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Lorsque nous avons légèrement pressé un des mâles, conservé quelque temps dans la
g-lyeérine, le proboscis faisait la saillie qui est représentée planche 20, figure 7 i et tig. 8.
Lorsque le ver était vivant, il était en général de couleur blanchâtre, avec une teinte
verdâtre jaune sur la partie postérieure du corps, et un peu nacré, surtout au côté extérieur
du réceptacle. Nous en avons obtenu par le rin^'age de l'intestin G femelles et 3
mâles, que nous avons conservés, lorsque l'intestiu grêle a été nettoyé à l'intérieur.
Les femelles étaient en général un peu plus grandes que les mâles.
La plus grande femelle avait 23} millim. de longueur totale, dont 2 millini. font partie
du réceptacle et 3 du cou. Le diamètre du réceptacle mesurait 2| millim., celui du con,
T°iî, et celui du corps au plus gros endroit, 25 millim. La plus petite femelle avait de longueur
totale 15. millim., et les mâles qui étaient presque d'égale grandeur entre eux,
étaient longs d'environ 18 millim.
La planche 20, fig. 7 a présente la femelle, et la fig. 7 b, le mâle en grandeur naturelle.
La figure 8 est le réceptable, la trompe et une partie du cou du mâle, tels qn'ils
se montraient â une légère pression. La fig. 9 représente deux des petits crochets vers
le haut de proboscis; le fig. 10 c, les crochets dans la rangée inférieure du proboscis; et
les fig. 10 rt et 6 sont les rudimens le plus en bas des crochets verruciformes. La fig. 11 a
est le tégument du réceptacle; la fig. 11 6. représente les épines qui percent à travers
ce tégument.
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EXPLICATION DES PLANCHES*).
Planche 1.
Tableau A: Le baleinoptère, tel qu'il était étendu sans être encore dépecé, sur l'appareil
de halage de la fabrique de Lindholmen à' Gothembourg. Avec une inclinaison assez
grande du côté droit, sur le ventre, le baleinoptère présente sur ce tableau son dessous,
ainsi qu'une partie du côté gauche assez grande pour que le membre antérieur s'y voie
distinctement.
Il ne paraît pas la moindre chose de la mâchoire supérieure, qui est à la fois un peu
plus courte et un peu plus étroite que la mâchoire inférieure. Cette mâchoire supérieure
est cachée par la mâchoire inférieure; mais en avant contre le museau on voit une ombre
forte et allant eu long, laquelle ombre est la partie enfoncée entre l'endroit où se trouve l'os
maxillaire inférieur et la poche du menton. Cependant cet enfoncement n'est pas si fort,
lorsque le baleinoptère dans sa. position naturelle a sa forme véritable, mais il est la conséquence
de la forte pression opérée obliquement sur le côté, ce qui a fait saillir en haut la
poche du menton, dont la substance est molle relativement à celle de la région de la mâchoire.
La situation des plis et leur disposition sur le corps sont ainsi rendues bien distinctement;
et au milieu à peu près de la longueur du corps, ou â 70 millimètres de l'extrémité
de la mâchoire inférieure, paraît le nombril; â 84 millim. de lámeme extrémité se trouve le
pénis avec sa partie du prépuce, et à 95 millim.,' toujours de la même extrémité on voit le
bord antérieur de l'anus.
Le bout de la queue, qni pour une partie est cachée dans l'eau, montre son lobe de
gauche posé en inclinaison. Comme ou le voit l'extrémité de ce lobe avait malheureusement
été coupée.
Tableau B: Le baleinoptère vu du côté opposé ou sur le dos. Par suite de la pression
de la pesanteur elle-même du baleinoptère, le côté gauche de la mâchoire inférieure s'est
élevé tellement, que le bord de sa lèvre est visible en dessus du bord de la lèvre supérieure.
Fort loin vers le derriire se voit sur la première une trancliure, et, en travers
sur la tête, aussitôt derrière les narines, une profonde entaille, lesquelles ont été pratiquées
par des malvcillaus, (l'entaille au dernier endroit n'était pas encore si grande, la
première fois où l'auteur a vu le baleinoptère,) ce qui a fait que la cloison entre les na-
•) Pour se rendre plus clnirement compte des pliotograpliies, il a été nécessaire, comme on le verra par ee qni
va snivre, d'indiqner an moyen do mesnres en millimètres la sitnation de diverses parties visibles snr ces pliotographies.
Le temps ayant été si conrt pour photographier un grand nombre des parties, et les dimensions étant si colossales,
dans bcaneonp de cas il n'a pas été possible de s'arranger ponr avoir nn fonds nniforme, ce qni fait qne les
tableaux contiennent diû'érentes choses qui n'y ont aucun rapport.
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