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bord extorienr empcclie ainsi pour ainsi dive toute Imnière d'arriver aux raies vertieales de
la peau, sont deyeiiues par ce motif même presque incolores. Ce tracé de couleurs si particulier
produisait cependant une illusion telle, qu'au premier coup d'oeil nous avons cru que
la peau était à cet endroit marquée de l'empreinte iiar pression des lames des fanons et
que les uuauces ditféreutes venaient de jours on d'ondjres accidentels. Mais un examen
plus soigneux nous a pourtant convaincu pleinement qu'il u'en était pas ainsi. Il était
impossible de remarquer là aucune trace quelconque de pression. Bien certaiuement, ce
beau tracé provenait purement et simplement d'un effet de — pliotograpliie.
c. Proportions relatives des différentes parties du corps les unes aux autres.
Il est bieu évideut que l'exposition qui suit ici n'est pas dressée par suite d'études
et de comparaisons immédiates des dift'éreutes parties du corps et de leurs proportions.
Les dimensions gigantesques et se corresi)ondant les unes aux autres que présentait le
eétacé, exigeaient pour arriver à ce but l'emploi du couipas et des forces suffisantes pour
exécuter la chose. C'est donc là le fruit de nombreux mesurages, faits avec exactitude,
auxquels il nous a fallu procéder et qu'il a fallu corriger deux ou trois fois, ce qui rend
parfaitement sûr le fondement de ce qui suit. Comme ce fondement s'appuie sur la liste
des mesures qui sera rapportée plus loin et qui par conséquent peut être utilisée par qui
que ce soit, je n'ai voulu citer ici que ce qu'il y a de plus important.
La longueur de la tête, jirise depuis l'extrémité du menton jusques et y compris le condyle
de l'os occipital, mesurée droit, laiiuelle longueur est à peu de chose près le
double de la distance en droite ligne entre la place des sourcils, cette longueur de la
tête, disons-nous, est à la longueur totale du cétacé comme 1 ; 4?.
La longueur de l'oeil est à fort peu de chose près plus petite que la moitié de la hauteur
du lobe du dos, laquelle demi-hauteur est de son côté égale au quart de la distance
qui se trouve entre le milieu du tubercule à la base du lobe de la queue et le contour
de la queue au milieu en dessous.
L a distance depuis l'extrémité de la lèvre supérieure jusqu'au milieu des uarines, mesurée
sur la surface, est d'une longueur d'oeil plus petite que la plus grande hauteur du
corps, ou bien aussi égale à la longueur des membres antérieurs calculée depuis la
base en avant de ces membres.
La distance depuis l'extrémité du menton jusqu'à la base en avant des membres antérieurs,
mesurée sur la surface, est égale à la demi-distance qui existe entre l'extrémité du
menton et le nombril, mesurée droit.
La distance depuis l'extrémité du menton jusqu'au coin de la bouche est égale au quart
de la distance qui existe entre l'extrémité du menton et la base antérieure du lobe du
dos; les deux distances mesurées sur la surface.
La distance depuis l'extrémité du lobe dorsal jusqu'à l'angle dans l'échancrure qui se trouve
entre les lobes de la queue, mesurée sur la surface, est égale à la longueur de la tête
mesurée droit, plus la distance entre le bout de la carène inférieure de la ((ueue et
l'angle susdit.
La distance entre les points où se termine l'un des sillons latéraux de la narine, distance
mesurée droit, est égale à la distance (|ui existe de))uis la carène supérieure de la
queue jusqu'à l'angle dans l'échancrure entre les lobes de la ((ueue; et elle est aussi
un peu ]dus grande que le dianièti-e en travers de la queue juste en avant des tubercules
latéraux.
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La distance depuis l'extrémité du menton jusqu'à l'extrémité de la lèvre supérieure, mesurée
droit, est égale à la distance qui existe entre le bout de la carène inférieure de la
queue et l'angle dans l'échancrure entre les lobes de la queue.
La distance entre les extrémités des lobes de la queue, mesurée droit, est égale à la longueur
de la tête depuis l'exti-émité de la lèvre supérieure jusqu'au bout du condyle de
l'os occipital, également mesurée droit.
La longueur de la base du lobe dorsal est égale à celle de la base de l'un des membres
antérieurs.
La distance depuis l'extrémité du menton jusqu'à la base antérieure des membres antérieurs
est égale à la distance qui existe entre l'extrémité du lobe dorsal et une ligne tirée
au milieu entre les extrémités des lobes de la queue; lesquelles dist.ances, chacune
à part, se rap])rochent assez du quart de la longueur totale du corps.
Le nombril est de la longueur de trois diamètres d'oeil en arrière du milieu de la longueur
totale du cétacé, mesure prise droit.
L'anus est à une distance aussi longue en avant de l'extrémité du lobe dorsal, que le
diamètre pris eu travers du corps au milieu de la dite extrémité; ou bien encore l'anus
est situé à deux diamètres d'oeil en arrière du commencement de la 1S''"° vingt cinquième
iiartie de la longueur totale du cétacé.
La distance depuis le milieu de l'anus jusqu'au milieu du membre génital est égale à la
hauteur du corps au milieu de l'extrémité du lobe dorsal (celui-ci non compris dans le
calcul); ou bien cette distance est de deux diamètres de longueur d'auus plus courte
que la distance qui existe entre le membre génital et le nombril.
2. Description spéciale.
a . Forme.
La forme du corps, laquelle, comme il a été dit, rappelle au plus haut degré celle de
quelques animaux de la classe des poissons, telle que celle du maquereau vulgaire ou peutêtre
encore plus celle du brochet, a bien en réalité de la ressemblance avec celle d'un
fuseau; mais depuis la région des narines jusqu'au lobe dorsal, cette forme est cylindrique,
quoique vers ce dernier endroit elle amincisse peu à peu. Vue du côté, la tête présente
eu dessus et en avant une assez forte dépression; vue d'eu haut, on y observe qu'elle est
fort large, ce qui rend la ressemblance avec le brochet encore plus frappante. Le museau
lui-même est cependant formé en pointe, quoique l'extrémité du menton soit moins pointue
que l'extrémité de la mâchoire supérieure, lorsque celle-ci, quand la bouche est fermée,
est renfermée par la ju-emière.
Quand on regarde le cétacé droit d'en avant, on découvre les inégalités suivantes sur
la forme du corps qui d'ailleurs est partout si bien arrondie. Ainsi depuis la région des
narines en avançant beaucoup vers l'extrémité de la mâchoire supérieure, ou trouve uu tubercule
très franchement marqué, mais arrondi. Entre ce tubercule et le coin de la lèvre
supérieure, laquelle lèvre a une jolie forme arrondie, se trouve des deux côtés un enfoncement
très profond, montant surtout vers la région des narines, qui, diminuant et disparaissant
eulin tout-j'i-fait au-dessus de la région de l'oeil, diverge en arrière. Cet enfoncement a pour
effet que l'oeil au moins dans sa partie supérieure est passablement saillant. En dessous
de l'oeil se trouve un renfoncement plus faible et au-dessus de l'oeil un autre renfoncement
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