
parait limitée. Los segments clos feuilles din'érenl'pài' leur Ibniie, leur grandeur, leur texture même ; les étamines
sont dressées ct doiiiincfnlj les carpelles ; enfin le,s achaines réniformes, munis d’un long style persistant,
ordinairement dressé, rc stenfpi;opres uniquement à la nouvelle espèce. Il paraît imililo de pousser plus
avant ce t examen comparatif, d’où il résulte que, sauf la forme ct la couleur des fleurs, il ii'y a presque rien
de commun entre le C. hakoneiisis e l les espèces auxquelles on attribuait bénévolement son origine.
S'il eût été possible de conserver quelques doutes sur l’entité spécifique du C. hakoneiisis ct de le
considérer encore comme un produit hybride, on pouiivait's’éc laircr'cn'éludiant le tempérament morne de
la plante, qui diffère beaucoup de c e lu i dos espèc es gra tuitemen fconsd a ér ées comme ses ascend aiils.
Celles-ci son t on effet originaires de contrées froides ou tempérées, remarquables par une chaleur estivale
très intense et ne sc rencontrent que dans des endroits sec s c l ebaiids : le C. laimijinosa habite en c llcl
le nord de la Chine (1) et le C. vitic e lla l ’Europe mcridiouale (2 ). Ces deux plantes ont une végétation de
très longue durée, que les premiers froids de nos contrées viennent toujours surprendre en ple ine acUvilé.
Le C. hakoneiisis, tout au contraire, accomplit fac ilemen t dans le courttiff A im e saison normale le cycle de
sa période végétative et trouve sous le climat marilime de l'Angleterre des conditions singuliè rement favorables.
Ne devons-nous pas en conclure que nous sommes en présence d’une espèce appartenant il la flore
d’un pays dont les variations de température sont limitées, qui a un c lim a t plus ou moins maritime ou tout
au moins un peu hum id e, et dont les chaleurs de l’été ne deviennent jamais excessives? Aussi étais-je bien
fondé il supposer pour le C. hakoneiisis la même origine que. pour le C. p a ïe n s , d ont il a en effet le
tempérament et avec leq ue l, comme nous l ’avons d it, on l ’a probablement confondu.
Quoi qu’il en soit, il reste certain que l’histoire de c e tte espèce e sl ce lle d’une quantité de plantes de
nos jardins : e lle s so n l introduites inconsc iemment et attendent souvent fort longtemp s avant que leur origine
et la voie par laquelle e lle s nous son t parvenues puissent être définitivement établies.
E X P L IC A T IO N D E LA P L A N C H E IV .
1. _ Sépale isolé, de grandeur nalarcllc.
2. — ÉLaininc grandie.
3. — CapiLule de friiiLs, de grandeur naturelle.
4. — Achaine isolé, de grandeur naturelle.
(1) lu dcclivilalil)us lapidosls collium. — l i . l'o rlu iic , n“ 62.
(2) Ad scp cs e t dumeta E u ro p c a callid io ris. D. C. Prodr. I, p. 9 .
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