
172
Pousses tl’été d’un vert noisette à leur base, d’un vert jaune et couvertes à leur
sommet d'un duvet cotonneux, court et serré.
F eu ille s (les pousses il’été ovales-elliptiques, se terminant peu brusquement
en une pointe un peu longue et parfois coiKonrnée, un peu concaves ou creusées
en gouttière'et bien arquées, irrégulièrement bordées do dents larges et obtuses, bien
soutenues sur des péliolcs forts, un peu longs et redressés.
$>tipulrs plus ou moins longues, iinéaires-élroites.
F eu illes s tipu laires se montrant quelquefois.
Boutons à iru it assez gros, conico-ovoïdes, un peu aigus ; écailles d’un marron
rougeâtre terne et uniforme.
F leu r s assez grandes, bien blanches ; pétales ovales-allongés, hien concaves, un peu
lavés de rose avant l'épanouissement ; pédicelles do moyenne longueur, forts et couverts
d’un duvet soyeux et blanchâtre.
F eu ille s tles protluetions fruitiè res ovales très-allongées et souvent
sensiblement atténuées vers le péliole, à peine repliées sur lenr nervure médiane et souvent
ondulées dans leur contour, enlières ou très-peu profondément dentées par leurs
bords, assez mal soutenues sur des péliolcs peu longs, peu forts et nn peu souples.
Caractère sa illan t tic l ’arltrc : teinte générale du feuillage d'un vert bleu
peu foncé et recouvert d'un ton grisâtre; feuilles des pousses d’été très-épaisses et blanchâtres
à leur page inférieure ; bois fort et roide.
F r u i t moyen ou presque gros, piriforme-ovoide et un peu ventru, parfois un peu
bosselé dans son contonr, alteignant sa plus grande épaisseur peu au-dessous du milieu
de sa hauteur ; au-dessus de ce point, s’atténuant par une courbe d’abord convexe, puis
concave en une pointe un peu longue, plus ou moins épaisse et bien tronquée à son sommet;
au-dessous du même point, s’atténuant par une courbe largemenlconvexe pour
ensuite s’aplatir sur une très-petite étendue autour de la cavité de l’oeil.
F e a it un peu épaisse et ferme, d'abord d’nn vert d'eau pâle et blanchâtre semé de
points d'un gris brun , petits, peu apparents et souvent mélangés avec de nombreuses
pelites taches d’nne rouille brune qui se condensent surtout du côté de la lumière, A la
maturité, octolire , le vert fondamental passe au jaune orange mat et la rouille, du
côlé du soleil, prend une teinte dorée.
OEil petit, fermé, à divisions courtes, fermes, parfois caduques, placé dans une cavité
étroite et peu prolonde qui le contient exactement.
Qiieiic de moyenne longueur, liien roide, ligneuse, d’un brun jaune, implantée bien
perpendiculairement dans une cavilé assez large et peu profonde.
C h a ir blanche, fine, tondante, abondante en eau sucrée, vineuse et agréablement
parfumée.