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I'extrcuiitc iln menton jnsqii'an renflement du mâclioire, situé vers le milieu dans l'intérieur
de la bouche, est de 253A millimétrés; mais de ces 253A millimètres il en touibe 140«
en avant de la ligne verticale, qu'on peut s'imag-iuer tirée du bord aminci de la lèvre, par
conséquent droit eu dessous, à angle droit vers l'axe en longueur du cétacé.
Quand on mesure d'après la rondeur, on trouve que l'excavation, dont il a été ei-dessus
parle, à l'extérieur, entre la couche de l'os de la mâchoire inférieure et la lèvre de dessous,,
commeuce à 298 millimètres de l'extrémité du menton et cesse 1480 millimètres de la
même extrémité.
La lèvre inférieure et la lèvre supérieure sont d'une- construction excessivement ferme,
ce qu'en général on peut dire de quelque endroit que ce soit des parties extérieures du
corps, de sorte que ces parties cèdent peu au toucher et même aussi à une pression très
forte, mais qu'elles montrent quelque ressemblance avec de la gomme élastique dure.
La fente de la bouche, lorsqu'elle est fermée, lors de quoi, comme on peut bien se le
tigurer par ce qui précède, ou ne voit autre chose que le bord de la lèvre inférieure, attendu
que celle-ci recueille, en avant de soi et le pins i)arfaitement serré que possible, le bord
arrondi de la lèvre supérieure, cette fente de la bouche, dis-je, a une grande ressemblance
avec une S couchée, arrondie en avant très faiblement, mais très fortemeut en arrière.
Comme nous veuons de dire à l'instant même que la distance droite, horizontale, entre
l'extrémité du menton et le bord aminci de la lèvre inférieure n'est pas de plus de 140-A
millimètres, et qu'il a aussi à la partie antérieure la plus avancée dans l'intérieur de la
lèvre de dessous une excavation nu peu profoude pour recevoir l'extrémité de la mâchoire
supérieure, ou sait déjà par là que la mesure susdite est, au plus juste possible, précisément
ce dont la mâchoire inférieure est plus longue que la mâchoire supérieure; mais ce
n'est pas dans cette position-là que le cétacé se présentait à l'observation; les dessins pris
à la photographie, les niesurages et les descriptions sont pris par conséquent à l'état on
alors était le cétacé, c'est-à-dire, la bouche un peu ouverte et la mâchoire de dessous
avançant jusqu'à une longueur qui dépassait de quel(|ue chose la longueur naturelle de
cette mâchoire. C'est aussi de la même manière que le cétacé a été représenté dans sou
entier, et cela eu considération de ce que, autrement, il aurait été inn30ssible, comme nous
l'expliquerons dans un autre endroit, de contempler sur le grand modèle en bois la situation
et la disposition des fanons, ce qui ne pouvait cependant se faire non plus qu'en disposant
le grand modèle en bois de telle sorte qu'il y eCit possibilité d'y faire ouvrir la bouche au
cétacé.
Litérieurement, à partir d'une distance de .596 millimètres en arrière du milieu de la
lèvre supérieure, vers la partie antérieure, est la mâchoire inférieure, arrondie, faiblement
carénée un peu en avant du milieu de son axe en longueur le((uel a line petite courbure,
et le plus fort dans la région de 1878 millimètres (comptés également du milieu du bord
de la lèvre inférieure, en allant vers l'avant), dans lequel endroit la carène arrondie forme
un angle de 113 degrés; mais la pointe de l'angle se déprime de 18 millimètres dans la
partie intérieure en dehors, ou pour mieux dire eu dedans de l'arrondissement de la carène.
A l'endroit susdit, (à la région de 1878 millimètres,) le bord supérieur de la lèvre est aussi
le plus fortement caréné, de sorte qu'il n'a i|n'uu angle de .51 degrés, avec la pointe de
l'angle à 44ft millimètres en avant du bord de la lèvre, arrondi lui-même, quoiqu'aminci.
