
C. m aw h h u r ic a . — 'I'iges complcLcmcnt lig n eu se s, ncUemcnt gritnpaiUes, capables d’acquérir
une grande liauLenr. Fleurs émergeant le plu s souvenl eii grand nombre d ’un même axe. — {A n species
propria?)
D. violacea. — Sépales glabres extérieurement, d’un violet foncé.
Les deux premières variétés (jue nous venons de cite r appartiennent sans hésitation au C. fu s c a ;
il peut y avoir doute pour les deux dernières, siiiToul à l’égard de la plante originaire de Mandchouric;
on ii’a en efl'el aucun exemple d ’une même espèc e capable de produire à la fois des individus herbacés
ou sous-iViitcsccnts e l d'autres complètement ligneux. La pluralité des fleurs sorlant d’un même axe,
constitue en outre un caractè re profondément d istin ctif, que nous n’avons pu observer chez aucun
individu.
Le C. fusca appartient à la flore de l ’extrême Asie; son aire de dispersion s’étend à tous les districts
maritimes du nord de la Russie d ’Asie, à l’est des monts Slanovoï, depuis le la c Baikal ju squ ’à la mer, corn-
])rcnant une partie de la Tartarie, le territoire de l ’Amour, le Kamtschatica, la grande île Sachaiine et le
groupe des îles Kurllles ; enlhi il convient d’ajouter la vaste contrée située plus au su d , dont la Mand-
chourie est le centre.
Découverte au Kamtschatica par Turczaninow, où la retrouvèrent Trautvetcr ct Meycr, noir e Clé-
matilc a encore été signalée plu s récemment dans les mêmes localités par M. Bun ge, puis par MM. Regel
et Tilling. Ce dernier l’a en outre observée à Ajan e l aux îles Kur ille s. M. Maximowitcz indique les localités
suivantes : Mandchouric (G. Wilford), le long du fleuve Amour, depuis Komar ju squ ’aux rives de la Bureia
inférieure (F. Sciimidt), ct sur les bords de la Sungari à Indamo, enfin dans une grande partie du territoire
de l’U ssuri (Maak), autour de la baie d’Olga, sur le littoral à Sihata, près de Victoria (Wladiwoslok,
Rossjet, e tc.) ct encore le long du fleuve Suifiii. La plante, commune dans les prairies e l le long des haies,
paraît préférer les endroits peu boisé s ou mieux à demi découverts.
D’après MM. Frauchct e l Savaticr, le C. fu sca e st égalemen t indigène au Japon (-1), où ce dernier l’a
découvert dans l’ile de Yezo, auprès de la ville d ’IIakodatc. La même plante avait déjà c lé signalée ,
ijuoique avec quelques d outes, dans le Catalogue de Black (2 ).
E X P L IC A T IO N DE LA P L A N C H E X X .
\ . — F i c u r , d e g r a n d e u r n a t u r e l l e .
2 . — É t a m i n e , v u e d e f a c e , g r o s s i e .
3 . — L a m ê m e , v u e d e d o s , g r o s s i e .
-4. — C a r p e l l e g r o s s i .
— C a p itu l e d e f r u i t s , à l ’é p o q u e d e la m a t u r i t é d e s a c l i a i n e s , d e g r a n d e u r n a t u r e l l e .
(1) L o c . c it.
(2) R n n p la n d iu , X, ji. 88.
B.Bergerorv.del ¿tlilh