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F e u il le s «les p o u s s e s d 'é té moyennes, ovales-élargies, se terminant
In-nsquement en nno pointe courte et peu aignë, concaves, bordées de dents
larges, peu profondes, triples e t émoussées, bien soutenues sur des pélioles
courts, forts, un peu duveteux et d ’un rouge vineux ; deux glandes réniformes
jaunes sont atlacliées plus souvent à la base du limbe de la feuille que sur le
pétiole.
S t ip u le s longues, élargies, munies à leur base d ’une orcillelte peu développée
et peu profondément laciniée.
U0UI011.S 4 n -u it moyens, exactement ellipsoïdes, obtus, réunis eu bouquets
serrés sur des dards extrêmement courts et peu épais ; écailles de couleur
mari'ou uniforme, les extérieui'S boi-dées de gris blanchâtre.
F le u r s assez grandes ; pélales bien élargis, légèrement écliancrés à leur
sommet, uu peu concaves ; divisions du calice bien larges, dentées, peu aiguës ;
pédicelles de moyenne longueur ct assez forls.
F e u i l le s d e s p ro d u c t io iis f r u i t iè r e s ptus petites que cc'llcs des pousses
d ’été, obovales, très-allénuécs à leur base, se terminant très-brusquement eu
une pointe courte cl obtuse, bien coucave,s, bordées dc dents assez profondes,
quelquefois doubles et obtuses, bien soutenues sur dos pétioles uu peu longs,
uu peu forls, roides el ordinairement exactement liorizoïUaux.
C a r a c t è r e s a i l la n t d e l ’a r b r e i teinte générale du feuillage d ’un vert
blond; toutes les feuilles bien concaves.
F r u i t gros, eu forme de coeur, largement tronqué du côté de la queue et
bien obtus du côlé du point pistillaire, uu peu comprimé sur ses deux faces
dont l’une est traversée par uu sillon prononcé auquel correspond sur la face
opposée une large dépression peu creusée.
P e a u fine, milice, délicate, d ’abord d ’uu rouge clair uu peu mélangé de
lilanc jaunâtre. Ala maturité, c om m cn c cn jcn t de ju i l le t , lo rouge devient
plus intense, mais reste vif et ne s’assombrit pas, Point pistillaire large, d ’uu
blanc jaunâtre, placé dans une petite cavité à l’extrémité du sillon et tellement
de côté q u ’il est bien loin de se trouver dans l’axe du fru it; di.spositiou tout
à fait caractéristique.
Queue longue, line, d ’un vert jaune et clair, nulicinent épaissie à sou
point d ’insertion dans une cavité très-large et peu profonde, dont les bords
s ’abaisscnt ordinairement du côté opposé au sillon, el comme le sillon ne se
prolonge pas ju sq u ’au point correspondant à l’extrémité de l ’axe du fruit,
celui-ci paraît conformé dc travers.
c iü iie d ’uu blanc jaunâtre, uu peu rosée sous la peau, tendre, abondante
eu jus doux, sucré, niélé d ’uue Ircs-légère amertume plutôt que d ’une certaine
acidité, fort agréable, réellement distingué, constituant un fruit de toute
premiere qualité.
Voyau un peu gros, irrégulièrement ovo'ide, â joues bien convexes, se
délacliant de la chair, ii pointe irès-courte placée ou dehors de l’axe du noyau ;
suture ventrale uu peu saillante; arête dorsale saillante seulement sur la moitié
de sou étendue du côté du point d ’attache â la queue, largement aplanie
et finement sillonnée, accompagnée dc rainures latérales nulles.
NOIRE DE TARTARIE
( lU M IIR IA R IH )
(GUIGNE)
[ N ” 3 0 ]
A Guide to the orchard. I.indi.ey, 1831. Page 149.
The Fruits and the fruit-trees o f America. Downing, 1864. Page 250.
The fr u it Manual. RoDEni llocG, 1806. Page 75.
Annales de pomologie belge. Rjvort, 1858. Page 59.
GUIGNE NOIRE DE T A R T A R IE
le s Meilleurs fruits. De Mobtili.et. Page 70.
SCITWARZE TARTARISCHE
(NOIRE UE TARTARIE)
lUustrirtes Handbuchder Obstkunde. Obeedieck. Tome lit, page 61.
CERISE NOIR E DE TARTA RIE OU DE CIRCASSIE
Belgique horticole. Charles Morben. Tome III, page 66.
O rig in e c o n te s té e *.
A rb re vigoureux, formant promptement une tête de grande dimension ct
d ’uu p o rt élevé.
A 'a r iété déjà anciennement connue et liien à multiplier dans le verger.
Elle est d ’une grande fertilité ; sou fruit est beau, ct par la consistance de sa
chair et par sa saveur il est d ’une digestion facile, ct d ’une consommation
favorable à la sauté.
DESCRIPTION
R am e a u x de moycuue force, bien anguleux à leur sommet, à eulre-uoeud.s
courts, d ’un marron rougeâtre peu foncé, presque entièrement recouvert
d ’uue pellicule épaisse d ’uu blanc jaunâtre du côté de l’ombre et plomiicc du
côté du soleil; lenticelles très-petites, peu apparentes.
‘ No u s lisons clans Lin d ley : «C e tte Cerise est g én é ra leme n t eonsidérée comme ay a n t été
in tro d u ite de Russie d an s n o tre contré e p a r M. Jo h n F r a s e r d an s l ’automne dc 17DG. 11 est
éta b li d an s la Pomone de L o n d re s q u ’elle fu t apportée de Circassie p a r M. Hu g h R o n a ld s, de
B re n tfo rd , en 179^i. On d it aussi q u ’elle est o rig in a ire d ’Esp ag n e , d ’où elle fu t in tro d u ite en
Russie e t de là en An g lete rre . »
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