 I 3312 I 9535 0 192 0 159 0 001003
Diamond’s - I I a r b o i i r . . . Ü 8084 I 2370 1 8848 0 158 0 153 0 000966
P o n d ic lié ry ........................ 0 7403 I 3509 I 9248 0 142 0 157 0 001043
Sl Denis de B o u rb o n . . . 0 8388 I 1922 I 2363 0 086 0 101 0 000851
En comparant les valeurs de D , déduites de l’observation
à celles de l ’intensité magnétique borizontale
dans cbacune des stations, on voit q u ’elles suivent
à très-peu près le même rappor t ; on voit en
même temps que ni ces valeurs, ni celles de c , dé duites
de l ’observa t ion, ne suivent les rapports inverses
des inlensités absolues.
L’exactitude de celte loi devient plus évidente, si
l’on compare les valeurs de T) conclues de l’observation
à celles qu’on a obtenues en partant du principe
sur lequel elle est basée. On admettra aisément que
P h y s iq u e , IV .