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<i Beo noir; tarses jaunes; plnniag;e gris-blauc-roussàire, pins
» clair sur la lêle, el chaque plume rayée de noir. Le manlcau
>1 b r u n , chaque plume cerclée de blanchâtre, enveloppée d'un cei-
» d e irrégulier de noir; plusieurs plumes droites, noires, implan-
» lées dans l'occipul. Poitrine jainiâtre; ventre roux-clair, maillé
» de blanc ; queue blanche, largement rayée de deux bandes noires.
» (Mus. de Paris; Pairie inconnue.) »
Malgré lesquelqnesinexact i tudes que renrerme celle description,
et dont nous dirons la cause lout à riieure, il est bien évident ([ne,
dans son ensemble comme dans la plus grande panie de ses détails,
elle se rapporte au sujet iigiu'é dans noire Planche. Aussi, sans
reprendre celte descriplion en sous-oeuvre, nous bornerons-nous à
la conqiléler sous deux i-a|)porls :
Ainsi II n'esl pas exacl <le dire cpie la gorge de notre Oiseau soil
enveloppée d'ini cercle irrégulier de noir. Ce sont réellement Irois
raiesnoiresqni la dislinguenl, doni une tombant du dessous tin bec,
les deux aulres de chatpie còlè de son onvérliue, el toutes Irois
venant se rejoindre en s'arrondissanl au sommet de la poi trine; de
plus les grandes pennes alaires sont noires; la i™ rémige est la plus
courte, la 4'' est la plus longue, el enfin, la queue, d'un brun l'auve
uiai bré de blanc sale, ne parail blanchàire (pi'en dessous, oii elle
laisse Iransparaitre ses deux bandes noires.
Maiulenant cel Oiseau est-il bien une espèce dislincle el différenle
de la Pernis disiata fCuv.) Ptilorhjncinis (Temm.) Pl. col. 44 Ì
Cesi ce qu'il convieni d'examiner.
Nul dout e qu'au proinieraspect celle dHlerence ne soil assez vivenienl
accusée quant à la teinte généiale de la coloralion. Mais en
comparant l'une avec l'autre, on s'aperçoil bienlòt que tie nombreux
lapporls de plumage ile la P. lorquata avec la /'. cristalli, dans ses
llUPiUUlîli ,V CUl.l.UÎH NOIK. l)OM)HK[i CULl.lliK HOUX.
éléments principaux, soni assez faciles à saisir. 11 esl, pai' exenq)le,
impossible, dans les Irois raies noires de la gorge de la P. torquata,
de ne poini reconnaître la base de celles qui se reirouveni eu
même uondire, aux mêmes places el de même forme, sur la P. cristata,
moins visibles chez celle-ci, quoique plus foncées, à cause
de la teinte fuligineuse sur lacpielle elles se dessinent. De même,
dans le maillé blanc du dessous du poignet de l'aile et de l'abdomen
de la P. torquata, il est difficile de ne pas voir la base du maillé
blanc du poignet de l'aile des cuisses el des couverlures inférieures
de la queue de la P. cristata. Si l'on rapproche de ces analogies
celles tirées de la taille en tout point la même, de la couleur el de
la forme des pattes, de la forme el de la couleur des plumes, de
l'ornement suboccipital, enfin dans la disposition et la structure de
celles du lorum, on ne pourra guère hésiter à considérer la P. torquata
soit comme une variété de la P. cristata, soil comme sa
femelle, ce qui est notre profonde conviction.
Ajoutons que la Patrie de cette P. lorquata, que M. Lesson a dite
inconnue, esl la même que celle de la P. cristata, car le Voyageur
Duvaucel l'a rapportée au Museum d'Histoire Naturelle en Septembre
1821, de Sumatra.
Voici au surplus les rapporis de dimensions de l'une à l'autre :
Pernii criíiaia. Penili rari/iiaiii
,ungueur totale, 700 050 ""«"•
— de l'aile, 480 460
— (tu tarse. GO .53
— du doigl du milieu, sans Tongle, .50 50
— de l'ongle, en ligne di'oite, 23 25
— — en suivant sa courbe. 30 31
La démonslralion du double emploi comme espèces dislinctes