Pl. F', fig. 1. Fragment de la mâchoire infe'rieure droite, dont l'original
se trouve dans le cabinet d'histoire naturelle de Vienne.
fig. 2. Première molaire, alternée, representee en grandeur naturellej
l'original se trouve dans le cabinet de Vienne.
fig. 3. Germe formé de la troisième molaire alterne'e de la mâchoire
inférieure gauche; ^ de sa grandeur naturelle.
fig. 4« et Première molaire de la mâchoire inférieure droite, f de
sa grandeur naturelle.
fig. 5. L'omoplate ; de la grandeur naturelle.
D i n o t h e r i u m .
D ans risis (année 1829) j'ai distingué par cette dénomination générique
les Tapirs gigantesques de M. de Cuvier du genre des Tapiras, et j'ai
donné au public une description et un dessin de la mâchoire inférieure
du Tapirus giganteus, qui diffère entièrement de tous les pachydermes.
Ce genre ne se rapproche de celui du Tapir que par la forme des
dents mâchelières, et si l'on se figure les dents du Mastodon elephantoides
(voyez Trans, of the geological societ. Vol. II. 2. Series, pi. 38 j fig-2.')
divisées en plusieurs parties, on trouvera qu'il a aussi de la ressemblance avec
le Mastodon.
Cette ressemblance devient encore plus frappante par le genre du Tetracaulodon
Godmann, qui a également des défenses aux mâchoires supérieure
et inférieure, et auquel, comme je le montrerai plus tard, appartient
le Mastodon angustidens.
Le genre dont il est ici question avait probablement quatre ou six
défenses à la mâchoire supérieure, et deux à la mâchoire inférieure; en
outre, la mâchoire d'en haut était armée de 6 dents molaires, dont la
quatrième permanente^ et la troisième molaire de lait, ont trois collines.
Entre les mâchelières et les défenses se trouvait peut-être une septième molaire
comme chez UHippopotame. A la mâchoire inférieure se trouvent 5 dents
molaires, dont la troisième a trois collines. Toutes les molaires ont des
collines dentelées, qui sont usées chez les vieux individus.
Quant aux os du tronc, je ne connais que l'omoplate. M. de Cuvier
a décrit le radius de la petite espèce. A en juger par. les défenses de
la mâchoire inférieure et par la longueur et la ténuité de l'omoplate,
qui ne peut être comparée qu'à celle de la Taupe, on peut supposer que