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G L I i J lA T lS F L O l i l P A . — T A l l . V E T V I . | i |
inlemicdiaire.s ciilre deux espèces appiuTcnanl à des sec lion s dillereiUcs, doiil elles ont en efl'el cnipniiUé
ciuclqucs caractères; il parallrail plus à propos, eu ell'et d ’adractire i|iie ces plantes lirovienncnt des
C. p a te n s et C. v itie e lln . La iorme étalée des fleurs du premier, le feuillage et le mode de végétation
dn second sc retrouvent eu d lc t chez le C. I h r iû a . Mais encore serait-il facile d’anéantir uue iiarciüc
suiipositioii, car les élamin es, les carpelles ct les achaincs cliiréreut profondément chez les uiics ct les
autres, sans que l’on puisse invoquer lo jilus lég e r point de contact. Ne devons-nous pas, dés lors, persévérer
dans cet enseignement ct rccoimaltrc que, lorsqu’il s ’agit de décrire des espèces litig ieu se s, il y a tout
iiitcrct à les étudier à l’état vivant, ct à n e jamais n égliger de rcchcrclicr les caractères diircrciUicls des
divers organes floraux ?
Il ne nous paraît donc pouvoir subsister aucun doute sur la jilacc que doivent occuper, pariiii les
Clématites, les deux plantes que nous venons de signaler, bien qu’il ne m’ait pas été possible, comme à
l’égard de plusieurs autres, d ’acquérir c.xpérimenta)cmeiit de nouvelles preuves. Ces variétés ne donnent,
en effet, que fort rarement, quelques fruits qui mûrissent toujours ineomplé temeul. Les partisans de l ’iiybri-
dité Irouveraieut peut-être là une raison à invoquer, si je ne m’empressais d’ajouter qu’il en est absolument
de même du C. fh irk la , dont aucun herbier ne possède de fruits, qu ’auciiii auteur ne décrit, et q ue je ne suis
parvenu à obtenir sur mes pieds vivants qu’avec les plus grandes difficultés. En résumé, bien que je u’ai pu
examiner qu’un petit nombre d’acluiines, il m’a ucaninoins été permis de constater qu'il n’existait pas la
moindre particularité distinctive entre ceux du pied type ct ceux provenant des variétés à llenrs violeltcs.
Quoique le Clematis flo ru la , cultivé partout au Japon, aiipaiTiemic sûrement à sa flore, il n’est pas
encore certain que dos voyageurs aient signalé la plante croissant à l ’état siioiitaiié. H’aprcs 1 0 1 . Franehet
et Savaticr (-1), cette belle espèc e aurait été découverte près de Sciiiada (2 ), dans l’ile de Kiphoii, croissant
au milieu des rochers; nous n’avons au cinic raison pour mettre le moiudreiuent en doute leur assertion;
mais il ne nous a pas été doiiiié d’en vérifier l’exactitude, les échantillons de cette provenance n’existant ni
dans l’herbier du Jlusé inu, ni dans celui de Ketv. En résumé, il reste probable que les conditions d’habitat
du C. ¡larkla, comme ce lle s de ses congénères à grandes Ileurs éUilécs, sont assez spéciales pour que l ’aire
d’extension de l’espéc c soit très restreinte.
E X P L IC A T IO N D E S P L A N C H E S V ET VI.
l’LAiS'CHE V. — Clematis florida, v a rié té ty p iq u e d ’o rig in e japonaise.
1. — Étamiue i-fandie.
2. — Achaine isolé, de grandeur naturelle.
Planche vi. — Clomalis florida, va rié té venosa.
1. “ Sépale isolé, de grandeur naUirelIe.
2. — Elaminc grandie.
3. — Capitule de fruits, de grandeur nalurclle.
A. — Aeliaine isolé, de grandeur naturelle.
(1) F ra n ch . c t Savat., Enum.plant, in Jap. spont. cresc., p. 2.
(2) La p la n te a é té observée à l’é ta t de c u ltu re dans c elle mêm e localité p a r MM. Wells William e l H arrow, c o llec teu rs américains.
A. Gray, loc. Cit.