
111011 exposé par le colosse Ini-mème. Puis le eétacé, placé sur un plancher de bois
fait exprès, ftit lialé sur l'appareil de rusine dans la position où il se trouve dans la
planclie 1. ])ans cette montée, de f;-rosses chaînes se rompaient toujours; mais notre
Ingéiiieiir les remplaçait vite, et bientôt le colosse se présenta dans son entier à la foule
étonnée.
ClIAPrJ'RE TPiOISIÈliE.
Descviption du Balciiioptèvc; il est pliotogvapliié, puis ilcpeco, pais enfiu trimsporté liors de Liudliolm. Divers
épisodes peudauL que la i'oule viiiL voir le eàLaeé.
Dès la pointe du jour, à 7 heures i du matin, le lendemain samedi 4 novembre, j'étais
snr place, et j e pus au moins alors, sans être dérangé dans mon travail, m'oeeuper pendant
une couple d'heures à procéder au mesuragc du eétacé dans l'ensemble aussi bien ([ue
dans les détails. Le ventre et la partie inférieure de la tête étaient à la vérité déjii
considérablement tendus par les gaz; cette tension n'était cependant pas arrivée à un
point tel que le eétacé, du reste entièreuient frais, en fût défiguré d'une façon quelque peu
importante. On le peut voir aussi par les dessins qui représentent dans nos planches
le biileiuoptère dans son entier, lesquels dessins ont tous été pris pendant le courant de
cette journée-là. Ayant le eétacé à terre, j'ai été à même, à l'aide du goniomètre et d'antres
instruments, de déterminer avec la plus grande sûreté possible les formes extérieures
du eétacé, la position du nombril, des parties génitales et de l'anus à l'égard du lobe du
dos, de même que la situation d'une quantité d'autres iiarties du corps et le rapport des
unes aux autres de ces parties. Je me suis aussi servi dans ce travail pour points de
départ des points qui sont plus positivement prononcés dans an animal qui pour la plus
grande partie ne présente guère qu'une surface unie; ces points de départ ont été: le
menton, les orifices des évents, les coins de la bouebe, l'oeil, la base des iiiigeoires pectorales
en avant et en arrière, la pointe du lobe du dos, la découpure des lobes de la queue,
la carène dorsale sur la partie postérieure, et naturellement aussi les parties iivécédemment
dites.
Vers lu heures, ou a pu commencer la photographie du eétacé. Cette opération a
été également continuée aussi longtemps que le jour l'a permis. Des milliers de personnes
se sont bientôt rassemblées là; c'est avec beaucoup de peine, je dois le dire, que, mes
assistans et moi, nous avons pu poursuivre le plan que nous lions étions tracé d'avance
pour la marche de la description de l'extérieur du eétacé.
Cependant le jour était maintenant à sa fin. Il était temps de commencer à dépecer
l'animal. Je me bornai toutefois ce soir-là à entailler le ventre, mais assez seulement iionr
faire à diverses places des ouvertures complètes, afin de laisser échapper les gaz et l'eau
mêlée de sang. Il faut avouer aussi que cette opération-là affectait gravement les nerfs de
l'odorat, lorsque, des ouvertures faites à la cavité du ventre, jaillirent les gaz avec une
ex])losion suivie bientôt d'un sifflement et l'eau formant une grosseur d'homme. Une vapeur
méphitique se développa de ce jet noir-rouge et chassa pour un instant du moins la foule
-!
i
m
Première Partie.