22 CARìSASSIERS FOSSILES.
vidu déjà vieux, car les extrémités des lotes sont un peu usees par la
detrition. La canine, qui est plus courte, plus epaisse et plus comprimée
que chez le F élis leo et le F. catus est également usée à la pointe j
elle est en outre fixée en ligne droite dans la mâchoire, et elle n'a point
de racine recourbée comme le leo et le catus.
La facette du menton forme avec la partie latérale qui couvre la canine
une arête très-prononcée. L'os maxillaire est fort élevé au-dessous
des molaires, et il a un grand trou de nerf devant la première molaire^
au-dessous de la première molaire on remarque un trou plus petit,
••2
0,00îi
Felis îssiodorcnsis.
0,046—45i
0,010—11
0,006
Dimensions.
Felis ogygia.
Distance du bord externe de la canine
au bord d'arrière de la deuxième molaire . 0,051^
Longueur de la première molaire
Hauteur de cetle molaire prise à la lobe moyenne 0.006^
Hauteur de la'panie visible de la canine
Largeur de la canine . . . . .
Epaisseur . . . . .
Longueur de la canine avec la racine .
Distance de la racine de la première molaire
au bord des alvéoles de la canine
Hauteur de la mâchoire prise au bord d'émail
de la première molaire . . . . 0,024 0,019—20
0,012 0,008—10
0,007i
0,037
0,015i 0,012
Le Felis ogjgia a beaucoup de ressemblance avec le Felis issiodorensis,
bien qu'il diffère essentiellement dans les caractères spécifiques.
Pour mieux prouver celte différence, j'ai tracé les contours du Felis issiodorensis
dans les contours ponctués de mon F. ogjgia, pl. IL fig. 4.
Par ce moyen l'on reconnaîtra les différences suivantes: 1.° La distance
de la première molaire au bord externe de l'avéole de canine est beaucoup
plus considérable. 2.° Le menton est beaucoup plus large et plus
élevé, et la canine est plus forte.
On a encore trouvé plus tard le deuxième os de la cai-pe appartenant
à ce même animal (pl. L fig. 6)-
Cet os a 0,063i de long.
Chats. 23
FELIS A N T B D I L V V l A N A , Kaup. Pl. II. flg. 5.
Espèce de chat qui, pour la grandeur, tient le milieu entre le Fe
lis issiodorensis et F. hrevirostris de Croiset et Jobert.
Cette espèce, qui est la plus petite de celles que l'on trouve à Eppelsheim,
ne m'est connue que par un fragment de la mâchoire inférieure
gauche qui contient encore la deuxième molaire, et par un fragment de
la troisième molaire, laquelle appartient à ce même fragment et a été
trouvée en même temps.
La deuxième molaire est fort usée à la pointe des lobes et mutilée
à la lobe d'arrière.
La dernière ou troisième molaire, qui est malheureusement endommagée
à sa partie antérieure, présente sur sa face externe, près du tranchant
de la dent, une face fort usée par la détrition. L'une et l'autre de
ces dents étant usées ou dépolies, il est certain que l'animal était plus
vieux que le F. ogjgia que j'ai décrit, et dont il se distingue surtout par
les dents qui sont plus petites et par l'os maxillaire qui est moins haut.
Le F. antediluviana se distingue du F. issidorejisis par la mâchoire
qui est moins élevée et par la molaire postérieure qui est plus longue,
et du F. hrevirostris par une mâchoire plus élevée et de même par une
molaire postérieure plus longue.
Dimensions.
Depuis la marge antérieure de la deuxième molaire jusqu'au
bord le plus reculé de la dernière molaire . . . 0,031
Longueur de la seconde molaire . . . . . . 0,012§
Diamètre de cette molaire mesuré au milieu . . 0,006
Longueur de ses racines . . . . . . . 0,013
Hauteur de la troisième molaire, de la pointe de la dernière
lobe jusqu'à l'extrémité de ses racines . . . . 0,02
Hauteur de ses racines antérieures . . . . . 0,015
Largeur des racines . . . . . . . . 0,011
Epaisseur 0,007
Hauteur de la mâchoire prise depuis le bord d'émail interne
de la deuxième molaire . . . . . . 0,02
*) Archives de M. Karsten, pour l'année 1832. Quatre espèces etc.
") Croiset et Jobert, pl. IV. fig. 1.