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i m ' i ' o i . A i s icrr.iuNE.
, ,lmiTS iQi-gcmi-iU rrangées eie IìIìihc jaiiruUre, el près de leur m-igine rie venlàlre;
. grandes coiiverlures des ades d'un cendré veri sur le bord.
Il Queue brune, Ihingée de gris verdàlre; la peune la plus extérieure moins foncée
. i[ue les anlres el lineineut lisérée de blane roussàlre.
Iris brun ioueé.
„ Bec à mandibule su|)érienre brune el à mandibule inférieure jaune.
~ Tarses et pieds bleuâtres; ongles bruns.
Ia' mâle et la femelle ne dilfèreul |)as sensiblement.
„ l.es jeunes avant etapris leur première mue se distinguenl peu des adultes ; toutes
leurs couleurs sont généralemeut plus pâles, et surtout les franges extérieures des
ailes et de la<iueue,au lieu d'être blanchâtres ou verdâtres, sont.cliez eux, d'im vert
.1 jaunâtr e claii-.
D l M E N S K m S :
l.onguenr totale, moyenne, prise sur 15 individus,
luies. 0 7 OC
de l'aile i)liée : du poignet à l 'cxlrémité des pemi
— des tarses,
du bec : de la pointe à sa naissance ,
— hauteur du bec (maxitmuu),
— largeur du bec ( idem ),
13 • 05
0 2 01
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Il Propoiihm îles rémiges : Première de 1 ou 2 millimètres iiioins longue que la Iroi-
« siènie. et plus longue que la quat r ième de 2 ou 3 millimètres ; la deuxième la plus
Il longue.
» Moeurs. L'Uippola'is iclérine vil sur les coteaux ombragés, dans les vallées fertiles
» el bumides; elle se plait dans les saussaies, les oseraies el, dil-on, les roseaux. Je
» l'ai frc<iuemment rencontrée dans les vergers d'oliviers.
Il Son régime diffère peu de celui de Vflipp. Pnhjijhlla. Comme elle, elle se noui'ril
.) irinsectesailés qu'elle saisit adroitement au X'ol, de larves. J'ai constamment trouvé
.1 dans son gésier des débris d'insectes à éljlres, njèlés à de fort petits colimaçons;
.. plusieurs fois aussi j'ai ])U constater qu'elle joignai t à ce régime des fruits el des
r baies.
» i.a ponte est de quatre à cin.| oeufs un peu plus grands ([ue ceux de l'Ilippolaïs
K Lusciniole, mais ayant la même forme el présentant les mêmes couleurs et la nuhne
11 distribution de lacbes.
n IMiitat. Quant ii l 'babilal de l'Ictérine, il serait actuellement diflicile d'en déler-
1. miner bien rigoureusement les limites géographiques, attendu que cette Espèce
« n'étanl pas encore parfaitement connue, n'a pu être sigiialée dans tous les lieuv oii
„ elle se trouve. Ce que j e peux dire en tonle a.5surance, e'esl iiu'elle est li ès-eerlaine-
Í
I I I l ' P o i . A i s ictkium:.
» niuiil ])caiicoup plus re[);iii(.luc' et [)Uis comimine ([ue ne le faisaienl supposer les deux
» seules indications d'IiaLital fournies ptu- Vieillot et le Docteur Degland. Vieillot
« nous a appris que l'un des deux Individus dont il adonne la description lïit tue en
» Lorraine, el le Docteur Degland, le seul après Vieillot (jui ait l'ail mention de Tlcle-
>) i-ine avec connaissance de cause, indique cet Oiseau, dans son Calaioguc et ilans une
') communication écrite qu'il a eu Tobligeance de m'aiJresser, comme se trouvant
» dans les environs de Lille. J'ajouterai que celle Espèce se rencontre non-seulement
)) en France, mais qu'elle habile également la Belgique, TAutriclie, les Etal s Sardes,
'1 la Ligurie, et proLaLlement aussi une grande partie de rital i c el peiil-ètre de la
» Sicile. J'ai recueilli des preuves certaines de l'éleudue de cet habitat. Ainsi, j'ai vu
)> deux sujets d'ilippolaïs Icterine ca[>turés dans les environs de Liège, el envoyés par
H M . de Sélys-Longchamps, l'un à M. Leievre, naturaliste-préparateur, à Varis, cl
>1 l 'autre à M. Bâillon, naturaliste, à AJjbevi l le. D'un autre côté, j'ai [)uconslalev que
M les Galeries du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris reniernienl deux autres In-
» dividus de l'Espèce en ([ueslion, el que l'un de ces Lidividus, donné par M. Schrei-
" bers, provient des environs de Vienne (Autriche)^ l'autre est sans indications de la
» localité. En outre, une llippolaïs Iclérine, prise à Gènes, où l'Espèce paraît ne pas
>1 ê tre Irès-rare, m'a été donnée par M. Buchillot. Enlin , j'ai rencontré moi-même
» cet Oiseau en qtiantité prodigieuse non-seulement à Nice, mais encore dans les
» vallées qui s'ouvrent sur le littoral de la Méditerranée, et qui se succèdent dc[)uis le
« Var jusqu' à Saint-Tropez.
» Je suis-li-ès porlé à croire que dans nos pays méridionaux, l'Ilippolaïs Iclérine
)i n'habite pas seulement les contrées voisines de la mer , mais qu'el l e doit se répandre
» assez avant dans l ' intérieur; car j'ai vu dans la Collection de mon ami l'Abbé Caire
un Individu de celte Lspèce lue, au printemps, dans les environs de Mousliers
» (Basses-Alpes). L'habitat de l'iclérine aurait donc, d'après ces faits, des limites
j) assez étendues. Elles s'agrandiront encore, l'en ai la conviction, loi'sqiie cet Oiseau
1) sera mieux connu. >i
\ ces lails de moeiii's el criiabilat. nous joindi 'ons ceux louniis
^fies'ue Zoologiqiie, avril 1847, p- i^'-i ) }>ar r i ionor ahi e M. Kdin. de
v S e l v s - L o n ^ c h a i n p s dans une Aolice additionnelle an Mémoi r e de
M . (7orl)es, dans lac[uelle, en se ranoeanl à l 'opinion de cet habile
o b s e r v a t e u r , il sVMii})i'esse do i-econnailre loyalement s'être trompé
e n regardant , en 1842, c omme ideiiti([ues les Hippolah Icterina et
Polyglottfu ajoutant (jue tout ce t|u"il a dit de VHippolais Polygloita
d a n s la Faune Belge ( p a g e 9 9 ) se rappor t e à VIcterina.
Iconngraphie Ornilliohgiqiie. — 10"" Liv. 6
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