
CL EMAT IS PATENS x I IAKONENSIS - t a r . iv 4; .
(C L E M A T I S T U N B H ID G E N S J S . )
ClKM-VTIS I'ATli.NS X AMl'LliS.
C. TL'MUilDCIiNSIS, Iloi't.
CcLlc Cléniatilû, oblenue, dit-on, par im liorlicuUeiir anglais, bien que l’on ne connaisse aucun rcnsei-
g iic inenl précis sur son origine, paraît due au croisement des C. ¡miens et hahonensis; les caractères de ces
deux espèces semblent en cITcl à peu près exactement ré[)artis clicz e lle , comme nous allons le voir.
Du C. hahonensis, le C. la n h n d g en s is présciiLe les feuilles ;i 5 segments, sau f ce lle s de la base, qui sont
souvent simples ou bi-trilobécs, mais alors de dimensions beaucoup plus grandes c l longuement acuminécs:
les segments conservent la forme ct la texture de l’espèce précitée.
Les pédoncules velus et les styles tapissés de poils dans toute leur iuuilcur rappellent au contraire le
L. p a ïe n s ; ciilin, si les boutons du C. lunhridgensis sont bien ceux de Vhahonensis, ils son t dressés comme
chez l’espèce concurrente.
Les flciirs, presque exactement intermédiaires, offrent de 4 à G sépales d’apparence satinée et d’une
b elle couleur lilas légèrement rougeâtre, qui passe presque au pourpre au moment de leur c lm lc ; une
bande, formée au centre par les nervu re s, présente une coloration plus foncée et d’un bleu iircsijuc
mauve.
La lloraison lonjours très abondante du C. ta n b rid g e n sis est [)lus tardive que ce lle du C. p a ïen s , mais
précède ce lle du C. hahonensis.
D’autres variétés répandues dans les jardins son l probablement ducs aussi à riiybi'idaLion cnlrc le?
deux mêmes espèces; ainsi ce lle s désignées sous les noms do : L a d g Jloville, Madame dra iig e r, nigricans,
lln c a nU i; ou bien encore ce lle qui porte les qualillcalifs de : p a ten s p u rp u rea . Je ne cite que les variétés
jardiniqnes pour bien établir la uomeiiclalurc de ces belles plantes.
Dans la variété hybride L a d g B o v ille i \ ) les caractères des deux espèces se l’éparlisscnt à peu près
ég a lemen t; les boutons sont les uns dressés, les antres p cndanls ou tout au moins réfléchis, el les pédoncu
le s soiil p o ilu s. Les feuilles ne préscntciiL que 3 segmenLs, de la forme et de la lexiurc de ceux de Vhaho-
nensis, bien que leur coloration très claire c l un peu glauque rappelle la tcitilc baljiliicllc du feuillage
(1) Voy. F lo ra l magazine, lab . 3TU e t Thomas Moorc e t Ja ckm an , The Clematis, p. 112, lah . XV.
LAVALLÉE. Cicm a lid c s. 4
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