En avant l'amincissement de la lèvre diminue ainsi peu à peu et se perd à 298 millimètres
(toujours comptés d'en dehors de l'extrémité antérieure) dans une rondeur plus égale en
forme de carène. En arrière, elle se maintient assez aniineie, jusqu'en descendant au coin
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de la bouche; mais le côté supérieur de la lèvre forme enfin là une surface fort unie et
même de près d'un pied de large.
Entre le bord aminci de la lèvre et la carène arrondie sus-énoueée à l'intérieur de la
mâchoire, se trouve tout en rond mais le plus prononcée à partir de 1878 millimètres, une
excavation qui court dans le sens de la longueur, pour recevoir la lèvre supérieure. Mais
cette disposition parfaite a sans doute aussi pour cause que le bord de la lèvre inférieure
se relève verticalement et que le bord de la lèvre supérieure a une direction horizontale.
Au coin de la bouche, lequel contient 3 à 4 plis en travers, la carène arrondie de la
mâchoire a intérieurement nu angle de 94 degrés; mais la pointe de l'angle rentre de 30
millimètres dans le côté intérieur de la mâchoire.
Tout proche en avant de la baguette dont il a été parié sur le côté extérieur de la
base de la série des fanons, est suspendu ce bel appareil comme une frange des plus
magnifiques, lequel appareil distingue si particulièrement les eétaeés édcutés. Dans toute
la partie eu avant de la bouche comme aussi dans toute la partie en arrière, ees fanons
sont tout-à-fait bas et, surtout à l'endroit nommé en dernier, ils ressemblent à des cheveux;
mais un peu en arrière du milieu, de l'un des côtés, ils atteignent leur plus grande longueur.'
Dans la partie antérieure de la bouche les fanons à l'extérieur sont posés presque perpendiculairement;
mais en avançant sur les côtés ils ont la pointe courbée eu dehors; cette
disposition est de la plus grande importance pour que les fanons puissent se trouver toujours
eu dedans de la mâchoire inférieure, lorsque la bouche est fermée. Quant à l'aspect
que présente la série des fanons, vue du côté, nos photographies le font voir beaucoup
mieux que ne pourrait le faire une description que nous eu donnerions ici. A partir du
milieu et allant en avant, on compte de chaque côté 336 morceaux l'un après l'autre, lesquels
ressemblent à des plaques, et ensuite, c'est-à-dire à la fin de chaque série de fanons,
sur une étendue de 185 millimètres, il y a un très grand nombre de fanons, qui ressemblent
de nature à des pinceaux et finalement à des cheveux. Ou bien encore, la 330'"™ plaque,
du^ côté gauche, est la dernière qui ait une grande largeur, mais ensuite suivent 6 morceaux
qui sont de moitié moins larges avec un morceau plus large sur le devant à l'intérieur,
et finalement 140 morceaux qui ressemblent aux poils d'un pinceau et qui enfin ressemblent
parfaitement à des brins de cheveux; ainsi le tout ensemble, compté dans le bord extérieur
de la série des fanons, est composé de 476 morceaux. Du côté droit, il en est de même,
excepté que le 320'""° morceau est le dernier qui soit large, après quoi suivent 9 morceaux
de moitié moins larges et enfin 145 morceaux aussi menus que les poils d'un pinceau
et finalement aussi fins que des brins de cheveux.
Sur la partie eu dedans de chaque plaque extérieure s'en trouvent plusieurs, de moins
en moins larges, et, eu dernier lieu, c'est-à-dire vers l'intérieur du palais, des brins, ressemblant
â des poils de pinceau et finalement de nature de cheveux, lesquels brins sont détachés
les uns des - autres et de très petite longueur; en un mot il en est, dans ce sens,
en avançant vers le palais, de même que dans le bord extérieur en descendant en arrière
dans la bouche.
Les plaques sont sans exception placées si régulièrement parallèles les unes aux autres
et leurs contours extérieurs sont disposés d'une façon si précise qu'il n'a pas été possible
d'y découvrir la moimlre déviation dans aucun endroit quelconque. Ces contours sont inclinés
un peu en dedans, ce qui fait que la pointe elle-même est posée de manière à avancer
obliquement vers le dehors. Tout le bord extérieur de chacune des plaques extérieures
est d'une façon assez sensible incliné en arrière et aminci. L'extrémité et un petit bout
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