
120 POMOLOGIE (iÉNÉRALE
aiguë, à peine concaves ou un peu repliées sur leur nervure médiane, bordées de dents larges,
peu profondes, inégales entre elles et souvent obtuses ; toutes mal soutenues sur des
pétioles longs, peu forts et flexibles.
tSti|iules longues, lancéolées, dentées.
Feuilles stipulaires se présentant quelquefois.
Boutons à fruit moyens, conico-ovoïdes, un peu aigus; écailles d’un marron
rougeâtre largement maculé de gris blanchâtre.
F leu r s moyennes; pétales ovales, obtus à leur sommet, concaves, un peu colorés
de rose avant l’épanouissement ; divisions du calice très-courtes, finement aiguës et redressées
; pédicelles de moyenne longueur, de moyenne force et un peu duveteux.
Feu illes «les proiluetious fruitiè res grandes, ovales-allongées et
élargies, se terminant régulièrement sans pointe appréciable, bien creusées en gouttière et
bien arquées, largement et peu profondément crénelées plutôt que dentées, bien soutenues
sur des pétioles longs, forts, bien roides et bien dressés.
Caractère saillan t «le l ’arbre : teinte générale du feuillage d’un vert
vif et gai; différence de proportions des feuilles des pousses d’été sensiblement remarquable;
aspect brillant de toutes les feuilles.
F ru i t moyen, ovoïde-piriforme, tantôt court, tantôt un peu allongé, souvent irrégulier
dans son contour et courbé sur sa longueur, atteignant sa plus grande épaisseur au-
dessous du milieu de sa hauteur; au-dessus de ce point, s’atténuant par une_ courbe
d’abord à peine convexe, puis peu concave en une pointe peu longue, plus ou moins
épaisse, tantôt obtuse et tantôt aiguë ; au-dessous du même point, s’arrondissant par une
courbe largement convexe pour diminuer assez sensiblement d’épaisseur vers la cavilé
de l’oeil.
F e a ii peu épaisse, d’abord d’uu vert clair et assez vif semé do petits points d’un gris
brun, nombreux, régulièrement espacés et peu apparents. On remarque aussi un peu de
rouille dans la cavité de l’oeil, et cette rouille se disperse en taches d’un brun fauve surtout
du côté du soleil. A la maturité, coiiiiueitceiiieiit «l’iiiver, le vert fondamental
passe au jaune conservant toujours une teinte un peu verdâtre et le côté du soleil
se distingue par un ton un peu plus chaud.
OEil grand, demi-ouvert ou presque fermé, presque saillant dans une cavité étroite,
très-peu profonde et parfois un peu plissée dans ses parois.
Q i ie i t e de moyenne longueur et de moyenne force, un peu boutonnée à son point
d’attache au rameau, attachée presque perpendiculairement à fleur de la poinle du fruit.
Chair lilanehe, fine, fondante, un peu pierreuse vers le coeur, abondante en eau
sucrée, vineuse, acidulée et relevée d’un léger parfum de musc.
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