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que Tangle du dos, dans la partie qui est immédiatement derrière le lobe, forme environ
60 degrés. La carène de la queue se continue avec une uniformité assez égale et eu ne
diminuant que d'ime manière imperceptible jusqu'à devenir un peu plus mince et s'abaisse
entin jusqu'au nivean des lobes de la queue, à quelque distance en avant de l'écluinerure
qui se trouve encore entre ces lobes. Cet abaissement est entin tellement fort, que la
ligue de déclinaison et le niveau postérieur du lobe caudal de 45 il 50 millimètres, en
avant de l'extremité de la carèue du dos, forment un angle de 143 degrés; mais le contour
de ces 50 on 45 millimètres décrit contre le niveau susdit un angle encore plus grand, ou
d'environ 159 degrés; car sur cette dernière petite partie la carène dorsale s'élève un peu,
quand elle va se perdre dans le niveau des lobes de la queue.
A partir de la région qni est immédiatement derrière l'anus, la queue est aussi en
dessous formée enfin en carène de plus en plus amincie, de sorte que cette carène, à 410
millimètres eu avant des tubercules latéraux à la base des lobes de la queue, a un angle
de 45 degrés; cepcndaut la point' de l'angle rentre de 75 millimètres, eu avant du bord
inférieur arrondi. Mais cette carène continue en ligne assez droite aussi vers l'arrière où
elle va se perdre dans le niveau des lobes de la queue, en dessous; et cette carène va
un peu plus loin en arrière que la carène du dessus de la queue, en premier décrite,
circonstance qui a été meutiouuée plus précisément parmi les nombreuses et ditférentes
mesures qui seront citées ailleurs chacune séparément. De l'un et de l'autre côté de la
queue, vers ou pour mieux dire au commencement du lobe caudal en avant, se trouve un
gonflement convexe uniforme, qui vient d'être appelé par nous tubercule latéral de la
queue. A partir de ce point chacun des lobes de la queue s'élargit presque en forme de
triangle tellement loin vers l'extrémité arrondie et un i)eu courbée en arrière que la hauteur
du triangle est presque du double aussi grande que sa base. Le bord antérieur, lequel
tout près de la queue elle-même est particulièrement épais et d'une belle rondeur conserve
cette rondeur jusqu'à son extrémité, mais ce bord diminue d'épaisseur régulièrement
et peu à peu, de sorte que l'extrémité, ou le bout arrondi et le plus saillant du lobe caudal,
est particulièrement mince, surtout vers l'arrière. Le contour de ce bord antérieur continue
eu s'arrondissant d'une façon assez régulière. Les lobes de la queue, en dessus comme
en dessous diminuent d'épaisseur, avec une convexité légère, dans le bord postérieur lequel
est assez mince, tout près duquel, en dessous, se voit .sous un certain jour une excavation
qui court en parallèle avec le bord, laquelle excavation fait que le bord postérieur prend
enfin une forme pour ainsi-dire parfaitement tranchante. Au milieu en arrière se trouve une
échancrure triangulaire entre les deux lobes de la queue, laquelle échancrure tout-à-fait
à l'iutérieur, aux premiers 12 millimètres, a un angle de 25 degrés; mais, quant au reste,
les côtés droits de l'échancrure formeraient un angle de 35 degrés, s'ils étaient tirés en
avant Tout de suite an côté de cette échancrure, le bord est si mince que les plans en
dessus et en dessous forment ensemble un angle de 13 degrés i. Comme les coins extrêmes
des lobes de la queue sont les parties qui vont le plus loin en arrière et qui atteignent
une distance beaucoup plus longue que la moitié de la queue, et comme le bord ¡¡ostérienr
forme en général une ligne qui se continue égale, avec une légère courbure en dedans,
ce bord, sans avoir égard à la petite échancrure, a le même aspect que s'il était un peu
profondément découpé. Mais il a de plus quatre découpures un peu plus profondes; c'està
dire, une un peu en avant de chacune des extrémités, et les deux autres un peu en avant
de chacun des angles que le bord postérieur forme à l'échancrure entre les lobes de la
queue. Une chose assez remarquable, c'est que ces 4 découpures sont à distances égale-
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ment grandes les unes des autres; et la distance depuis le milieu de l'une de celles qui
sont situées au point le plus extrême jusqu'au coin extrême du lobe, est clo moitié aussi
grande que la distance d'une découpure à une autre, mesui'ée depuis et y compris les
points qui rentrent le plus profondément. Cette découpure régulière, d'une si grande rareté,
est surtout bien visible, si on s'imagine les angles de chacun des côtés de l'échancrure
réunis par une ligne droite qui courrait entre ces angles.
