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ÎMI>I>t)l.\l.s LUSCINlOMi DU IM H.^ G 1,0 l'II;.
IOCS ciilièrc'ineiLt, les juiiiuiii-es Irôs-lliieiiK'ril, les secorul.iiies plus
largement, d'iiiL yris-jiiimàlre; grandes coiiverliires des ailes d'iiii
eeiidré olivâtre.
QucLie iriiij hriiiL égalenieiil plus l'oLur i|ue eliez I'lelei-iue, liordée
d'un fui liséré gris-jaiLiuilre alhinl en s'élargissanl iiisensibleineiil
vers les pennes latérales, dont la plus extérieure est, dans la
moitié de la longueur de ses liarhes externes, IVaMoiiec dn'n n oris
hIancluUi'e tournanl pi'esque au hiane [)ur.
Ii-is brun l'oncé; le liee aplati, ainsi cpie l'ohsei've Vieillot luimême,
jasqa'au delà du milieu comme celui du Cobe-Mouche, est
lirini eu dessus, jaune pâle en dessous; tarses el pieds gris lirunàires;
angles bruns.
DIWEÏNSIONS :
Lungueiii-lolale, 12 f®"'- 05 miinm.
— (le IViile ¡»liée, (lu poignet à re.vlriimitc lies ptîmies, (lU 00
— (kl tarse , 02 1
— lie lu queue, 04 Itii
— Idem, chez rictiinne, 05 11
— ilu bec, de la j)oinle à sa naissance , 01
Hauteur du bec. >j 03
Largeur du bec, 04
Proportion des rémiges : la |)remière rémige la plirs eourte est
égale à la (|uatrième, la deuxième la plus longue de toutes; la dillérence
de la première à la deuxième étant de 04 millimètres.
.\ons observerons que la dilTérenee de lougueiu- de l'aile relativement
à celle de la (pieue eliez //. Icleriuu el //. Poly^loUa, doit
être considéiée comme nu caractère d'autanl plus déterminanl
pour distinguer ces detix Oi.seaux, ipi'il est indépendant de loule
ei'reur dans la préparalion ou le montage de la peau, el lient à uti
plan de conlormal ion de l'aile lorl dislinci clie/, rune et eliez l'tu
nii>POR\ i s LiisciNioi.n ou PUI.VGI.O 1 R R .
Espèce. Ainsi, chez VIctérine, les rémiges |)rimaires, à partir du
|)()iiil oil s'arrête l'exlréinité des secondaires, sont régulièrement el
graduellemenl espacées de la dernière, (|ui est la plus haute, à la
p r e m i è r e , ipii est la plus basse el la plus rap|)rocliée de la queue,
de manière cepeiulaul que res|)ace de l'une à Taulre aille en auginentanl
de liaul en lias; tandis que chez la Polyglotte, l'aile pour les
rémiges primaires se termine lirusquement à partir des secondaires,
r i n t e r v a l l e de l'iiiie à l'autre de ces pennes étant à peine gradué.
Aussi, de l'extrémité des secondaires à l'extrémité des primaires,
VIctérine mesure-t-elle O'?. centimètres, tandis tpic la ¡^oljglolle ne
mesure que 01 centimètre.
C e l l e Espèce place son nid, d'une l'orme assez élégante et assez
bieu travaillée, dans les buissons élevés, à renfourelmre des brand
i e s ; elle y dépose i:|ualre ou cinq oeufs couleur de eliair, avec des
points et quelques traits d'un rouge sanguin noirâtre.
Le Dessin de notre Planche est lait tl'après un Indiviiln laisant
partie de la Col lection de Buehillol, qui en a l'ait hommage au Muséum
d'Histoire iVatnrelle de Paris.
AoiiT 1847-
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