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fondes et aiguës, assez bien soutenues sur des péliolcs de movenne longueur grêles el
bien redressés. e , s «e.
$ $ t i| iu lc8 de moyenne longueur, lancéolées, recourbées par leur poinle et bien
vertes.
Feuilles s tip ula ires se présentant quelquefois.
Boutons à Iruit petits, conico-ovoïdes, aigus; écailles d’un beau marron
foncé.
F leu r s moyennes; pétales ovales-élargis, arrondis ou tronqués à leur sommet con-
caves, dressés ; divisions du calice longues, larges et sc redressant en forme de coupe •
pédicellcs de moyenne longueur, de moyenne force et cotonneux.
FeuiUes des productions iru it iè re s bien plus grandes que celles des
pousses d été, les unes obovales-éiargies et obtuses à leur extrémité, les autres obovales-
allongees et étroites, peu repliées sur leur nervure médiane, bordées de dents assez profondes
et aiguës, soutenues horizontalement sur des pétioles courts, grêles el redressés.
Carac tè re s a illan t de l ’a rb re : feuilles des pousses d’été bien finement
acuimnees ; denture de toutes les feuilles bien régulière et bien aiguë.
F r u i t moyen, sphérico-turbiné, ordinairement uni dans son contour, atteignant sa
plus grande épaisseur peu au-dessous du milieu de sa hauteur; au-dessus de ce point,
s’atténuant par une courbe largement convexe ou parfois à peine concave en une pointé
courte, épaisse et bien obtuse ; au-dessous du même point, s’arrondissant par une courbe
assez convexe pour ensuite s’aplatir un peu autour de la cavité de l’oeil.
P e au un peu épaisse et cependant tendre, d’abord d’un vert d’eau pâle et terne
semé de poiiils d’un gns brun, assez nombreux, très-inégaux entre eux, se confondant
avec des traits d’une rouille d’un gris brun, rude au toucher, se condensant en une large
tache, soit sur le sommet du fruit, soit dans la cavité de l'oeil et recouvrant souvcntprcsque
entièrement le côté du soleil. A la maturité, «lèceinbre, jan v ie r , le vert fondamental
passe au jaune paille clair et le côlé du soleil se dore assez vivement ou se colore
rarement d’un peu de rouge brun.
OEil grand, presque fermé, à divisions courtes, fermes, dressées, comprimé dans une
cavité large, un peu profonde et souvent plissée dans ses parois.
Queue assez courle, forte, ligneuse ou parfois charnue et élastique, attachée oblique-
ment sur Ja pointe du fruit repoussée de côté.
C h a ir blanchàire, demi-fine, fondante, un peu pierreuse vers le coeur, abondante en
eau bien sucrée et agréablement parfumée.
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II’
POIRE DE MIEL DE LIEGEL
( L I E f iE l S HONIGBIRPiE)
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(N" 24)
lîliistj'irtes Handbuch der Obstkunde. J ahn.
Ob s e r v a t io n s . — J ’ai reçu celte variété du regretté M. Jahn, de Meiningen.
C’est avec raison qu'il dit qu’elle ne doit point être confondue
avec les différentes Poires de miel décrites par Diel. Il annonce qu’il l’a
reçue d’un pépiniériste de Bnmherg (Bavière). — L ’arbre, d’une vigueur
trè.s-contenue sur cognassier, ne peut suffire qu’à de petites formes sur ce
sujet. Sa haute tige sur franc n’atteint qu’une dimension moyenne et
devient bientôt très-féconde. Son fruit doit être rangé parmi tes Poires
excellentes pour les usages de la cuisine et de la confiserie.
DESCRIPTION.
Hameaux de moyenne force, très-finement anguleux dans leur contour, presque
droits, à entre-noeuds courts, de couleur jaunâtre; lenticelles blanches, très-petites, assez
nombreuses et peu apparentes.
Boutons à bois assez gros, coniques, épais, un peu renflés sur le dos, courtement
aigus, à direction très-peu écartée du rameau, soutenus sur des supports peu saillants
dont les côtés et l’arête médiane se prolongent très-finement ; écailles d’un marron clair et
en grande partie recouvertes d’une sorte de poussière farineuse.
Pousses d^été d’un vert clair et un peu jaune, colorées de rouge vif à leur sommet
et longtemps duveteuses sur presqye toute leur longueur.