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minant en une poinle très-courte et obtuse ; écailles jaunâtres, un peu maculées de marron
clair.
F leu r s presque moyennes ; pétales arrondis, concaves, à long onglet, écartés entre
eux, roses avant l’épanouissement ; divisions du calice longues et repliées en dessous ; pédicelles
de moyenne longueur, forts et un peu duveteux.
Feuilles des productions fruitières bien plus amples que celles
des pousses d’été, ovales-élargies, se terminant peu brusquement en une pointe très-courte,
bien creusées en gouttière et arquées, bordées de dents largesj assez peu profondes et
émoussées, bien soutenues sur des pétioles un peu longs, un peu forts el dressés.
Caractère saillant de l'arbre : teinte générale du feuillage d’un beau
vert intense ; ampleur remarquable des feuilles des productions fruitières ; toutes les feuilles
largement dentées.
F ru i t moyen, turbiné-ovoide ou turbiné-sphérique, ordinairement uni dans son contour,
atteignant sa plus grande épaisseur peu au-dessous du milieu de sa hauteur ; au-
dessus de ce point, s’atténuant promptement par une courbe, tantôt peu convexe, tantôt
à peine concave, en une pointe plus ou moins courte et presque aiguë ; au-dessous du
même point, s’arrondissant p.ar une courbe bien convexe pour ensuite s’aplatir autour de
la cavité de l’oeil.
P eau fine et tendre, d’abord d’un vert clair semé de points très-petits, difficiles â
distinguer. On remarque souvent sur sa surface des traits ou tavelures d’une rouille fine
d’un brun clair el qui se condense en une large tache sur le sommet du fruit. A la maturité,
coinnieuceineut de se|iteinbre, le vert fondamental passe au jaune
paille et le côté du soleil se couvre d'un nuage de rouge.
OEil grand, ouvert, placé dans une cavité très-peu profonde, évasée, aplatie dans son
fond, unie dans ses parois et régulière par ses bords.
Queue de moyenne longueur, un peu forte, ligneuse, épaissie à son point d’attache
dans un pli charnu formé par la poinle du fruit sur lequel elle est fixée perpendiculairement.
Chair blanche, fine, fondante, très-abondante en eau hien sucrée, relevée d’un parfum
de musc non trop pénétrant et agréable.
MARGUERITE-ACIDULE
(MAKGAIVEIBE.\' BIRNE SAEEULICIIE)
(N” 22
Versuch einer systematischen Beschreibuii/j der Kernobstsorten. Die l .
Ulustrirtes Handbuch der Obstkunde. J a iin .
Handbuch der Pomologie. Hin k e r t .'
Ob s e r v .ations. — Diel obtint cette variété d’un jardin des environs de
Nassau. Le fruit varie dans sa forme, comme le représentenl nos deux figures,
dont l’une se rapporte bien à la deieription de Diel et l ’autre au
dessin représenté dans le lllustrirtes Handbuch ; toutefois, la forme décrite
par Diel est la plus fréquente. Je l ’ai reçue de l ’Alsace, il y a déjà
une quinzaine d’années et sous le nom de Grosse-Marguerite, si mes souvenirs
sont exacts.— L’arbre, d’une vigueur moyenne, se plie difficilement
aux formes régulières et convient surtout pour la haute lige dans le verger
de campagne. Il est très-rustique et d’une fertilité précoce et grande.
DESCRIPTION.
H am e au x de moyenne force, presque unis dans leur contour, droits, à entre-
noeuds de moyenne longueur et inégaux entre eux, d’un rouge lie de vin un peu teinté de
vert; lenticelles blanches, très-petites, peu nombreuses el peu apparentes.
B o u t o n s ù b o i s moyens, coniques, finement aigus, à direction parallèle au rameau,
soutenus sur des supports très-saillants dont les côtés se prolongent très-faiblement ;
écailles un peu entr’ouvertes, d’un marron rougeâtre foncé et largement maculé de grisâtre.