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SA M A J E S T E
L A R E I N E
D E !> U E D E
M A D A M E,
UELQtJE diftance qu’il y ait de moi jufqu’au
Trône où V ô tr e Ma je s t é a fait monter
avec Elle toutes les Vertus & toutes les Grâces,
on fait trop que de ce haut faite des
Grandeurs Humaines Vous daignez jetter des régards de
Proteâion fur les Sciences, pour que j’apprehende d’être
taxé de témérité en mettant à Vos pieds l’Ouvrage que
i’ofe confacrer à Vôtre Nom.
U nie à l’Augufte Monarque, qui vous a donné la main
pour faire le bonheur & les délices d’une Nation éclairée,
la fupériorité de Vos Lumières, un goût décidé pour le
Beau, & l’amour que vous portez aux Connoiffances utiles
, Vous ont fi fort élevée au deflus des frivoles amu-
* 2 femens