Notre plus grande deini-ainpliliide observée est 36";
substituant cette valeur de a dans les équations (i ;
et (a), nous avons pour leurs valeurs de D correspondantes
:
D = o° ,io8( i) D = o”,oo468 (a).
Ces nombres sont tout à fait en dehors des limites
des erreurs d’observation. On peut donc, sans inconvénient,
prendre la moyenne arithmétique entre les
deux demi-amplitudes extrêmes pour la moyenne
des termes de la progression géométrique, dont le
premier et le dernier terme sont les demi-amplitudes
extrêmes observées.
11 reste à démontrer qu’entre les mêmes limites,
la correction correspondante à la demi-amplitude
moyenne ne diffère pas de la somme des corrections
applicables à la somme des demi-amplitudes, ou, ce
ipii est la même chose, que l’accroissement de la
correction est toujours proportionnel à celui de la
demi-amplitude, mais toujours dans cette limite
rappiocbée, de la durée de 5o oscillations; c’est ce
qu’il est facile de voir à la seule inspection du tableau
des corrections.
La demi-amplitude de départ étant 36", celle qui
aura lieu après 5o oscillations sera moyennement
3a“,6; or, si nous prenons les différences premières
des nombres du tableau correspondants a da”, 33°,
34“, 35” et 36°, nous avons o,ooi3, o,ooi3, o,ooi3,
0,0014 ; il n’y aura donc pas d’erreur sensible si l’on
prend la correction correspondante à ram])litude
movenne.
Pour rendre toutes les observations comparables,
il est essentiel de les rapporter au même degré du
thermomètre. Ou sait que la température a une influence
très-sensible sur l’intensité magnétique, et
par suite, sur le nombre d’oscillations exécutées par
l’aiguille dans un temps donné; celui-ci diminue à
mesure que la température augmente. Il résulte des
recherches de M. Kupffer, que de o° à 3o° Réaumur,
la durée d’un même nombre d’oscillations s’accroît
de la même quantité pour chaque degré d ’augmentation
dans la température (i). Ceci donne le moyen
de ramènera la même température des observations
faites à des degrés différents de l’échelle thermo-
métrique. Au reste, nous reviendrons sur cette question
lorsque nous cbercheions à conclure de nos
observations, les lapports entre les intensités magnétiques
des différents lieux que nous avons visités.
Car l’objet que nous proposons d’abord est de donner
le détail de nos observations, et d ’en conclure
les nombres d’oscillations inliniment petites, faites
eu dix minutes de temps moyen. Pour arriver à la
réduction dont nous venons de parier, nous avons
eu soin d’observer pour chaque série d’observations,
non-seulement la température extér ieure, mais encore
celle qu’indiquait un petit ibermomètre placé
dans la cage même de la lioussole.
Une autre correction également nécessaiic, est
( i ) Ainsi que nous le verrons plus t a r J , cet accroissement du nombre
(i’oscillalioiis varie avec l’iiitensilé.