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PRÉFACE.
Q uoique la' ville de Genève ait produit, pendant le dernier siècle, un assez grand
nombre de naturalistes distingués, elle navoit formé aucun établissement public
destiné à leur fournir des matériaux d’étude ou d’enseignement, et s’étoit fiée à cet
égard sur les encouragemens qui résultent pour ses habitans de leur position au pied
des Alpes et du Jura, et de ceux plus puissans encore qui proviennent de l’opinion
publique.
En 1792, une Société particulière, qui porte aujourd’hui le nom de Société de
Physique et d’Histoire naturelle, obtint la jouissance d’un local exigu, et y fonda un
petit jardin; quelques cours y furent donnés, et le rédacteur de l’ouvrage actuel se
rappelle avec reconnoissance qu’il a du les premières notions de la Botanique à quelques
leçons de M.r Vaucher qu’il entendit alors. Mais bientôt les troubles politiques, le
défaut de fonds et l’exiguité même de cet établissement, le firent abandonner par la
Société; et il se transforma en un jardin particulier, où M.r Micheli cultive avec soin
des plantes de choix.
En 1817, le Gouvernement, sentant toute l’importance d’encourager l’étude des
sciences, établit une chaire d’histoire naturelle dans l’Académie de Genève et voulut
bien me la confier, en m’annonçant qu’il étoit disposé à organiser les établissemens
nécessaires pour en rendre l’enseignement fructueux. Une circonstance malheureuse
en so i, contribua à faciliter l’institution du Jardin ; la disette qui désoloit alors l’Europe
engagea le Conseil Souverain à consacrer une somme pour faire travailler les pauvres
manquant d’ouvrage, et il exprima le voeu que l’Administration l’employât au
défrichement du terrein qu’elle croiroit propre à établir un Jardin de Botanique.
Bientôt après une souscription particulière, à laquelle la presque totalité des habitans
de la ville prit une part active, fournit au Gouvernement tous les fonds nécessaires
pour la construction des serres , des bassins, clôtures et dépendances du Jardin , et
le Gouvernement se chargea.de tout ce qui devoit tenir à l’entretien habituel.
Les construction^ eurent lieu pendant l’année 1818, et grâces au zèle avec lequel