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bec chez la feinelle ou le J\. a eu//rus fris est en elVel en l'ornie
tie lau\, conune chez la FalcuHapdlliala (Isid. Geol'. Sl-llil. 1. mais
sur nn Ivpe heaueonp plus (lévelo|)|)é el linissanl en poiiile; moins
comprimé (¡lie dans ce dernier t ienre, pnisqu'à sa base le bec a en
cpaissein' les deux liers de sa hanleiir; Farêle de la mandibule supérieure,
qui ofl're dans le liers de sa longueur une siuCace plane
de a inillim. i/a de lai-ye. enlre prorondémenl à la manière de
celle lies Caci(|ues \ers la base l'rontale: celle même mandibule recouvre
el recoil exaelemenl par ses deux branches el sur loul son
prolongernenl la mandibule inl'éricuL'e. La subslanee de eel ori;ane,
de couleur coi'uée à sa base el blanchàlre dans le resle de son élendue,
esl parlailemenl lisse, tniie el sans le moindre sillon.
Chez le male, au conlraire, le bec se Irouvc de la proporlion ordinaire
qui se voil dans les aulres Oiseaux, prineipalemeni les Corvidés,
el mieux encore les Slurnidés : ainsi, au lieu d'élre en forme
<le laux, il esl seulemenl conique, d'une longueur égale à peu près
à celle de la lêle. d'une épaisseur égale à peu près à sa hauleur à
la base, puisipie celle-ci n'a guère que i! millimèlres de |)lus. On
|)Ourrail donc le considérei' connne pres<|ue (piadrangulaire,
n'élail une inclinaison assez mari|uée, continue, poui' la mandibule
snpéi'ieure, à parlir de son origine jus(|u'à sa pointe mousse, obluse
el (pu'l(|ue peu déprimée, mais ne con)niençanl |)0ur la mandibule
inlérienre qu'à parlir du liers de sa longueur. On conqM-enil
Irès-bien, (Tapi'ès celle desci iplion, ipie M. Gould ail cru irabord
devoir l'aire une espèce de cet oi.seau, sous le nom de N. crossirostris.
Eii un mol, le bec en faucille de la femelle repré.senle le type
du bec duiJenre (I/niccrlhi/i, parmi les Upupidés; le bec conique
du m;lle reprc'senle exaclemi'nl. parson Ivpe. celui du (ienre Cren-
(hon parmi les .Slurnid(''s.
( . l î N R E NliOMOniMlKH.
Les deux sexes porleni à la commissure du bec deux caroncides
jaunàires, qui paraisscnl même desliuées, en les observani bien, à
lacililei- l'ouverture de la bouche, en v l'avorisani un développemenl
exlraordinaire; car ces caroncules ovalaires, de 'Jo luillini.
en longueur sur i i en hauleur, sont enlamées par la commissure
des deux mandibules doni elles reeouvrenl l'arlicidalion.
Nous allribuons à ce dernier caractère une valein- génériipie bien
moindretpi'à celui tiré de la différence de conliguration du beeehez
les deux sexes, quoiqu'il ne soil pas sans imporlance, car il esl bien
remarquable (pie cel appendice caronculaire se Irouve presque
exaelemenl le même, el (à la différence des Oiseaux des aulres
Conlineuls) commun au inàle el à la l'emelle chez les trois principa
les espèces d'Oiseaux com mes delà Nouvel le-Zél a iule : le(ilaucope
cendré. Cnlloeas riñeren (Forsier); le Troiqiiale roux noii-, Slurniix
rarunculatns (Lath.), el le Neomorpha Gouldii.
Quant aux aulres caractères généricpies, ils soul lellemenl idenlitpies
aM'C ceux du Cilaucope que nous n'hésilons pas à enq)lo>er
pour leur description les lermes pres(|ue lexluels qui oui servi à
MM. Quo\ el Gaimard pour décrire ce dernier Genre dans la
Partie Ornilliologique de l'Expéililion de l'Astrolabe.
Vinsi, comme le Glaucope, à pari la lête, qui a suivi les condilions
de développemeni du bec en .s'amincissani dans le même
sens, el cpii représenle assez exaelemenl celle du Sturnus on Crcadion
carunculatus, le Neomorpha a les formes ramassées; son bec
tlessine un angle assez prolongé dans les jilumes du fi'onl ; ses narines
subovalaires soni aussi engagées dans ces mêmes plumes; les
ailes égalemenl surohiuses, les rémiges en élanl suecessivemenl
ci'oissanles ¡ustpi'à la sixième, (|ui esl la jilus longue, tiépasseni de
fori peu la base de la queue. Toul le plumage esl d'une couleur
Jr:iiioi:rnjihic: Oniilholngiijiic. — 1" I.iv. 8
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