
F leu r s moyennes ; pétales ovales-allongés, bien atténués vers l’onglet, bien concaves,
un peu écartés entre eux, à peine lavés de rose avant l’épanouissement ; divisions
du calice extraordinairement courtes, fines et étalées ; pédicelles de moyenne longueur,
grêles et duveteux.
F euille s des productions fruitières petites, exactement ovales,
se terminant presque régulièrement en une pointe très-courte et très-fine, creusées en
gouttière et arquées, bien soutenues sur des pétioles peu longs, extraordinairement grêles
et cependant roides.
Caractc^re sa illan t de Tarbre : teinte générale du feuillage d’un vert
vif ; toutes les feuilles petites ou très-petites ; tous les pétioles extraordinairement grêles.
F r u i t petit ou presque moyen, sphérico-ovoïde et court ou presque sphérico-turbiné,
le plus souvent tourmenté et irrégulier dans sa forme, atteignant sa plus grande épaisseur
plus ou moins au-dessous du milieu de sa hauteur; au-dessus de ce point, s’atténuant par
une courbe peu concave en une poinle très-courte, très-épaisse et largement ©btuse;
au-dessous du même point, s’arrondissant par une courbe bien convexe pour ensuite s’aplatir
un peu autour de la cavité de l’oeil.
P eau épaisse et cependant tendre, d’abord d’un vert d’eau peu foncé semé de points
bruns qu’il est difficile de reconnaître à travers un réseau d'une rouille brune, épaisse, qui
enveloppe toute sa surface en se condensant sur certaines places et surtout dans la cavité
de l’oeil. Â la maturité, m il ie u e t fin d’a o û i , le vert fondamental passe au
jaune paille et le côlé du soleil est plus ou moins chaudement lioré, mais sans prendre de
rouge.
tIEil moyen, demi-fermé, placé dans une cavité étroite, très-peu profonde et parfois
irrégulière.
Queue de moyenne longueur, forte et bien charnue à son point d’attache sur la
poinle du fruit sur laquelle elle prend une direclion plus ou moins oblique.
Cliair blanche, bien fine, serrée, fondante, abondante en eau richement sucrée,
vineuse, relevée d’un parfum de musc fin et agréable, constituant un fruit de toute première
qualité.
n
i L
i
DONVILLE
(N» 16)
Traité des arbres fruitiers. Duhamel.
Nouveau traité des arbres fruitiers, L oise l eür-Derlongchamps.
Handbuch aller bekannten Obstsorten. B iedenff.ld .
Dictionnaire de pomologie. André L eroy.
Ob s e r v a t io n s . — Duhamel .signale deux variétés de poires portant le
nom de Donville; celle que nous allons décrire est la première dont il
s’occupe. Nous pourrions, avec M. André Leroy, en rappelant les synonymes
de Carlot et de poire de Provence donnés par Mei let à une variété
qu’il signale sous le nom de Donville, être disposés à croire que notre
variété est peut-être originaire du Midi de la France, mais rien ne pouvant
prouver que la Donville de Merlet est la même que la nôtre, nous préférons
nous contenter de constater que son origine est inconnue. — L ’arbre
d’une bonne végétation, disposé naturellement à la forme pyramidale,
convient surtout à la haute tige qui forme une tête élevée , régulière et
bien feuillue. Son rapport est précoce et soutenu, et son fruit, de longue
et facile conservation, n’est propre qu’aux usages du ménage.
DESCRIPTION.
7 ' j
.il
■ I
R am eaux assez forts, presque droits, obscurément anguleux dans leur contour,
à entre-noeuds très-inégaux entre eux, d’un brun souvent un peu ombré de gris ; lenticelles
hlanchâties, assez larges, tantôt allongées, tantôt arrondies, assez peu nombreuses
et un peu apparentes.
Boutons à bois moyens, coniques, élargis à leur base, presque appliqués au
rameau vers lequel ils se recourbent par leur pointe très-aiguë et presque crochue, soutenus
sur des supports saillants dont les côtés et l’arête médiane se prolongent peu distinctement;
écailles d’un beau marron rougeâtre brillant et largement bordé de gris. il
1 :■