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c, Norii siili ui PLArs
(|iies, cloni nous accompagnerons nos descriplions, nous conserverons
religieuscnienl le Lexte l^alin des Anleurs qui anroni élabli
avant nous ces caracléristiques.
Ce n'esl réellemenl qu'ainsi Irailée, selon nous, que la Science
peul êlre utile à Ions : c'est en mellanl les elémenls de discussion
o n d e crilique àia portée de chacun que l'on travaille avec IVuit,
non-seulement pour soi, mais pour les autres, auxquels un Naturaliste
doit toujours penser avant tout. El puis, de même que dans
lontes les Sciences il y a des origines classiques qui servent de
point de dépari et de ralliement pour les adeptes; de même, en
Histoire naturelle, et spécialement en Ornilhologie, nous voulons
(|u'll v ail aussi des origines el des Auteurs classiques dont les oeuvres
puissent êti-e crilic|uces, mais aux<pielles on ne puisse lonelier
qu'avec respect, et après discussion jjrcalable soumise au jugement
des ÏValuraiisles. Nous ne voulons pas, par exemple, qu'on refasse
BulTon, Linnée, Cuvier el Geoffroy Saint-Ililaire, sans se croii-e
obligé d'exprimer les molifs de l'atteinte qu'on se permei de porler
soit à leurs oeuvres, soil à leurs descriptions, ou aux dénominations
établies par eux. Toute rivalité Nationale devrail, en un mot, s'effacer
sous le niveau de la Science, qui a tout à perdre à se faire
mysiérieuse, exceptionnelle el |)rime-sautière, el lout à gagner
au contraire en se faisant universelle, populaire et logitpie.
On voit, d'après cet exposé de principes, ipienous désirons nous
conformer, selon l'occasion, à lontes les Règles de Nomenclalure
que notre SavanI l'rolésseur, M. Isidore Geoffroy Sainl-Hilaii'e, a
toujours enseignées « comme les plus ¡jropres à faire enlin dis|)a-
» raîlrecel arbilraireel celle eonqilicalion de Synonymie si funesles
i> à la Science, cl dont on ne devrail jamais s'écai ler en Zoologie. »
Parmi ces règles (jue cel llonoiable Acadcnncien s'occupe d'claliT
Mi liLiT Dli CI-; liKC.l'Kli.. 7
bliretdedévelopper, nous lui demanderons la permission d'emprunter
les suivantes (à la citation qu'il en a faite dans la Desciipliuii des
Collections de Victor Jacquemont, 1842-1848, p. 22), « doni l'ap-
» plication, ajoute-t-il avec raison, se présente à chaque instant,
» el que l'on ne saurait trop souvent rappeler. »
« 1° Rejeter les noms absurdes par eux-mêmes, ou contradictoires
T avec les faits ou les idées qu'ils doivent exprimer; car ils sont pro-
» serils par la logique comme causes probables d'erreurs.
j> 2° Rejeter les noms déjà employés dans une autre acception : la
K logique les proscrit également comme causes probables de con-
» fusion.
» 3° Considérer comme non avenus (toutefois en les citani en
» synonymie) les noms tomùés en désuétude. En effet, les nom.s
» tombés en désuélude n'ont plus d'existence dans la .science, et
» leur rétablissemeni enirainerail tous les mêmes Inconvénienis
1) que la création de mois nouveaux.
» 4' Sauf ces trois exceptions, entre plusiein's noms proposés
» pour un groupe (sauf quelques cas relatifs aux groupes des dc-
T> grés supérieurs),jW/-eyeVer/eyj/i« anciennement publié. La justice
» el le respect envers les travaux antérieurs ne commandent pas
î! seuls celle préférence : la logique la réclame aussi. On doit
» choisir le nom qui est le plus ancien, et non celui qui parait le
» meilleur, car, sauf des cas fort rares el exceplionnels, la date
» d'un nom est un fait inconteslable el incontesté; sa valeur peut
1) êlre diversemeni appréciée selon les lemps, les lieux el les
» docirines.
» Les cpiatre règles qui viennent d'être énoncées peuvenl êlre
» rédnitt^s à inie seide.
» LORSQUE PI.USIEURS NOMS, I.OGIQUEMENT ADMISSIIILES, SONT USITÉS