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94 Pachydermes po.ssiles.
On remarque à la mâchoire inférieure, devant la première molaire le
•premier trou de nerf et le second trou au-dessous de la deuxième. Le grand trou
de nerf au-dessous du processus condyloideus est situé comme dans le chevreuil.
§. 2. Molaires de la mâchoire supérieure.
Les trois molaires d'arrière ressemblent à celles du chevreuil, mais elles
en diffèrent essentiellement dans les points que je vais indiquer.
13 Elles sont plus quadrangulaires et plus massives dans leurs parties.
23 Les deux parties de cloison èxtérieures, qui se terminent en pointe
se distinguent par une forte carène qui se dessine du bas en haut, et les deux
parties sont divisées par de profondes incisions. Les faces triturantes intérieures,
en forme de croissant, sont plus simples et n'ont pas d'échancrure sinuée.
33 A l'endroit où les deux moitiés de la cloison extérieure se rencontrent,
il y a un pli d'émail, plus g-rand que dans le chevreuil ; mais M. de Cuvier
lui a donné une forme conique et trop semblable à la perle. Elles sont plus
comprimées, j'en ai eu la conviction en voyant l'original de Cuvier.
43 Un collet bien marqué couvre la racine de toute la dent, et ce n'est
qu'aux deux dernières molaires que les parties saillantes de la moitié postérieure
de la dent en sont exemptes.
La quatrième dent d'arrière diffère entièrement de celle du chevreuil;
à la partie antérieure elle est plus large que dans l'intérieui-. La cloison extérieure
se divise en trois parties; un talon tuberculeux, séparé par un profond
sillon, confine à la partie antérieure de la grande sommité centrale; vers
la partie d'arrière la troisième cloison est le plus souvent divisée par un vallon.
La facette triturante intérieure, qui s'élève en cône, est simple, et elle est
séparée de la cloison antérieure par un vallon ordinaire. La dent entière est
le plus souvent entourée d'un collet.
Les et e'™" en avant, ou les 2 premières, sont à trois lobes,
comprimées et tranchantes comme celles de la mâchoire inférieure; elles sont
usées par la détrition de l'extérieur à l'intérieur.
La 5'™= a une trace de face triturante intérieure et des talons tuberculeux.
Toute la partie intérieure de la sixième ou première molaire est
DorCathebium NAtn. 95
munie d'un collet bien distinct, et l'ou rêmarque aux dents non usées par la
détrition, la trace d'un face triturante intérieure.
§. 3. Défenses.
Elles saillent directement derrière l'os intermaxillaire, et leurs racines,
tant soit peu courbées s'étendent jusqu'au-delà du bord d'arrière de la
première molaire. La dent elle-même est faiblement recourbée, arrondie à
la partie antérieure, ayant à la partie d'arrière une face plane, qui descend
du côté du tranchant, arrondie du côté de l'intérieur et effilée vers le tranchant;
quand la bouche est fermée, la défense ne dépasse que de fort peu la
mâchoire inférieure.
§. 4. Molaires de la mâchoire inférieure.
Elles dilTèrent toutes essentiellement de celles des Cerfs.
La distinction générique des trois dernières consiste en ce que la sommité
d'avant, intérieure et extérieure, dont la partie postérieure forme une chiite rapide,
présente un g mal formé ClS35 ^vec deux angles arrondis vers le sommet;
ce que l'on verra le plus distinctement à la molaire non usée par la détrition
que j'ai représentée pl. XXIIle. fig. 1. Cette figure provient de ce que les
deux sommités sont séparées dans toute leur hauteur par un profond sillon
et qu'elles rapprochent en bas leur crête intérieure, ce que l'on remarque particulièrement
dans les jeunes animaux. Voyez l'avant-dernière molaire sur la
planche que je viens d'indiquer.
Dans les Cerfs, la face triturante de la sommité extérieure de la moitié
inférieure est toujours simple, semi-lunaire et presque plane, et la plus haute
sommité intérieure a un talon tuberculeux dirigé en bas qui dépasse la face
de la moitié postérieure.
Elles se distinguent en outre parce qu'elles sont plus longues et plus
étroites, ensuite parce que les faces triturantes sont usées dans les deux
directions antérieures et postérieures, et que ce n'est que lorsque l'animal
est fort âgé que les sommités sont usées par la détrition.