
C L EMAT IS F LOR IDA - tar v et vi
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ViTiCKRL.A FLORiD,\ Spiicli, Vcget. P h a n ci'., VII, p. 204.
F ru tc x (lebilis, sarmen to so s, cau lib u s striaLis, novellis p u rp u ré is g lab risq u e . F o lia longe
p e lio la ta ,b i-ju g a , ra riu sb in a lim q u alcrn alimv e s e d a , segmentis se ssilibusv. pelioIu]aits,ovalis
V. subcordirormibus, a lten u a tis v. oliain acutis a u t subobUisis, integris, ra riu s parce incisis
V . bi-lrilobatis, lucide-viridibiis, villosis. F o lia b racteo lia Simplicia, sessilia a u l lircvissimc
p d io la ta , segmentis similia.
F lo re s violaceo-purpurei v. albi a u t lu tesccn les (typica), sepalis ovato-rliomboidalibus
V . obovatis, a lten u atis, ra riu s a cumin alis, m u c ro n u la lis . S tam iu u p e rn iu lla , g la b ra , itlamenlis
com p lan atis, albis v. ru b e sc e iitib u s, an tb e ris liiico-lanccolalis, pur[)urcis. (Carpella plurima,
stam iu ib u s breviora, p u rp u re a q u o q u e , v e lu tin a , ovario minimo, slylo c r e d o ct su p ern e
recurvo.
Acliainiaj siccaj, n ib e rn iiia ', cau d a scriceo-veliitina, b rcv iler a tten u a la d ad apicem
incurvata. C. (lo r id fi v a rid a ic s llo rib u s solitariis a u t Icriiatis, simplicibus, diverso modo plc-
iiis, d is lin d a s p n eb e t.
In J ap o n ia sep ten trio n a li, in saxosis Nij)[»onis incdiie locis dic itu r co iilc rran c a , sed in
liorlis rreq u cu te r n a ta lu r.
D e s c r i p t io n . — Quoique grimpaiilc e l vulubile, c e lle espèce reste rebitivemciil p c lile , et ses tiges,
bien que nettement ligneuses, n’atteignent qii’ano luuiteur limitée , qui n’excède pas 3 ou 4 mètres.
Ses feuilles raméaires pennées, en général tri-tcrnées (exceptionnellement à 5 paires de segments),
offrent un pétiole très grêle, long de 8 à iO centimètres, jilus ou moins cirrliifère, qui se courbe au point
où est fixée la première paire de segmeiit.s. Ceux-ci, ovales-arrondis, snbeordiformes à la base, s ’atténuent
longuement à leur somm et; ce sommet est tantôt aigu, tantôt subobtus. La longueur du segment varie de
3 a 5 centimètres sur 15 à 20 millimètres au plus de large; les latéraux sont sessilcs ou très courtemenl
pétiolulé s, bien qu ’ils offrent dans une variété un véritable p étiolulc ; l ’intermédiaire est constamment
plus ou moins longuement p ctio lulé ; ces segments, toujours presque mcmbranacés, assez fermes et
d’un vert un peu clair, bien que luisants, sont également tapissés sur les deux faces de poils couchés
et mous.
Les feuilles des i-annilos llorifères, loujoiirs simples e l conformes aux segmeiils des aulr cs feuilles,
quoique plus soiiveul bi-lrilobcs, so iil étroitement réunis par paire (rarement au nombre 3 ), de manière
à former une sorte d ’involiicre à la base ou au milieu d’uii pédicelle nu.
La couleur des ileurs du C. ß o r id a a toujours clé considérée comme blanche ou la c lé e ; Tliunberg,
qui le premier l ’a fail connailre, iTavail pu observer que des individus cultives, dont les sépales sont en eCfcl,
chez la plupart de c e lle s-c i, d’un b lanc crémeux, mais lien n ’est moins certain que c e lle couleur soit ce lle
de la piaule à l’état spontané, puisqu’il existe une variété à Ileurs d’un pourpre violet, comme nous le verrous
un peu plus loin, et que, dans les duplieatures de la même e sp è c e , les élamines transformées offrent
constamment c e lle couleur, qui me parait devoir être ce lle de la piaule sauvage.
Les sépales régulicremeiU ovales, plus ou moins rhomboidales, souvenl même obovales, atténués ou
même acinnmés au sommet et terminés par un long mucron, sont minces, presque membranacés. Quoique
nettement étalés, leurs bords restent quelquefois, avant l’aïUhèse, légèrement contournés intérieurement, ce
que nous n observons chez aucune des espèces de la section préecdeiite.
Les é lamin es, éta lé es et divergentes, son t formées d’un filet blanc e l d ’une anthère d’un pourpre bru-
niilre, de dimensions égale s, ct glabres; e lle s atteignent à peine au tiers de la hauteur du calice.
Les carpelles, très nombreux, dressés et pourpres, restent encore plus p e tits; presque entièrement
recouverts par les étamines au moment de l ’épanouissement de la fleur, ils n’apparaissent que lorsqu’elle
est complèlemout é ta lé e . Ils sont formés d’un ovaire très p e tit c l d ’un style cylindrique s ’amincissant graduellement
de manière à s el'filer vers son cxli-èmilé stigmatifère, qui, extérieurement, est recourbée il son
sommet.
Les acliaines conservent la couleur pourpre des carpelles, qui devient toutefois un peu plus sombre
en cor e. Très p lats, cilipso'idcs ou presque d eltoïdes, ils s ’atténuent en un style persistant court et dressé,
progressivement atténué ct recourbé en dehors à son extrémité ; chaque aeliaine plus ou moins parsemé de
petits poils soyeux (jamais pltiraeu.x), promptement caducs.
Comme nous le disions il propos de la couleur des fleurs, il parait probable que cette p lan te , très
cultivée dans le pays même d’où e lle est originaire, ne nous est con n ue que par des variétés jardiuiques.
Nous avons vu que ce lle décrite par Tliunberg avait des fleurs d’un blanc crémeux; un peu plus tard
on introduisit une variété à fleurs p le ine s, également b lanches ( f ) ; enfin, en 1 8 3 7 , un horticulteur anglais
annonça une nouvelle forme, dans laquelle David Don vit une espèce différente, qu’il nomma C. S ie -
(1) C. florida flore pleno. — Ja cq ., Horl. Schoenbr.,id.]i. 357.
LAVALLÉià. Clemalides.