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52 PACHIDEHMES FOSSILES.
plus que celle représentée j^g. 6; sa longueur est de 0,037 et sa largeur
de 0.044.
La fig. 8. est la dernière ; c'est encore M. Merk qui l'a dessinée ;
elle a un pli d'émail qui manque àia dernière^^ïgf. 5. sa longueur est de
0,058 et sa largeur de 0,056.
La collection de Darmstadt possède cette dernière molaire de diiTérentes
grandeurs, La plus grande a 0,058 de longueur et la plus petite
0,050. La longueur de la plus grande est de 0,056, et celle de la plus
petite de 0,045. Mais il y a des transitions entre ces grandeurs.
Bimetisions des molaires.
Première
Deuxième
Troisième
Quatrième
Cinquième
Sixième
Septième
Fig.
Longueur,
0,024,
0,035,
0.039,
0,049,
0,050,
0,951,
0.058.
5.
Largeur.
0,921
0,041
0,053
0,058
0,059
0,059
0,054
Fig. 6.
Longueur. Largeur.
0,021, 0,018
0,036, 0,038
0,041, 0,048
§. 3. Incisives de la mâchoire inférieure. Pl. XIV.
Ce qu'il y a de plus frappant dans la mâchoire inférieure, comparée
à celle du llh. Schleiermacherice sont les incisives qui sont fort grandes
et se dirigeant en avant. Sorties de la mâchoire, elles paraissent recourbées
en dehors, et leur grandeur mesurée à l'arc extérieur, est de 0,270
à 0,300, dont la racine occupe 0,160. Sa largeur, prise à la racine,
se monte de 0,038 jusqu'à 0.044; et son épaisseur est de 0,028 à 0,033.
A la racine, l'espace qui se trouve entre ces incisives est de 0,037 et
l'on aperçoit dans les intervalles les traces de deux alvéoles pour les
dents plus petites, dont la distance est de 0,008.
A C E R O THEHIUM.
§. 4 Molaires de la mâchoire inférieure. Pl. XIF.
53
Ces molaires sont plus petites que dans toute autre espèce; la ])remière
manque comme à l'ordinaire, les six autres ont à la moitié antérieure
et postérieure de l'émail extérieur des plis peu prononcés et en
partie dentelés.
Dimemiom :
Longueur, Largeur.
Deuxième molaire . 0,026 0,019
Troisième . . . . . . 0,030 0,026
Quatrième . . . . 0,033% 0,026
0,034 0,025
0,034 0,026
Septième . , ' . . , 0,039 0,025
§.5. De la tête. Pl. X.
Bien que les restes fossiles que j'ai décrits présentent des caractères assez
prononcés pour les distinguer, ces caractères ne sont pourtant point aussi
frappants que ceux que nous présente le crâne, qui, au premier coupd'oeil,
se distingue non seulement de tous les llhinocéros vivants et fossiles,
mais encore de tous les genres connus.
Les os du nez sont minces, étroits, un peu recourbés en dehors,*)
ayant une surface unie et sans la monidre trace qui annonçât l'existence
d'une corne; les os du front sont également unis, l'on y remarque seulement
par ci par là quelques enfoncements de la grosseur d'une tête
d'épingle; on ne voit pas non plus la moindre trace de tubercules saillants,
communs à presque tous les cornufères.
' ) C'est ce caractère qui autrefois m'a fait nommer cette espèce ii/i. hypselorhynus, parceque
je trouvais le nom tVincisivus trop générique ; toutefois je conserve l'ancien nom,
puisque le nom que je voulais donner à cet animal serait probablement également fautif
et appartiendrait au genre tout entier.
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