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Ce second ouvrage ne sera peut-être pas d’une utilité aussi directe que
le Verger; cependant il contiendra encore la description d’un grand nombre
de variétés aussi méritantes, que le temps nécessaire aux observations
et leur origine récente ne m’auront pas permis de faire connaître plus
tôt. Il s’adresse surtout à ceux qui ne se contentent pas d’effleurer la
science et qui veulent devenir de véritables pomologistes. 11 contiendra
des observations critiques sur la valeur réelle et sur la synonymie du plus
grand nombre des variétés cullivées à notre époque, en France, en Allemagne,
en Angleterre, aux Etats-Unis, en Belgique et dans toutes les localités
où j ’ai pujecueillir quelques fruits.
Les pomologistes auxquels je me suis adre.ssé m’ont tous communiqué,
avec empressement et souvent avec le plus grand désintéressement,
les variétés qui composent mes collections. Je citerai, en France, les principaux
pépiniéristes, entre lesquels, M. André Leroy, d’Angers, dont le
Dictionnaire de pomologie m’a été d’un vrai secours pour la recherche des
origines d’un grand nombre de variétés ; M. 0. Thomas, chef de culture
chez MM. Simon-Louis, de Metz, et qui vient de prendre la direction de
la Revue de l'Arboriculture fruitière, ornementale et forestière, destinée à
donner une impulsion sérieuse aux études pomologiques; M. de Mortillet,
dont les Meilleurs fruits sont si justement estimés de tous ; MM. Jamin et
Durand, de Bourg-la-Reine ; M, Jacquemèt-Bonnefont , d’Annonay ;
M.M. Baltet frères, de Troyes ; MM. Bonamy frères, de Toulouse; M.
Baumann, de Bollwiller; M. Sahut, de Montpellier ; M. Bruant, de Poitiers;
M. Boisbunel, de Rouen, déjà célèbre par des gains de premier mérite;
M. Bruneau, de Nantes. En Belgique : M. de Bavay, directeur des pépinières
royales de Vilvorde; M. Bivort, le zélé continuateur des travaux
de Van Mons et dont nous avons à regretter la perte récente ; MM. Papeleu
et Gaujard, de Wetleren ; M. Galopin, de Liège; M. Grégoire, deJodoigne,
le semeur infatigable ;. M. du Mortier, le digne président de la Société
d horticulture de Tournay et dont la Pomone Tournaisienne renferme de
AVANT-PROPOS VII
précieux renseignements sur les fruits belges. En Angleterre ; le docteur
Robert Ilogg, qui m’a communiqué la plupart des variétés de Pommes
cultivées au jardin de la Société d'horticulture de Londres et qu’il a si
bien décrites dans son ouvrage, The apple and its varieties ; M. Thomas
Rivers, de Sawbridgeworth. Aux États-Unis : M. Downing, le pomologiste
universel ; M. Manshal Wilder, le président de la Société de pomologie
américaine. En Allemagne: M. Oberdieck, de Jeinsen, le patriarche de la
pomologie européenne, et M. Jahn, de Meiningen. Je leur offre les témoi-
nages de ma reconnaissance pour l ’aide qu’ils m’ont si généreusement
donné. Je n’ai qu’un désir, en commençant, celui d’apporter ma part de
coopération à la constitution de la science pomologique dans laquelle ils
ont été mes premiers guides.
A. MAS.