i r :
l i !
te
Il
MKSITIÍ
dans son List of the Geneva of Birds, 1841, saiis avoir été à même
CIP voi r cet Oiseau en nature, ainsi qu'il a eu soin de le dire, a c m
ne pas sortir lu-écisémenl des indications du Savant Fondateur du
G e n r e , et a peut-être élargi par trop les l imites posées par celni-ci :
car il a séparé la Mésite (dont il l'ait un Gallinaeé pur) des Colombidés
par les Pénélopidés et les Cracidés, en la reportant à la fin
des Mégapodidés, entre le Genr e Megapodius, proprement dit, et
le G enr e Alecthelia.
Nous laissons aux Naturalistes le soin de désigner irrévocablement
la place de ce singulier Oiseau; car, ainsi que l'a Irès-justement
dit notre Célèbre Professeur, il existe, dans la (ixation de ses
caraelères, des vides qui ne pourront être remplis que par l'étude
et une connaissance exacte de son Ostéologie.
Voici, toujours d'après le même Auteur, les dimensions et la description
spécifique de la M. vane^ata.
DIMENSIOINS :
Longueur Luíale,
— Ju hef, depuis les plumes Ironlales,
— du tarse,
— (lu tloif^t médian avec sou ongle,
— du pouce avec son ongle,
M
3Ü
27
1!)
Description. — « De chaque côté de la tète une ligne ronssàtre
3> naît de la base du bec, passe immédiatement au-dessus de l'oeil,
» et va se terminer un peu au delà de la niupie ; au-dessus, el com-
(1) Nous supposons qu'il y a Ici dans le Mémoire de H. J. G. Sainl-llilaire une
erreur typographique, car nous avons trouvé à l'Oiseau unique qui a servi à sa
Description, non pas 285 millimètres, mais 300.
MEsrrii xARiiir.
î mençani également à partir de la base du bec, nn espace longi-
» tudinal de couleur foncée, qui entoure l'oeil en avant, en dessous
» et en arrière. Toutefois, malgré les analogies de la Mésite variée
» avec les Hélionies, quant à la disposition générale des couleurs
» de la lête, cet espace est, cliezia Mésite, nu, excepté en arrière,
» tandis qu'il est couvert, chez VHeliornis Senegalensis, de très-pe-
» tites plumes, \ii-dessous de lui, et encore chez cet Oiseau, une
j) bande claire de forme irrégulière qni, ici, est ronssàtre, com-
)) mence vers la partie inférieure de la base du bec, passe an-des-
» .sous de l'oeil et se prolonge sur les côtés de la tête et de la partie
j) supérieure dn cou: enfin, plus bas encore el suivant la même
» direction, une ligne droite .séparée de celle de l'antre côté par le
3) dessous de la tête, qui est blanc.
» Il faut cependant encore remanpiei' qu'an-dessons de la gorge,
» qui est aussi blanche, est un espace roux fondu avec lui par
J) nuances insensibles, el, plus bas encore, nn système de coloration
» (|ui rappelle également cehii de VHeliornis Senegn/ensis. La parï
tie antérieiu-e du bas du cou et la partie supérieure de la poitrine
y sont couvertes de plumes d'un jaune trè.s-clair dont chacnne
i> présente, vers .sou extrémité, uiie tache noire plus étendue transversalemeiU
que d'avant eu arrière. La nnque est d'un i-oux
» feuille-morte; le derrière du cou est, en liant, de cette même
)i couleur, en bas olivâtre, avec ipielques taches ellipliqnes trans-
» versalcs, de couleur noire. Le dos, les ailes, la (pieue, les cou-
» vertures supérieures sont d'nn roux fenille-morte, nuance qui se
)) retrouve, comme l'on .sail, chez plusieurs Parraqnas. Le reste est
» Iransversalemcnt barré de noir et de fauve; el les couvertures
» inférieures de la queue sont variées irrégulièrement de ces deux
» couleurs. Le bec est brunâtre, el les pattes .soni grises. »