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II
longues, un peu larges, épaisses, recourbées en dessous souvent seulement par leur pointe;
pédicelles assez longs, forts et peu duveteux.
Feuilles des productions fruitières assez petites, exactement ovales,
un peu allongées, se terminant régulièrement en une pointe bien aiguë, bien creusées en
gouttière et non arquées, parfois largement ondulées dans leur conlour, bordées de dents
peu profondes et très-obtuses, assez bien soutenues sur des pétioles longs et grêles.
Caractère saillant de l ’arbre « pousses d’été remarquablement colorées
de rouge sur une grande longueur ; toutes les feuilles étroites et repliées sur leur nervure
médiane.
F ru it gros, sphérico-conique, uni dans son contour, atteignant sa plus grande épaisseur
peu au-dessous du milieu de sa liauteur ; au-dessus de ce point, s’atténuant peu par
une courbe peu convexe en une poinle courte, très-épaisse et largement tronquée à son
sommet ; au-dessous du même point, s'arrondissant par une courbe largement convexe
pour s’aplatir ensuite un peu autour de la cavité de l’oeil.
P eau épaisse et ferme, d’abord d’un vert clair et pâle semé de points bruns, larges,
peu nombreux, largement et irrégulièrement espacés. Des taches d’une rouille brune,
épaisse et rude au toucher, se dispersent sur sa surface et deviennent plus nombreuses
dans la cavité de l’oeil et dans celle de la queue. A la maturité, octobre , le vert fondamental
passe au jaune paille brillant et le côté du soleil se dore ou se lave d’un nuage
de rouge.
Q i l i l grand, demi-ouvert, à divisions longues, molles et chiffonnées, placé dans une
cavité large, profonde et dont les bords épaissis permettent au fruit de bien se tenir
debout.
Queue grêle, ligneuse, flexible, d’un beau brun, insérée obliquement dans une cavité
large et peu profonde.
Cliair bien blanche, demi-fine, fondante, abondante en eau sucrée, acidulée, assez
agréablement relevée.