Les membres antérieurs, qui sont dirigés obliquement eu arrière, présentent les mêmes
surfaces unies que les lobes de la queue, et ce n'est qu'à quelques faibles sinuosités dans
le bord antérieur qu'on peut découvrir les traces de la présence d'un squelette du bras
existant à l'intérieur. Si le bord antérieur de ce membre est éjjais et arrondi, diminuant
d'épaisseur peu à peu vers l'extrémité, tout cela sons un contour d'uue rondeur qui se continue
généralement égale ou avec une courbure qui ressemble faiblement à un arc, ce
membre s'amincit enfin au bord postérieur jusqu'à un point tel que ce bord forme là, au
milieu de la longueur du lobe vers l'arrière, un angle de 12 degrés seulement. Vers
l'extrémité, qui est arrondie, le membre s'amincit aussi régulièrement au milieu et au bord
postérieur; mais vers la base elle-même, par conséquent près de la partie d'arrière de
l'aisselle, le membre est passablement épais et arrondi, s'il n'est pas aussi épais qu'au
milieu et vers l'avant. Le bord d'arrière, qu'on peut vraiment dire être droit, a deux découpures,
dont l'une est eii bas de l'aisselle et l'autre à une assez grande distance avant
l'extrémité. Cette dernière découpure a sa plus grande profondeur aussi loin de l'extrémité
du membre que la demi-distance entre la plus grande profondeur des deux découpures.
L a forme de toute la partie visible du membre antérieur a une grande ressemblance avec
celle d'une faulx, quoique plus droite et plus large de lame; mais on ne peut pas s'empêcher
non plus d'y découvrir la trace d'une ressemblance étonnante avec le lobe correspondant
de la queue, en ce qui concerne aussi le bord postérieur, quoique ces deux organes,
comme on le sait, n'aient i)as la moindre chose de commun sous le point de vue anatomique.
Des formes extérieures, il reste maintenant à parler des plis qui existent sur le côté
inférieur du corps, lesquels sont tellement particuliers aux baleiuoptères et dont l'ordonnance
est magnifique au plus haut degré. Comme nous avons été à même, sous ce rapport aussi,
de nous livrer à un examen exact, nous allons consacrer à l'organisation de cette peau une
description plus détaillée.
Les plis commencent presque tout de suite en dessous de l'endroit où l'os de la mâchoire
inférieure a sa place, tout autour depuis la partie de dessous du menton jusqu'au
coin de la bouche et même au-dessus, à une hauteur égale à celle de l'orifice de l'ouïe.
Mais les plis qui sont le plus près de cet orifice, quoique comparativement larges, sont
tout courts et placés sur la région entre le coin de la bouche et la partie antérieure de
l'aisselle; et le peu de ceux qui se trouvent à la dite place ne s'étendent ni jusqu'au
coin de la bouche ni jusqu'à l'aisselle, au moins quant à la plupart des plis supérieurs
qui sont là, de ceux par conséquent qui se trouvent le plus près.de l'orifice de l'ouïe.
Le point extrême en avant où commencent les plis est à 224 millimètres en bas du milieu
du bord aminci de la lèvre inférieure, et un ¡leu pins en bas du bord de la lèvre, plus
loin en arrière. A 1788 millimètres du bord de la lèvre inférieure, au milieu, vers le
devant, les points de commencement des plis forment un rentrant qui est assez étendu et
qui se courbe vers la |)artie inférieure et obliquement vers le bas. Au milieu, en avant,
se trouve aussi une sinuosité rentrante qui s'étend vers la poche du menton, d'uue longueur
Deuxinne i'nriie.
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