longueur est réduite à 5 ? Une série d ’expéi'iences à
diverses températures déciderait de la valeur de celte
hypothèse.
Cependant, la théorie indique un fait contradictoire,
cà savoir ; que la longueur de la bulle ne peut
influer sur la valeur des parties du niveau en parties
du cercle; que si la courbure de la surface intérieure
du niveau était parfaitement régulière, celte valeur
serait constante,quelle que fût la longueur de la bulle.
Quoi qu’ il en soit de cette apparente contradiction,
on renfermera dans des limites très-étroites les erreurs
dues à l ’une et à l’autre cause, en calculant la
valeur en arc des parties dn niveau pour une longueur
moyenne de la bulle. S i , par exemple, la longueur
due à la température maximum est de 3 à 5
divisions, et que celle due à la température minimum
soit de i 5 à peu près, on calculera la valeur en arc
pour une longueur de lo divisions ; c’est ce que
nous avons fait.
Quant aux obsei vations d’angles ho ra i res , comme
un petit dérangement dans les niveaux n ’agit (pi’in-
directement sur les résultats, nous n’avons pas appliqué
celte correction. L ’expérience nous a fait voir
(|u’il suffisait, pendant qu ’un des observateurs prenait
les contacts, (pie l’autre rectifiât le niveau ¡ilacé
dans le plan du vertical de l’astre.
Pendant toute la durée des relâches, el autant que
les circonstances l’ont permis, nous avons fait des
observations malin et soir. De ces deux suites d’observations
combinées séparément, nous déduisons
les marches diurnes au moyen de la formule de
M. Daussy. Ou sait que dans celle formule l’expression
générale d’une des équations successives est
A + .X -L n / = A', d’où .r -t- f i y = M — Â. Dans celle
équation , A exprime l’élal de la montre après « jo ur s
conclu de l’observalion du premier jour et de la
marcbe diurne ,.r l ’erreur de l’observation du premier
jo u r , / l’erreur de la marcbe, el A ' l ’état de la monire le
«"'"" jour, déduit directement de l ’observation. La solution
de cette équation à deux inconnues est longue
el compliquée, lorsqu’il faut faire l’application de la
formule à une suite d’observations du malin et du
soir. Comme nous avons toujours trouvé pour ,r, qui
représente l’erreur de l’étal des montres, une valeur
très-faible, et que celte erreur n’est pas de nature à
s’accumuler comme celle de la marcbe diurne, nous
supprimons l ’inconnue x , et il nous reste l’équation
générale à une inconnue ;
A'— A
f (erreur de la marcbe diurne )— - •
Nous avons fail dans plusieurs cas l ’application de
la formule de M. Daussy ainsi modifiée; si elle est
moins rigoureuse, elle est plus prompte et plus fac
i le , et nous semble très-propre à donner la marcbe
moyenne résultant de l ’ensemble des observalions.
Toutes les mesures cbronométriques ont élé corrigées,
dans riiypotbèse que la différence des marches
diurnes observées aux points de départ et d arrivée
s’est produite par un mouvement uniformément accéléré
on retardé. Quoique dans les expéditions pré<