
i.:
F eu illes »les i>i-«fliietious iriiilièee» raoveimes, ovales-elliptiques,
se terminant un peu briisqiiemeiil eu une pointe courte et fiiie, peu repliées sur leur
nervure médiane, parfois largement ondulées dans leur contour, bordées de dents très-peu
profondes, couchées et aiguës, assez bien soutenues sur des pétioles de moyenne longueur,
de moyenne force, redressés et un peu fermes.
Fa ra clè re s a illau t tle l ’orïire : teinte générale du feuillage d’un vert
clair et vif ; feuilles des pousses d'été trcs-sensibicment obovales.
F ru it moyen, spliérico-conique, bien tronqué à ses deux pôles, ordinairement assez
uni dans son contour, atteignant sa pins grande épaisseur à peu près au milieu de sa
hauteur; au-dessus de ce point, s’atténuant par une courbe largement convexe en une
pointe courte, Irès-épaisse et largement tronquée ; au-dessous du même point, s’arrondissant
par une courbe bien convexe pour ensuite s’aplatir un peu autour de la cavité
de l’oeil.
P e a u nn peu épaisse et ferme, d’abord d'un vert très-clair et pâle semé de petits
points fauves, nombreux et bien régulièrement espacés. Une tache de rouille d’un brun
fauve recouvre ordinairement la cavilé de l’ceil et la base du fruit. A la maturité, octo-
lire-novcinbrc, levertfondaiieiilal passe au beau jaune citron, bien doré du côté du
soleil sur lequel les points sont de couleur plus foncée et plus apparents.
IGil petit, fermé, placé dans une cavité peu profonde, bien évasée, à peine déformée
dans ses bords par des côtes très-aplanies qui se prolongent parfois d’une manière très-
oliscure sur la liauteur du fruit.
Queue courte, forte, un peu élastique , attachée perpendiculairement dans une
petite cavité, divisée dans ses bords par des rudiments de côtes.
Cliair blanche, fine, fondante, à peine un peu granuleuse vers le coeur, abondante
eu eau bien sucrée et délicatement parfumée.
I
DOYENNÉ DE DOliDEAüX
(N- 8 4)
Congrès pomologique de France.
Notices pomoloqiques. d e L ik û n ü ’ ^tROLES.
Jardin fruitier du Muséum. D e c a i s n e .
Dictionnaire de pomologie. A n d r é L e r o y .
O b s e r v a t i o n s . - Voici ie résumé des renseignements fournis sur cette
variété par M. de Lirou d’Airoles : Elle est cultivée aux envn'ons de
Z de au fso u s le nom de Doyenné d’hiver, et, en 18S9, le Congrès pomologique
de France, réuni dans cette ville, changea cette dénomination qm
faisait double emploi avec celle du véritable Doyenné d l'iver en celle de
Doyennède Bordeaux. Les plus vieux arbres connus de
remonter à une centaine d’années et aucune trace de son origine soit par
tradUion soifpar écrit, n’existe dans la contrée. Elle est assez estimée sur
les marchés pour qu’il s’en fa»se de nombreuses plantations, eC quoique
son fruit soit seulement d’assez bonne qualité, cette et “ a
nar son beau volume, .sa facilité de conservation, la bonne santé et la
fertilité de ikrbre qui le porte. Les observations que nous avons P« fa'™
d e Ï Ï fp r ls d r r g t ans,\iennent confirmer les avantages attachés à la
culture de cette variété.
d e s c r ip t io n .
R am e a l» forts, obscurément anguleux dans leur contour, uu peu coudés à leurs
entre-uoeuds courts, d’uu brun jaunâtre à l*ombre, à peine f ^
s o le i l ■ le n t ic e l le s blan châ tre s , larges, saillantes, nombreuses et apparentes.
' «n u to iis à hois gros, coniques, épais et émoussés, à direction bien écartée du
raëüau Soutenus sur des supports renflés et dont l’arête médiane se prolonge seule et
obscurément ; écailles d'un marron rougeâtre, largement bordees de gns blanchâtre. ^
Pousses d’é té d'un vert pâle, à peine lavées de rouge et à peine duveteuses a
des pousses d’é té moyennes, obovales, se terminant un peu
bru^qumenten une poînte courte et fine, à peine repliées snr leur nervure med.ane et
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