
EXANIENÍÍ, nous iious sommes servi irunc camcra chira de NACIIET, <le Paris, et poui- les mesuvages faits
en môme temps, du micromètre objeetif du même opticien.
Voici enfin une liste des préparations conservées par nous: le baleinoptère dans son entier, représenté
dans ses formes extérieures, avec les fanons et les téguments stu- le palais et dans le côté intérieur de
la lèvre inférieure, le squelette, avec les cartilages et les ligamens les plus essentiels de la tòte, des membres
antérieurs et de l'extrémité de la colonne vertébrale; dans l'esprit de vin, la sclérotique du globe de l'oeil
droit, avec ses muscles et le nerf optique; dans la glycérine, la moitié postérieure du choroïde; un morceau
du bord antérieur du clioroïde; hv rétine; riiumeur vitrée; et le cristallin; dans l'esprit de vin, le
globe de l'oeil gauche, mais très endommagé par l'honime (jui a tué le baleiuoptòre; la langue; trois morceaux
de la peau <lu bout du menton, avec ses poils placés d'espace en espace; un morceau de la peau avec son lard
du côté gauche du front: un morceau de la couche cornée de l'épiderme du côté droit du corps, pris au milieu
au-dessus du nombril; le derme du dessous de l'une des séries de fanons, avec ses papilles filiformes; le
derme correspondant de l'autre côté, mais corroyé et sec; dans l'esprit de vin, quelques lames de fanons
du côté gauche de la bouche se tenant ensemble dans leurs racines; un morceau de la peau plissée, pris
au milieu sons le corps et à peu près à la partie correspondant à l'ouverture des narines; dans la glycérine,
la couche muqueuse du gland du pénis; dans l'esprit de vin, un morceau de la peau portant une
cicatrice, venue probablement de la piqûre de quelque espadon; l'intérieur du lobe dorsal, ainsi cjue du lobe
droit de la queue; et, sèches, deux lames de fanons; des parties de muscles de l'un des membres antérieurs,
dans l'esprit de vin comme dans la glycérine; dans l'esprit de vin, des tendons du côté droit de la queue;
des tendons du dedans du membre antériem- de gauche; et un morceau de muscle, pris sur le côté du
pénis; un morceau de la paroi de la bouche, an milieu, en bas; le larynx et l'oesophage; un morceau de
la paroi de l'estomac; un petit morceau de l'intestin grêle avec le mésentère (et la moitié de cclui-là à
l'état sec); un morceau du colon avec le coecum; l'extrémité du rectum; et un morceau du foie; la jiartie
gauche du coeur; l'arc de l'artère aorte; un morceau de l'artère descendante; un morceau de l'artère pulmonaire;
et quelques morceaux des artères des côtés du bout de la queue; du sang, dans la glycérine
comme dans l'esprit de vin; dans l'esprit de VÌJÌ, un inorceau de la plèvre, et un des poumons; et
enfin quelques vers intestinaux de l'intestin grêle, conservés les uns dans l'esin-it de vin, les autres dans
la glycérine.
INTRODUCTION.
L e s créations qui ont été rangées dans l'ordre des Cétacés, méritent notre attention non seulement parce
que c'est entre elles qu'on trouve les plus grands animaux actuellement vivans, mais plus encore parce
que depuis longtemps déjà elles ont été reconnues, au moins par les savans, comme mammifères, en dépit
de ce que, à un examen superficiel, elles diffèrent notablement, quant à la forme extériem-e du corps, du type
ordinaire des mammifères. >Si cependant on considère plus exactement ce qu'on appelle leur forme de poisson,
leur différence d'avec les autres animaux manmiifères n'est pourtant pas plus grande qu'en ce qui est justement
et précisément devenu nécessaire pour les circonstances, ou pour mieux parler, par les circonstances
dans lesquelles les cétacés passent lem- vie; or il en est de même de tous les animaux, quels qu'ils soient.
Tous les cétacés vivent dans l'eau et ils y mènent, par le motif de la distribution des matières nutritives
et de la nature du reste, une vie i>lus mobile que les autres Gijrmcqyhala •»uitilata avec lesquels
ils ont de l'affinité, tels que les SiJ'enia ou les Manates, les Dugongs, etc., et surtout que les
Pinnipedia, parmi les Gi/rencephala ungaiculata >), tels que les Pliocacés. Les cétacés, qui à proprement
parler appartiennent aux océans, et qui sont carnivores, ont aussi une forme de corps au plus haut degré
appropriée à l'acte de traverser rapidement les eaux. Les Sirènes au contraire, qui sont toutes herbivores
et qui habitent tout près de la terre, vers l'erabouchiu-e des rivières dans les parties les plus chaudes de
la mer Atlantique, ont une organisation qui n'admet pas de mouvemens continus et rapides; et les Pliocacés,
qui sont encore plus stationnaires, ont tous les quatre membres formés de telle manière que, quoique
destinés à vivre dans l'eau, ils peuvent, quand cela leur plaît, se traîner sm- ten-e.
L a forme de queue étendue horizontalement chez les cétacés et les sirènes, forme qu'en général ou considère
entre autres choses êtd-e un caractère si distinctif potu- ces mammifères, se retrouve cependant aussi
chez d'autres animaux .mammifères qui vont chercher leur noiu-riture dans l'eau ou qui d'ailleurs passent
une grande partie de leur vie dans l'eau ou dans son voisinage, par exemple chez les ornithorhinques, qui
habitent les rivières et les marais de la Nouvelle-Hollande, et chez les castors ou bièvres, qui ont pour
habitation des parages boisés déserts et riches en eaux dans l'hémispbère-nord du nouveau monde et de
l'ancien. Les membres de ces derniers sont atissi réduits excessivement. Chez ceux des mammifères au
contraire qui sont destinés encore plus et finalement d'une manière exclusive à vivre sur la terre, le corps,
par conséquent aussi les membres se tonnent enfin de plus en plus et toujours d'après le besoin pour les
circonstances d'une existence telle.
Comme étant des mammifères eouiplètement développés, les cétacés aspirent l'air atmosphérique
ainsi que tous les autres mammifères: mais, eomrae ils sont en général destinés à vivre dans les océans,
leurs narines sont placées sur le bant de la tête au point qui, lorsque l'animal monte pour respirer, s'élève
le premier au-dessus de la siu-face de l'eau, quoique l'axe de longueur du corps ait alors une pose
horizontale. Chez les sirènes et les phoeacés, ces organes ont au contraire leur place tout-à-fait au bout
du museau.
Munis de dilatations particulières dans la veine cave inférieure, dont les parois aux endroits où cette
organisation existe, tout à l'entour de la membrane intérieure, sont fournies d'une musculature =) qui
fait rapidement rentrer le sang dans le coem-, il est probable que les cétacés peuvent pendant un temps
') DoiiomiiKilioiis prises d'après lUcimu) Owiîx, Aiiatomj ol' Tcrtcbriitcs, vol. II, page 296. London, I8GG.
•-) Esciiiiicu'i', Porluiiidlinger ve(i du skandiuaviske Naturforskercs andet Mfide i Kjoljenliavii, 1840; iiiipriiiié
en ISJd, piigo ill).