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106 PACHYDEKMRS FOSSILES.
les mêmes caractères que le dents du Cervus nanus représenté pl. XXIIIc.
fig. 9a. et .9. Elles sont d'un animal encore jeune, car elles ne sont que fort peu
usées par la détrition. L'arrière-molaire diiFère un peu de la partie d'arrière. On
reconnaîtra mieux cette différence en examinant le dessin que si elle était exprimée
par des paroles.
Les deux petites dents ensemble ont une longueur de . . 0,010
Longueur de la deuxième 0,00472
Largeur 0,002
Longueur de la troisième 0,00572
Hauteur de la mâchoire entre les deux molaires . . . . 0,010
Quant aux Cerfs d'Eppelsheim dont je ne connais que le bois, le plus
intéressant est le
CERVUS ANOCERUS.
PI. XXIV. fig. s.
Il ressemble au Cervus Mimijack, car les petits bois reposent sur de
longues meules.
J'ai représenté le bois fig. 2 du côté extérieur et fig. 2a. du côté intérieur.
C'est en bas qu'il a été brisé et une partie de l'orbite de l'oeil se trouve
attachée au même fragment; les sommités du bois manquaient. A la racine, les
meules sont presque triangulaires, elles s'arrondissent et se recourbent légèrement
du côté du bois.
La meule elle-même est forte et saillante tant en dehors qu'en dedans.
Au-dessus des meules le bois est applati de haut en bas latéralement et du
côté du sommet. Les deux sommités du bois sont liées par une mince cloison.
A en juger par la fracture fig. 2 a. les meules ou pédicules n'allaient
pas d'abord s'enfoncer dans l'intérieur du crâne, comme dans, le chevreuil,
mais elles allaient en ligne droite se rattacher à la partie antérieure du crâne.
Les bois se distinguent en ce que l'andouiller manque et que la sommité
est comprimée et fourchue, puis en ce qu'ils sont presque aussi longs que
la meule.
CERVUS DICBANOCERUS. 107
CERVUS DICRANOCERUS.
Pl. XXIV. flg. 3 — 3 e.
Fig. 3c j'ai représenté une perche du côté gauche qui est tombée; l'andouiller
extéi'ieur est faiblement recourbé vers l'intérieur; l'andouiller d'arrière,
qui est plus forte et comprimée d'arrière en avant, est malheureusement
endommagé. La perche tout entière est sillonnée. Les tubercules caractéristiques
du bois du chevreuil manquent comme à tous les bois trouvés à
Eppelsheim.
Fig. 3d et 3e, qui appartiennent également à la partie gauche, n'était
point encore tombée. Elle surpassait un peu la perche précédente en longueur,
mais elle est moins bien conservée.
Fig. 3, 3 a et 3 b, me paraît avoir été une perche monstrueuse de cette
espèce, car l'animal l'avait jetée. Les deux andouillers ne me paraissent pas
être cassés, mais seulement mal développés. Les pierrures ou tubercules
de leurs soubassemens vue d'en bas, fig. 3 h, forment un ovale.
La longueur de fig. 3 c jusqu'à l'endroit où la perche se divise en deux
andouillers se montait à 0,055, et depuis les pierrures jusqu'à l'extrémité de
la pointe conservée la longueur est de 0,097.
Fig. 5 et 3 a jusqu'au milieu des deux andouillers, où ils sont joints par
une cloison transversale, comptait 0,025 de longueur.
J'ai lieu de croire que cette espèce a eu, de même que le Cervus Irigonocerus,
de longues meules pareilles à ceux du Cervus anocerus et du
C. Mwitjack.
CERVUS TRIGONOCERUS.
Pl. XXIV. flg. 4.
Le bois paraît avoir appartenu à un animal adulte. Il a été cassé.
Fig. 4 nous le montre du côté extérieur, fig. 4a à\i côté intérieur et fig. 4b
représente les pierrures vue d'en bas.
La perche offre trois angles bien prononcés.
Le côté intérieur a des cannelures très profondes; les côtés de devant
et de l'intérieur ne sont cannelés que jusqu'au - dessus de la couronne.
Les pierrures forment un ovale. Longueur de 0,025.
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