
ap iculé s, cunéirormes ou subcofditbrmes, son t très entiers, tandis que d’autres, irrégulièreineiil bi-Lrilobôs
ou très légèrement lobules, ont une l'orme sensiblement oblonguc. Les feuilles qui accompagnent les Ileurs
loujours simple s, en général ovales et presque aiguës, présentent cependant quelquefois deux ou trois lobes
prcsi[uc oblongs, a llén ué s au sommet. Membranacés, presque coriaces e t complctemcnL glabres, les segments
présentent à leurs deux faces une nervation réticulée très accusé e, qui s’a cc en tu e encore au moment
de la chute de feuilles, ou lorsqu’on le s soumet à la d essiccation.
Les pétioles, de dimensions variables, plu s ou moins cirrbifères, se recourbent ou se con lourncnt de
mille façons différentes; les p é lio lu le s, longs de 10 à 12 m illimètres, s’infléchissent le p lus souvent en arrière;
les uns ct les autres restent constamment glabres.
Les fleurs, d’un jaune pâle extérieurement, d’un rose vineux et lavé à rin lé r icu r , d emeurent inc lin ée s au
sommet d ’nn pédoncule axillairc pubescent, toujours uniflorc e l qui porte une paire de bractées au milieu
de sa hauteur.
Les sépales ovales-lancéolé s, atténués au sommet en un court acumcn ct brusquement réfléchis, épais
et coriaces, surtout vers les bords, sont glabres intérieurement et au contraire recouverts en dehors d ’un
duvet velouté d’une grande finesse.
Les étamine s, très nombreuses et d’un jaune verdâtre, atteignent à peine à la gorge du périanlhc . Leurs
filets plats e l minces ne sonl p oilus que dans leur partie supériciire. Lc con n e c lif e sl entièrement ca ché par
les anthères linéaires qu’il déborde faiblement pour former un apicule également chargé de p oils.
La hauteur des carpelles e s l plus grande que ce lle des étamines e t égale c e lle du périauthe ; le style
cylindriijuc ct tapissé de longs poils soyeux d’un blanc argenté, s ’atténue insensib lemen t c l reste d ressé .
Les achaines, fort petits, sont surmontés du style persistant très allongé, effilé et devenu plumeux.
Lc C. r e tic u la ta , quoique anciennement décrit, a été fréquemment confondu comme ses congénères de
la section des Urnigeroe avec ce s mêmes espèc es et surtout avec la suivante, le C. Viorna. Bien que
voisines, ces deux Clématites ont quelques caractères qui les distinguent profondément. Le C. Vio rn a , en
eifcL, dont les feuilles beaucoup moins coriaces ne présentent pas ce lte nervation ré ticulée, caractéristique
de l’espèce que nous venons de décrire, nous offre des Ileurs plu s grandes et beaucoup plu s fermées ; leurs
sépales enfin bien plus épais sont, en outre, glabres e l leurs étamines ont la même longueui' que les p istils.
Cette Clématite appartient à la flore du snd des États-Unis et a été observée dans toute la vaste contrée
comprise entre la Caroline du Sud et la Floride. Bigclow l’a retrouvée dan.s la vallée du Cibolo, province de
Cbihuahua, dans le nord du Mexique.
E X P L IC A T IO N DE LA P L A N C H E XVI.
j . — Segment de feuille, après sa dessiccation.
2. — Fleur de grandeur naturelle, à l’époque de l’antlièse.
3. — La même, coupée longitudinalement.
4. — Étamine grandie.
5. — Pistil grandi.
ti. — Achaine surmonté de son style persistant, de grandeur naturelle.